La municipalité de Mazraet El-Dahr a décidé de retirer son permis pour la mise en œuvre du barrage de Bisri. La localité demande ainsi au Conseil de Développement et de Reconstruction de restaurer les sanctuaires de Mar Moussa et de Sainte Sophie à leurs emplacements originaux.

Aussi, cette localité demande la création d’une réserve naturelle au niveau des propriétés déjà expropriées qui devaient être incluses dans le projet de barrage.

Cette information intervient alors que la Banque Mondiale, qui finance une partie importante de ce projet, via un prêt à taux bonifié, a demandé aux autorités libanaises de reprendre le dialogue avec toutes les parties impliquées. Il s’agirait alors de relocaliser une partie des fonds destinés à l’origine à la construction de ce barrage au secteur médical face à l’épidémie du coronavirus COVID-19 et au contrôle des capitaux unilatéralement imposé par les banques libanaises.

Pour le moment, les autorités libanaises refusent catégoriquement la remise en cause du projet censé fournir en eau les régions allant de Saïda au Sud du Liban jusqu’à Beyrouth et qui aurait déjà coûté 350 millions de dollars au Liban, avait indiqué le Ministre de l’Energie Raymond Ghajar.

Le Président de la République, le Général Michel Aoun, lui-même s’était emparé de la question au cours du conseil des ministres qui a eu lieu le 16 avril dernier, estimant que “les critiques arbitraires sont inacceptables et les insultes sont rejetées, en particulier lorsqu’elles proviennent de ceux dont le passé est plein de violations, d’actes répréhensibles et d’attaques contre l’État, ses institutions et ses biens“.

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