Le Ministre de l’énergie et des ressources Hydrauliques a indiqué que l’arrêt de la construction du barrage de Bisri – un projet controversé et situé à une 40aine de Kilomètres de la capitale Beyrouth qu’il est sensé approvisionner en eau -pourrait couter plus d’argent que de le poursuivre.

Selon le Ministre Raymond Ghajar, le Liban aurait déjà été le récipiendaire de 320 millions de dollars d’un prêt de la Banque Mondiale. En cas d’annulation du projet, le gouvernement libanais devrait tout de même rembourser ces sommes. Le ministre précise que ce projet est le résultat d’études entreprises dès les années 1950 par un comité américain.

Cette déclaration intervient alors que le gouvernement a approuvé un nouveau prêt de la Banque Mondiale d’un montant de 600 millions de dollars dans le cadre de ce projet, alors que les opposants à celui-ci demandaient le versement de cette somme pour aider les familles les plus vulnérables face à la pandémie de coronavirus COVID-19.

Le site choisi de Bisri menace de destruction, outre une forêt d’arbres souvent centenaires, un certain nombre de sites historiques que les autorités libanaises indiquent vouloir transférer.

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