Un premier avion de la Middle East Airlines est parti ce matin, direction Riyad en Arabie Saoudite. Il sera suivi d’un deuxième à destination de l’Afrique cet après-midi.

Le premier ministre Hassan Diab est arrivé à l’aéroport international de Beyrouth afin de superviser ces opérations de rapatriement.

Cette information intervient alors que la MEA a indiqué que le programme de rapatriement se poursuivra le mardi 7 avril, avec des vols prévus pour Paris, Madrid et Kinshasa. Pour rappel, l’Aéroport International de Beyrouth (AIB) avait été fermé depuis la nuit du 18 mars, sur décision du gouvernement libanais et cela pour éviter la propagation du coronavirus COVID-19.

Le gouvernement libanais a, part ailleurs, détaillé hier le mécanisme du retour des 20 000 libanais qui ont déjà effectué une demande de rapatriement. Ainsi, le Premier Ministre a indiqué qu’en cas de diagnostic de plus de 3% de personnes atteintes par le coronavirus COVID-19, l’opération pourrait être interrompue.

Selon le texte qui a été rendu public, les passagers de ces vols devront effectuer 2 tests PCR en dehors du Liban et cela moins de 3 jours avant leur rapatriements. Les examens devront être approuvés par les ambassades ou les consulats libanais. Si la possibilité d’effectuer des tests ne s’avère pas possible dans les pays de départs, il s’agira de remplir un formulaire auprès de l’ambassade du Liban, de subir une période de quarantaine et les examens nécessaires.

Les personnes à risques, comme celles souffrant de certaines maladies, comme le diabète, le cancer, de maladies cardiaques, les femmes enceintes ou encore les personnes âgées de plus de 60 ans ou moins de 18 ans sont prioritaires en raison des risques. Viennent ensuite les personnes qui ont quitté le Liban de manière temporaire. Il s’agira aussi d’acheter les billets d’avion selon le mécanisme défini par la MEA.

Chaque avion sera composé par l’équipage ainsi que d’une équipe médicale mandatée par le Ministère de la Santé qui procèdera à un examen rapide (température, maladie respiratoire à bord de l’avion fin de déterminer si le passager n’est pas infecté.

Avant l’embarquement, les personnes doivent signer un formulaire indiquant l’adresse où ils seront confinés sous la supervision des autorités compétentes comme le Ministère de la Santé, de l’Intérieur et de la Défense.

À leur arrivée, les passagers malades doivent être transportés vers une zone de quarantaine installée dans le business class lounge. Par ailleurs, des examens de type PCR seront effectués sur certains passagers. Les passagers ayant un test négatif depuis le pays de départ peuvent être exemptés de ces tests. Ils pourront être autorisés à aller en quarantaine à leurs domiciles

Aucun rassemblement en dehors de l’aéroport n’est permis.

En cas de test positif à la présence du coronavirus, le passager sera transporté vers un centre de quarantaine mis en place par le Ministère de la Santé par la Croix Rouge escortée par une patrouille des FSI.

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