Le Président de la république a répondu aux différents partis qui ont décidé de boycotter son appel à un dialogue national face aux défis auxquels le Liban fait actuellement face par un communiqué.

Pour rappel, l’ancien premier ministre Saad Hariri, les forces libanaises, l’ancien député Walid Joumblatt ou encore le dirigeant du mouvement Marada Sleiman Franjieh ont tous annoncé leur absence lors d’une possible rencontre.

“Suite aux consultations que le président Michel Aoun a tenues avec le président du parlement, le Premier ministre et les chefs des blocs parlementaires, concernant l’appel au dialogue, il s’est avéré qu’un certain nombre d’entre eux ont rejeté les consultations car certains ont rejeté le dialogue, ce qui les tient responsables de la paralysie totale continue du gouvernement et du système judiciaire” estime le chef de l’état qui note que sa porte restera ouverte et que ces derniers mettront en avant leur patriotisme avant tout autre chose, via un dialogue honnêtet franc.

Le président de la république a également dénoncé la poursuite du boycott par certains partis des sessions gouvernementales, “une perturbation préméditée du plan de relance financière et économique, sans laquelle il ne peut y avoir de négociations avec le Fonds monétaire international ni d’aide et de réformes”, qui enfonce d’avantage le Liban dans la crise en favorisant l’effondrement, “un crise impardonnable contre le peuple”.

Le chef de l’état remercie également ceux qui ont répondu à son appel et indique poursuivre son appel au dialogue et à prendre “toute initiative ou décision visant à protéger le Liban et les Libanais”.

Pour rappel, le gouvernement Mikati III ne s’est plus réuni depuis début novembre suite au boycott des ministres du Hezbollah et du Mouvement Amal. Ces derniers avaient motivé cette décision de boycotter les réunions du conseil après la publication d’un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil dans le cadre de l’enquête portant sur l’explosion du Port de Beyrouth, exigeant le dessaisissement du juge Tarek Bitar en charge des investigations.

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