La formation du gouvernement de Nawaf Salam est toujours dans l’impasse, malgré des discussions intensifiées ces derniers jours. Al Joumhouriyat (30 janvier 2025) rapporte que Salam a rencontré le président Joseph Aoun pour lui présenter une première ébauche de son cabinet, mais aucun accord définitif n’a encore été trouvé. La principale pierre d’achoppement reste la répartition des ministères régaliens. Ad Diyar (30 janvier 2025) précise que plusieurs partis réclament des ministères clés comme celui des Finances, de l’Intérieur et de la Justice, rendant les négociations particulièrement difficiles.
Les obstacles internes
Selon Al Akhbar (30 janvier 2025), le Hezbollah et le mouvement Amal, dirigé par Nabih Berri, insistent pour conserver le ministère des Finances, un poste stratégique dans un contexte où les décisions économiques sont cruciales. De son côté, le Courant patriotique libre (CPL) de Gebran Bassil revendique des portefeuilles de poids, notamment l’Énergie, tandis que Samir Geagea, chef des Forces libanaises, refuse d’intégrer un gouvernement où le Hezbollah aurait trop d’influence.
Pour Al Sharq (30 janvier 2025), la communauté internationale, notamment la France et les États-Unis, fait pression pour un gouvernement « technocratique et indépendant », ce qui complique encore davantage les tractations. Le Qatar, qui a multiplié ses efforts de médiation ces dernières semaines, aurait proposé une alternative visant à répartir les ministères de manière plus équilibrée, mais cette option n’a pas encore convaincu les principaux acteurs politiques.
Les conséquences du blocage
La paralysie politique a des effets immédiats sur l’économie et la gestion des affaires publiques. Selon Nida’ Al Watan(30 janvier 2025), plusieurs ministères fonctionnent actuellement en sous-régime, faute de budget et d’une direction claire. Les services publics sont affectés, notamment l’approvisionnement en électricité, qui reste sporadique dans de nombreuses régions du pays.
Tensions au Sud : Israël intensifie ses frappes et le Hezbollah hausse le ton
La situation sécuritaire au Sud-Liban connaît une escalade préoccupante. Al Bina’ (30 janvier 2025) rapporte que l’armée israélienne a mené plusieurs raids aériens dans la région de Maroun al-Ras et d’Aytaroun, ciblant prétendument des positions du Hezbollah. Des drones israéliens ont également survolé la région de Nabatieh, provoquant l’inquiétude des habitants.
Riposte du Hezbollah et message à Israël
Le Hezbollah, désormais dirigé par Naïm Kassem, a averti qu’il répondrait à toute escalade militaire. Al Akhbar (30 janvier 2025) cite une déclaration de Naïm Kassem, affirmant que « toute attaque israélienne sera suivie d’une riposte proportionnée ». Cette montée en tension inquiète les populations locales. Al Joumhouriyat (30 janvier 2025) mentionne que plusieurs familles du Sud ont fui vers Beyrouth et Saïda, craignant une reprise des hostilités.
Réactions internationales
Selon Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025), la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) a appelé à la retenue, exhortant Israël et le Hezbollah à éviter une confrontation généralisée. Les États-Unis et la France auraient entamé des pourparlers avec Tel-Aviv et Beyrouth pour désamorcer la crise.
Crise économique : La faillite bancaire se précise
Alors que la crise politique paralyse le pays, la situation économique continue de se détériorer. Al Liwa’ (30 janvier 2025) rapporte que la Banque du Liban (BDL) envisage d’imposer de nouvelles restrictions sur les retraits en devises étrangères, une mesure qui risque d’exacerber la colère des déposants.
Fuite des capitaux et effondrement du secteur bancaire
Selon Nida’ Al Watan (30 janvier 2025), plusieurs banques libanaises ont discrètement augmenté les frais sur les retraits et les transactions en devises, une mesure qui vise à limiter la fuite des capitaux. Cependant, ces restrictions aggravent le climat de défiance entre les citoyens et le secteur bancaire.
