Il faut plus que des mots, estime Nabih Berri qui appelle indirectement à garder “le droit des déposants”

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S’exprimant à l’occasion de la journée de la libération, la journée de Jérusalem et de Aid el Fitr, le Président du Parlement Nabih Berri a appelé le gouvernement à passer à l’acte et non à se contenter de mot.

Le gouvernement ne doit pas attendre les résultats des négociations qu’il a entrepris avec le Fonds Monétaire International mais prendre des décisions face à la crise économique.

Au sujet du secteur de la production d’électricité, il s’agirait de le libérer des mentalités sectaires et des quotas. Un nouveau conseil d’administration doit être nommé ainsi qu’une autorité de régulation, souligne Berri.

Aussi, concernant le secteur financier qui devrait être restructuré selon le projet du gouvernement avec un remplacement des actionnaires actuels dont le capital servirait à recapitaliser les établissements bancaires, Berri rappelle “le droit sacré des déposants” auprès des banques, refusant de facto la procédure du Wipe-Out Bail-In, une pierre angulaire pour sauver les dépôts des gens.

Pour rappel, l’association des banques du Liban a présenté un plan concurrent à celui du gouvernement Hassan Diab, qui prévoit une quasi privatisation des entreprises publiques et des biens maritimes.

Nabih Berri a également mis en garde contre les personnes qui souhaitent voir instaurer un régime fédéraliste au Liban. Par ailleurs, le système judiciaire et politiques doivent être libérés, estime le président de la chambre.

Le Liban doit se regénérer via une nouvelle vie politique et un système électoral en dehors des restrictions sectaires, une circonscription électorale, la création d’un Sénat et la libération du pouvoir judiciaire”

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