Alors que des négociations sur un cessez-le-feu imminent au Liban semblent sur le point d’aboutir, la banlieue sud de Beyrouth a été la cible d’une série de frappes aériennes israéliennes massives cet après-midi. Ces attaques, qui s’inscrivent dans une intensification des hostilités, visent principalement les infrastructures du Hezbollah, mais ont touché plusieurs zones densément peuplées.
Un bombardement sans précédent sur Beyrouth
Selon des informations locales, un « rideau de feu » s’est abattu sur la banlieue sud, y compris Haret Hreik, Ghobeiri, et Burj al-Barajneh, des quartiers à forte densité démographique. Une frappe particulièrement violente a été signalée à Noueiri, près de Ras El Nabaa, une zone résidentielle où vivent des milliers de familles. Les autorités libanaises n’ont pas encore publié de bilan officiel des victimes, mais des images montrent des immeubles détruits et des efforts en cours pour dégager les décombres.
Le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé des frappes « finales et massives » sur les infrastructures du Hezbollah dans les heures à venir. Ces déclarations ont intensifié la panique dans plusieurs quartiers, où des tirs de sommation ont été effectués pour alerter les habitants d’éventuelles frappes supplémentaires.
Menaces et évacuations forcées
Dans le même temps, Israël a émis plus de 25 avertissements d’évacuation dans des quartiers tels que Hadath, Haret Hreik et Burj al-Barajneh. Ces ordres visent à prévenir les civils de nouvelles attaques imminentes, mais les habitants se retrouvent souvent sans solutions de relogement, ce qui aggrave la crise humanitaire en cours.
Contexte politique et humanitaire
Ces bombardements interviennent alors que des responsables internationaux, y compris des diplomates allemands et français, ont exprimé leur optimisme quant à un éventuel cessez-le-feu. Cependant, les frappes intensives de ce jour semblent contredire cette dynamique et jettent un doute sur la volonté des parties impliquées de désamorcer les tensions.