Des manifestations sporadiques ont éclaté devant plusieurs banques à Beyrouth et Tripoli, où des déposants ont exigé un accès immédiat à leurs fonds. Al Diyar (30 janvier 2025) rappelle que la question des fonds bloqués reste une source majeure de tension sociale, alors que des milliers de Libanais sont toujours dans l’impossibilité de récupérer leurs économies.
Vers un accord avec le FMI ?
Les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) sont également enlisées. Al Sharq (30 janvier 2025) indique que le FMI exige des réformes structurelles avant de débloquer une nouvelle tranche d’aide financière, mais aucun consensus n’a été trouvé au sein de la classe politique libanaise sur les mesures à adopter.
Politique locale : Le gouvernement Nawaf Salam face aux blocages institutionnels
Une impasse politique persistante
Depuis sa nomination en tant que Premier ministre, Nawaf Salam fait face à un blocage total de la part des forces politiques libanaises. La formation du gouvernement est paralysée, chaque camp cherchant à imposer ses conditions, empêchant toute avancée vers les réformes économiques et institutionnelles réclamées par la communauté internationale. Selon Ad Diyar (30 janvier 2025), les négociations entre Salam et les principaux blocs parlementaires sont dans une impasse, aucun compromis n’ayant été trouvé sur la répartition des ministères.
Le Hezbollah et ses alliés souhaitent un gouvernement élargi où chaque parti aurait un poids équivalent, tandis que le Courant patriotique libre et les Forces libanaises refusent un cabinet qui leur serait défavorable. Al Akhbar (30 janvier 2025) souligne que le Hezbollah considère la pression occidentale sur Salam comme une tentative de marginalisation de ses alliés, notamment Amal et Marada. De son côté, le Premier ministre cherche à composer une équipe de technocrates capables de répondre aux exigences du Fonds monétaire international. Or, selon Al Liwa’ (30 janvier 2025), la majorité des partis traditionnels s’opposent à un gouvernement indépendant qui remettrait en cause leur contrôle des finances publiques.
Les lignes de fracture entre blocs politiques
Le Parlement est fragmenté en plusieurs blocs aux intérêts divergents. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) indique que la majorité requise pour valider un gouvernement est impossible à atteindre sans concessions majeures. Le Hezbollah et ses alliés défendent l’idée d’un gouvernement d’union nationale, refusant toute imposition de réformes économiques jugées « imposées de l’étranger ». Ad Diyar (30 janvier 2025) précise que les Forces libanaises et le Courant patriotique libre sont en opposition directe, les uns réclamant une rupture complète avec l’ancien système, les autres cherchant à préserver leur influence sur les ministères régaliens.
Le bloc sunnite, soutenant Nawaf Salam, propose une approche technocratique. Selon Al Liwa’ (30 janvier 2025), ce camp préconise un gouvernement réduit, où des experts indépendants prendraient en charge les réformes structurelles du pays. Cependant, Al Akhbar (30 janvier 2025) rapporte que plusieurs députés indépendants issus du soulèvement de 2019 hésitent entre une posture radicale de rupture avec l’élite politique et une approche plus pragmatique visant à stabiliser l’État avant d’engager des changements profonds.
Pressions internationales et tensions régionales
Le blocage du gouvernement est aggravé par des tensions géopolitiques majeures. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) souligne que la France, principal médiateur dans la crise libanaise, insiste pour une accélération du processus de formation gouvernementale afin de garantir l’accès à une aide économique conditionnée aux réformes. Al Sharq (30 janvier 2025) indique que les États-Unis ont mis en garde contre toute concession accordée au Hezbollah, demandant une séparation stricte entre le pouvoir exécutif et le mouvement chiite.
De leur côté, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis refusent de financer un Liban où le Hezbollah conserverait une influence déterminante. Ad Diyar (30 janvier 2025) révèle que Riyad conditionne son soutien à l’exclusion du Hezbollah des ministères stratégiques. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) rapporte que l’Iran suit de près les évolutions politiques et tente d’empêcher un gouvernement qui affaiblirait ses alliés. Cette confrontation internationale empêche tout consensus interne, chaque parti cherchant à tirer profit des rapports de force régionaux.
