Le directeur général de la Sûreté Générale a souligné le rôle technique et non politique dans le retour des réfugiés syriens dans un article publié par le journal Al Akhbar.

Il a indiqué être en faveur du retour volontaire et en sécurité des réfugiés syriens sans attendre un règlement politique de la crise syrienne. Ces propos interviennent au lendemain de la publication par la Sûreté Générale des chiffres concernant le retour de 172 046 réfugiés depuis décembre 2017 en dépit des différents entre partis politiques libanais concernant la coopération entre Beyrouth et Damas.

Certains estiment en effet que toute discussion avec le régime syrien équivaut à une normalisation des relations entre les 2 pays.

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Selon Abbas Ibrahim, cette polémique ne serait pas de son ressort. il a également indiqué que seules 2 solutions s’offrent au Liban, un retour dans des zones sécurités en Syrie même sans qu’il soit volontaire et un retour volontaire conditionné à une solution politique au conflit civil syrien.

Pour rappel, le Liban héberge un million et demi de réfugiés syriens et au total plus de 2,2 millions de réfugiés si est inclus la présence des réfugiés palestiniens présents sur son territoire souvent depuis 1948. Cette présence a accentué la crise économique que traverse le Pays des Cèdres. Le Liban est également soumis à une pression de la communauté internationale qui conditionne le retour à une solution politique en Syrie, pays en proie à une guerre civile depuis 9 ans.

Une polémique est apparue suite à la visite du Ministre en charge du dossier, Saleh Gharib à Damas en février. Le Premier Ministre Saad Hariri avait ainsi recadré son ministre qui était de son côté soutenu par la Présidence de la République.

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