Le 28 décembre 2016, naissait le premier gouvernement du mandat du président « fort », le général Michel Aoun, après un vide constitutionnel de plus de deux ans.

La déclaration ministérielle proposée par ce gouvernement et approuvée par la chambre des députés de l’époque, mentionnait plusieurs points vitaux et essentiels, et le nom attribue à ce gouvernement « retour de la confiance », était supposé être très significatif

A présent, le gouvernement est démissionnaire (au moins dans ce cas-là, la constitution a été respectée…), et chaque ministre est censé termine les affaires courantes de son ministère sans prendre aucune nouvelle décision

Mais deux ans plus tard, qu’avez-vous fait ? Avez-vous eu le courage de publier en détails vos réalisations ?

Pourtant le texte de l’avant dernier paragraphe de la déclaration ministérielle stipule ce qui suit « textuellement »

كما أتعهد أن تقدم الحكومة دورياً تقريراً مختصراً عن أعمالها باستمرار، من أجل مساعدة مجلسكم الكريم على ممارسة صلاحياته في الرقابة والمساءلة، ومن أجل استعادة ثقة اللبنانيين بحكومتهم ودولتهم

Comment encore les croire? Où est le bilan tant attendu ? Où es le rapport promis aux libanais et à leurs représentants de l’époque (qui n’ont pas beaucoup changé….) ?

Le  citoyen avait une chance de changer la donne, une opportunité de jugement de l’attitude du gouvernement (qui ressemble à tous ceux qui ont précédés il y a 30 ans), mais qu’a – t- il fait ?

On prend les mêmes et on recommence ? Comment encore les croire? – Qu’ont-ils fait? Que vont- ils faire encore?

Fouad Salha
Economiste de formation, Fouad A Salha est l’auteur de plusieurs articles et opinions allant de la politique aux problèmes sociaux. Citoyen libanais et fier de l’être, il est actuellement membre du mouvement de la citoyenneté œuvrant pour la promotion des droits et respects du citoyen, de la démocratie et de la réforme

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