Le spectre du vide institutionnel
La paralysie du gouvernement Salam pose un risque de crise prolongée. Al Akhbar (30 janvier 2025) avertit que sans compromis rapide, l’absence d’un gouvernement effectif pourrait se prolonger sur plusieurs mois, retardant les réformes économiques et bloquant l’aide financière internationale. Les conséquences pourraient être dramatiques. Al Sharq (30 janvier 2025) indique que le risque de tensions sociales est en forte augmentation, avec des manifestations sporadiques dénonçant l’inaction politique.
L’effondrement du secteur bancaire se poursuit également. Selon Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025), la livre libanaise continue de perdre de sa valeur face au dollar, accentuant la crise économique et plongeant encore plus de Libanais sous le seuil de pauvreté. Ad Diyar (30 janvier 2025) met en garde contre un risque sécuritaire croissant, évoquant des factions qui pourraient recourir à des actions plus radicales pour peser sur la situation politique.
Si aucun accord n’est trouvé rapidement, Al Liwa’ (30 janvier 2025) prévoit une aggravation de la situation, avec une émigration massive de la jeunesse libanaise, une perte de confiance dans les institutions et un renforcement des réseaux économiques parallèles.
Diplomatie : Le Liban face aux nouvelles réalités régionales après la chute de Bachar el-Assad
Le repositionnement diplomatique du Liban après la chute d’Assad
La chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024 a bouleversé les rapports de force régionaux et contraint le Liban à réévaluer ses alliances diplomatiques. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) rapporte que la prise de Damas par les forces rebelles et le départ d’Assad vers la Russie ont profondément modifié la relation entre Beyrouth et son voisin syrien. Depuis la fin du régime baasiste, le Liban doit désormais composer avec un pouvoir syrien en recomposition, sous la direction d’Ahmed al-Charaa, et avec une nouvelle dynamique régionale où les puissances occidentales réévaluent leur approche.
D’un côté, Al Akhbar (30 janvier 2025) souligne que cette transition en Syrie représente une opportunité pour le Liban de redéfinir ses liens avec son voisin. L’ancien régime d’Assad entretenait des relations complexes avec Beyrouth, influençant largement la politique intérieure libanaise à travers ses réseaux sécuritaires et politiques. Aujourd’hui, les nouvelles autorités syriennes cherchent à établir un dialogue plus équilibré, notamment sur la question du retour des réfugiés syriens et la coopération économique transfrontalière. Cependant, Ad Diyar (30 janvier 2025) met en garde contre l’instabilité persistante en Syrie, qui pourrait prolonger l’incertitude diplomatique et freiner toute normalisation entre les deux pays.
Un défi pour le Hezbollah et ses alliés
La disparition du régime d’Assad a un impact direct sur le Hezbollah, qui perd l’un de ses principaux alliés régionaux. Al Liwa’ (30 janvier 2025) analyse cette évolution comme un tournant stratégique pour le mouvement chiite, qui dépendait de la Syrie comme principal corridor d’acheminement d’armes et de soutien logistique en provenance de l’Iran. Privé de cette base arrière, le Hezbollah doit désormais réadapter sa stratégie et renforcer ses liens avec Téhéran pour compenser cette perte.
Par ailleurs, Al Sharq (30 janvier 2025) souligne que la chute d’Assad a redonné du poids à certains acteurs politiques libanais qui militent pour une révision des relations avec la Syrie. Les Forces libanaises et le Courant patriotique libre, historiquement opposés à l’ingérence syrienne, voient dans cette transition l’opportunité d’affirmer une politique plus autonome vis-à-vis de Damas. Toutefois, le Hezbollah, bien que fragilisé, reste un acteur incontournable de la scène politique libanaise et continue d’opposer une forte résistance à toute tentative de rééquilibrage diplomatique qui le priverait de ses soutiens traditionnels.
