L’association des consommateurs du Liban a dénoncé, une nouvelle fois, les banques libanaises, à l’occasion de la journée internationale des droits des consommateurs qui devrait se dérouler ce 15 mars.

Elle profite de cette occasion pour estimer que, si aujourd’hui le mouvement mondial des consommateurs oeuvre pour la mise en place des outils financiers numériques permettant un financement équitable en faveur des consommateurs, au Liban, “la seule préoccupation des banques est de voler l’argent du peuple libanais et de s’enfuir avec lui”.

Ainsi, selon elle, “les banques se sont transformées, depuis octobre 2019, en une” bande du mal ” alors que le procès déposé par l’organisme le 11 février 2020, n’a pas eu de suite.

“Les autorités judiciaires et politiques se sont abstenues de prendre les mesures légales nécessaires pour arrêter ce crime”, dénonce également l’association des consommateurs du Liban qui note que désormais “85% de la population libanaise vit sous le seuil de pauvreté” et que les banques continuent à gaspiller l’épargne populaire.

Désormais, sa principale préoccupation est de passer l’état à accomplir son devoir pour la protection de la population et le recouvrement de ses droits.

Elle exprime ainsi, selon le communiqué, “l’extrême colère face à la situation politique, judiciaire, bancaire et commercial que les Libanais ont construit pendant des décennies et qui a fait de leur vie un enfer pendant plus de 60 ans

Enfin, l’association conclut en estimant que “le système politique et économique du pays est devenu un danger mortel pour ses habitants”. Celui-ci doit, par conséquent, être modifié par l’application de la constitution, qui définit la reconstruction de l’État hors des contraintes sectaires. Cependant, les partis politiques confessionnels préfèrent détruire le pays plutôt que d’abandonner ses parts dans le système. 

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