Les derniers articles

Articles liés

Gaza en ruines : Paris, Londres et Ottawa prêts à reconnaître la Palestine

- Advertisement -

Emmanuel Macron, Keir Starmer et Mark Carney ont dénoncé le 19 mai 2025 les « actions scandaleuses » du gouvernement de Benyamin Netanyahou à Gaza et affirmé qu’ils ne resteraient « pas les bras croisés », menaçant d’« actions concrètes » si l’offensive ne cessait pas et si l’aide humanitaire ne débloquait pas immédiatement. Dans leur déclaration commune, ils se disent prêts à reconnaître un État palestinien « en tant que contribution à la solution à deux États », indépendamment de tout calendrier extérieur.
Les diplomaties de 22 pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et l’Australie, ont exigé simultanément une « reprise complète » de l’aide à Gaza, organisée par l’ONU et les ONG, refusant le dispositif imposé par Israël. Après plus de deux mois de blocus, l’entrée limitée de camions de nourriture pour bébés a finalement été autorisée, mais la pression internationale reste intacte.
Israël apparaît de plus en plus isolé : ses anciens alliés, comme le Royaume-Uni et le Canada, dénoncent désormais publiquement sa politique, et même les États-Unis n’ont pas associé Israël aux négociations indirectes menées par l’Égypte avec le Hamas pour la libération d’un otage israélo-américain, ni aux discussions sur le nucléaire iranien ou le dossier yéménite.
Sur le terrain, Netanyahou réaffirme son objectif de « prendre le contrôle de tout le territoire » de la bande de Gaza, intensifiant frappes aériennes et opérations terrestres. Les secours rapportent au moins 22 morts en 24 heures, tandis qu’Israël justifie ses ouvertures humanitaires « pour des raisons diplomatiques », soucieux de préserver son soutien auprès de ses « amis ».
De toute façon, l’image morale d’Israël est désormais compromise : la disproportion manifeste de l’usage de la force a effacé toute légitimité perçue, et les appels à la justice et à la responsabilité se multiplient dans les enceintes onusiennes.
Face à cette détérioration du capital diplomatique israélien, la France pourrait reconnaître la Palestine sans attendre le feu vert de l’Arabie saoudite, marquant un tournant unilatéral. Emmanuel Macron semble s’affranchir de la condition saoudienne pour ne plus lier son geste à un accord parallèle sur la reconnaissance d’Israël.
Tandis que les pourparlers indirects deviennent purement formels, la partie militaire poursuit son cours et la crise humanitaire s’aggrave. La communauté internationale, rompue à l’impuissance face aux bilans toujours plus lourds, appelle désormais à des mécanismes de pression renforcés, prêts à sanctionner puis isoler un État jugé hors des normes du droit international.

- Advertisement -
Newsdesk Libnanews
Newsdesk Libnanewshttps://libnanews.com
Libnanews est un site d'informations en français sur le Liban né d'une initiative citoyenne et présent sur la toile depuis 2006. Notre site est un média citoyen basé à l’étranger, et formé uniquement de jeunes bénévoles de divers horizons politiques, œuvrant ensemble pour la promotion d’une information factuelle neutre, refusant tout financement d’un parti quelconque, pour préserver sa crédibilité dans le secteur de l’information.

A lire aussi