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Israël aurait envisagé de bombarder les funérailles de Hassan Nasrallah

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Le 23 février 2025, des milliers de personnes se sont rassemblées à Beyrouth pour les funérailles de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, tué lors d’une frappe israélienne quelques mois plus tôt. Récemment, des médias israéliens ont révélé que l’armée israélienne aurait envisagé de cibler cette cérémonie. Si l’attaque n’a finalement pas eu lieu, ces révélations, combinées à un survol à très basse altitude d’avions israéliens durant l’événement, suscitent de nombreuses interrogations sur les stratégies militaires d’Israël, les implications diplomatiques et les conséquences sur la stabilité régionale.

L’assassinat de Hassan Nasrallah : un tournant dans le conflit Israël-Hezbollah

Hassan Nasrallah dirigeait le Hezbollah depuis 1992, après la mort d’Abbas Moussaoui. Sous sa direction, l’organisation s’est renforcée militairement et a consolidé ses alliances avec l’Iran et la Syrie. Son assassinat, le 27 septembre 2024, dans un bombardement israélien ciblé à Beyrouth, a marqué un tournant majeur.

L’opération israélienne, qualifiée de « coup stratégique » par les responsables militaires, visait à affaiblir le Hezbollah en éliminant sa figure la plus influente. L’attaque a également coûté la vie à plusieurs cadres du mouvement. En représailles, le Hezbollah a intensifié ses tirs de roquettes sur le nord d’Israël, entraînant une escalade des tensions.

Des funérailles sous haute tension

Les funérailles de Hassan Nasrallah se sont déroulées dans un climat électrique. Organisées au stade Camille Chamoun à Beyrouth, elles ont rassemblé une foule immense, composée de partisans scandant des slogans anti-israéliens. Plusieurs figures politiques libanaises ainsi que des délégations iraniennes et syriennes étaient présentes.

La cérémonie s’est tenue sous un important dispositif sécuritaire. Le Hezbollah, conscient du risque d’attaque, a mobilisé un nombre impressionnant de combattants pour assurer la protection du site. De son côté, Israël a maintenu un état d’alerte maximal, renforçant ses positions le long de la frontière nord.

Israël aurait envisagé de bombarder la cérémonie

Selon des médias israéliens, les Forces de défense israéliennes (FDI) auraient sérieusement étudié la possibilité de frapper les funérailles de Hassan Nasrallah. Une attaque sur un tel rassemblement aurait permis d’éliminer plusieurs hauts responsables du Hezbollah en une seule frappe.

Cependant, plusieurs raisons auraient poussé Israël à abandonner ce plan :

  • Un risque d’escalade incontrôlable : une attaque lors des funérailles aurait déclenché une riposte immédiate du Hezbollah et de ses alliés régionaux.
  • Des répercussions diplomatiques majeures : la communauté internationale, y compris les alliés d’Israël comme les États-Unis, aurait condamné une telle action, mettant Tel-Aviv dans une position délicate.
  • Des pertes civiles massives : une frappe sur une foule rassemblée aurait entraîné un grand nombre de victimes collatérales, renforçant les critiques contre Israël.

Un survol israélien à basse altitude : une démonstration de force

Bien que l’option d’un bombardement ait été écartée, des avions de combat israéliens ont tout de même survolé Beyrouth à très basse altitude pendant la cérémonie. Ce passage remarqué a été perçu comme un avertissement direct au Hezbollah.

Les témoins décrivent des avions F-16 et F-35 volant à une altitude extrêmement basse,

Cette démonstration de force a suscité une forte réaction au Liban. Plusieurs responsables politiques ont dénoncé une violation de la souveraineté libanaise, tandis que le Hezbollah a réaffirmé sa détermination à riposter en cas d’agression directe.

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Newsdesk Libnanews
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