Tag: souveraineté libanaise
Ambiguïtés américaines et absence de réciprocité : la visite de Barak à l’épreuve des...
La visite de l’émissaire américain Thomas Barak à Beyrouth a soulevé de nombreuses interrogations sur l’absence d’exigences adressées à Israël. Tandis que le Liban est sommé de respecter des engagements sécuritaires, les violations israéliennes ne font l’objet d’aucun rappel à l’ordre. Face à ce déséquilibre, les autorités libanaises insistent sur la réciprocité et la souveraineté. L’équilibre diplomatique vacille à mesure que les attentes locales rencontrent le silence stratégique de Washington.
Plan Barak : une réponse libanaise sous pression
Le gouvernement libanais a transmis sa réponse au plan de l’émissaire américain Tom Barak, dans un texte qui cherche à concilier souveraineté nationale et pression diplomatique. Refusant d’aborder explicitement le désarmement du Hezbollah, la réponse libanaise insiste sur la résolution 1701, le soutien à l’armée, et les droits souverains du pays. Une stratégie jugée ambiguë par Washington mais révélatrice des équilibres politiques internes.
Désarmement en débat : le Liban face à la feuille de route américaine
Le Liban vit une semaine décisive sous pression diplomatique américaine. Enjeu central : le désarmement partiel du Hezbollah, condition exigée par Washington pour toute reprise de l’aide économique. Le président Joseph Aoun tente d’imposer une voie de compromis, tandis que les tensions parlementaires et les stratégies de blocage paralysent les institutions. Dans un contexte de crise multidimensionnelle, cette séquence cristallise les luttes autour de la souveraineté, de la réforme et de l’équilibre régional.
Tripoli en jeu : Damas réclame le Golan… et lorgne sur le Nord-Liban
Dans une négociation inédite avec Israël, la Syrie réclame un tiers du Golan et évoque la possible cession de Tripoli et de la Bekaa en échange de garanties. Cette proposition choque les observateurs libanais, rappelant les ambitions territoriales syriennes passées. Le silence de Beyrouth face à cette manœuvre diplomatique ravive les craintes d’un abandon stratégique du Liban, alors que les grandes puissances redessinent les équilibres au Levant.
Résolution bloquée : Moscou oppose son veto et affiche son soutien à la Résistance
La Russie a opposé une fin de non-recevoir à tout projet de résolution onusienne visant à imposer un calendrier de désarmement au Liban. Son ambassadeur à Beyrouth a affirmé que le pays devait résoudre sa crise sans diktat extérieur, exprimant un soutien explicite à la Résistance. En parallèle, Moscou intensifie son aide humanitaire dans les bastions du Hezbollah, confirmant un positionnement stratégique dans l’équilibre régional.
Liban : Premiers éléments de réponse à la proposition américaine sur le désarmement du...
Le Liban amorce une première réponse à la proposition américaine sur le désarmement du Hezbollah. Les autorités libanaises conditionnent tout début de processus à un retrait israélien partiel des collines occupées. Nabih Berri joue un rôle clé en relayant la position officielle au Hezbollah, dont la réponse est attendue sous peu. Ce dossier complexe se trouve désormais au cœur des enjeux diplomatiques et sécuritaires régionaux, sous l'œil attentif des États-Unis et des partenaires internationaux.
Le bras de fer diplomatique autour du mandat de la FINUL
À l’approche du renouvellement du mandat de la FINUL, un bras de fer diplomatique s’installe entre Washington, Paris et Beyrouth. Les États-Unis plaident pour une mission plus intrusive, tandis que la France défend le statu quo. Le Liban, pris en étau entre pressions extérieures et clivages internes, cherche à préserver sa souveraineté. Le sort de cette mission onusienne, essentielle à la stabilité du Sud, cristallise les tensions d’un pays en crise politique et sécuritaire.
L’armée libanaise menace : rupture stratégique avec les alliés internationaux ?
Face aux frappes israéliennes sur Beyrouth, l’armée libanaise envisage de suspendre ses coopérations militaires avec ses partenaires internationaux. Cette menace, bien que non officielle, reflète un malaise croissant au sein de la hiérarchie militaire, qui dénonce le silence des alliés face aux violations de la souveraineté libanaise. Une rupture stratégique qui pourrait redéfinir les équilibres diplomatiques du Liban dans un contexte de tensions régionales croissantes.
Riposte sacrée : Mohammad Raad défie les lignes rouges israéliennes
Le député Mohammad Raad a affirmé que le droit de riposte du Hezbollah face aux frappes israéliennes sur Beyrouth était un « droit sacré ». Cette déclaration, aux accents idéologiques forts, vise à justifier une action armée future et à affirmer la souveraineté libanaise. Elle entretient une dissuasion psychologique et renforce la posture de résistance du mouvement dans un climat de forte tension régionale.
Israël – Liban : un nouveau paradigme d’intervention préventive
Le 5 juin 2025, Israël frappe Beyrouth sans riposte immédiate, révélant une nouvelle stratégie d'intervention préventive. Ce changement marque une rupture militaire et diplomatique dans les relations israélo-libanaises. L’État libanais tente de résister politiquement tandis que la région observe. Ce texte décrypte les enjeux de souveraineté, de sécurité, de droit humanitaire et de recomposition stratégique à l’échelle régionale.
Liban-Iran : coopération renforcée ou ingérence déguisée ?
La relation entre le Liban et l’Iran s’intensifie en 2025 à travers des accords énergétiques, des aides sociales et une présence territoriale croissante. Présentée comme une coopération stratégique, elle suscite des critiques pour son contournement des institutions étatiques. Tandis que le Hezbollah relaie l’influence de Téhéran, d’autres dénoncent une ingérence déguisée. Cette dynamique met en lumière les fragilités de la souveraineté libanaise et le dilemme d’un pays entre aide régionale et isolement diplomatique.
La diplomatie iranienne réaffirme sa présence au Liban tout en appelant à un dialogue...
La visite du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi à Beyrouth marque une volonté de Téhéran de redéfinir ses relations avec le Liban. En affirmant son soutien à la souveraineté libanaise et en privilégiant les relations étatiques, l'Iran semble adopter une approche plus institutionnelle. Cette démarche intervient alors que des discussions nationales sur le désarmement du Hezbollah émergent, dans un contexte de négociations nucléaires tendues entre l'Iran et les États-Unis.
Désarmement des camps palestiniens : tensions entre promesses, pressions et réalités
Le désarmement des camps palestiniens au Liban, prévu pour mi-juin, suscite des tensions après une demande de report formulée par l’OLP, invoquant l’absence de mécanismes clairs. La déclaration de Samir Geagea accusant le Hezbollah de blocage politise davantage le dossier. Tandis que le gouvernement tente de préserver l’équilibre sécuritaire, l’absence de calendrier crédible et les pressions croisées remettent en question la faisabilité d’un désarmement consensuel et ordonné.
Visite d’Abbas Araghchi au Liban : entre diplomatie prudente et pressions régionales
La visite à Beyrouth du ministre iranien Abbas Araghchi s’inscrit dans un contexte de recomposition politique au Liban, marqué par un affaiblissement du Hezbollah et une volonté affirmée des nouvelles autorités libanaises de restaurer la souveraineté de l’État. Face aux exigences libanaises de désarmement et de transparence, Téhéran adopte une posture diplomatique mesurée. L’Iran affirme vouloir renforcer ses liens avec le Liban sur la base du respect mutuel et du dialogue.