Les tensions entre Washington, Riyad et Beyrouth
La réorientation de la diplomatie libanaise passe également par un repositionnement vis-à-vis des grandes puissances régionales et internationales. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) rapporte que les États-Unis et l’Arabie saoudite suivent de près l’évolution de la situation au Liban, cherchant à encourager un affaiblissement de l’influence iranienne. Washington, qui a renforcé ses sanctions contre les réseaux financiers liés au Hezbollah, conditionne son soutien économique au Liban à des réformes structurelles et à un désengagement progressif du parti chiite de la vie institutionnelle du pays.
De son côté, Ad Diyar (30 janvier 2025) indique que Riyad demeure réticent à toute reprise des relations avec Beyrouth tant que le Hezbollah conserve une place prépondérante dans le gouvernement. Cependant, certaines factions politiques libanaises, notamment le courant sunnite et les indépendants, tentent de convaincre l’Arabie saoudite de rétablir des canaux diplomatiques et économiques, arguant que l’effondrement du Liban pourrait alimenter davantage l’instabilité régionale. Al Akhbar (30 janvier 2025) rapporte que ces discussions restent difficiles, Riyad préférant pour l’instant observer l’évolution de la transition syrienne avant de s’engager pleinement dans un rapprochement avec Beyrouth.
La question des réfugiés syriens, un enjeu central
Un autre point clé dans les relations entre le Liban et la Syrie concerne la question des réfugiés syriens. Depuis le début de la guerre civile en 2011, le Liban accueille près de 800 000 réfugiés enregistrés, un chiffre qui pèse lourdement sur les infrastructures et les finances du pays. Al Liwa’ (30 janvier 2025) souligne que les nouvelles autorités syriennes ont exprimé leur volonté de faciliter le retour des réfugiés, mais les conditions sécuritaires et économiques en Syrie restent incertaines.
Al Sharq (30 janvier 2025) rapporte que Beyrouth tente d’obtenir des garanties internationales pour assurer un retour progressif et sécurisé des déplacés. Cependant, le manque de financements et l’absence d’un plan concret freinent les avancées sur ce dossier. De plus, Ad Diyar (30 janvier 2025) indique que certains partis libanais redoutent une instrumentalisation politique de cette question, craignant que la réintégration forcée des réfugiés dans une Syrie instable ne conduise à une crise humanitaire plus grave encore.
Vers une redéfinition des relations diplomatiques du Liban
Avec la chute d’Assad, le Liban est à un tournant de sa politique étrangère. Trois scénarios se dessinent :
- Un rapprochement progressif avec la Syrie : Si le gouvernement libanais parvient à établir un dialogue constructif avec les nouvelles autorités syriennes, cela pourrait ouvrir la voie à une coopération renforcée en matière de sécurité et d’économie.
- Une dépendance accrue à l’Occident et aux pays du Golfe : En misant sur une normalisation avec Washington et Riyad, le Liban pourrait obtenir une aide financière et diplomatique, mais au prix d’un affaiblissement de ses relations avec l’axe pro-iranien.
- Un statu quo marqué par l’incertitude : Si aucun accord clair n’est trouvé, le Liban pourrait rester piégé entre des alliances conflictuelles, empêchant toute stabilisation durable de sa situation.
Selon Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025), Nawaf Salam devra manœuvrer avec prudence pour éviter que le Liban ne soit encore plus marginalisé sur la scène internationale.
Politique internationale : Un monde en tensions entre crises géopolitiques et recompositions stratégiques
Les répercussions de la chute du régime syrien sur la scène mondiale
La chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024 a provoqué un séisme diplomatique au Moyen-Orient et redistribue les cartes des alliances internationales. Selon Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025), les grandes puissances se repositionnent pour influencer l’avenir de la Syrie.
D’un côté, les États-Unis et l’Union européenne cherchent à stabiliser la transition en soutenant Ahmed al-Charaa, le chef du nouveau gouvernement provisoire syrien. De l’autre, l’Iran et la Russie, malgré la perte d’Assad, tentent de préserver leurs intérêts dans le pays en renforçant leurs positions militaires et économiques. Ad Diyar (30 janvier 2025) rapporte que Moscou, qui a offert l’asile politique à Assad, n’entend pas abandonner complètement son influence en Syrie, notamment via ses bases militaires en Méditerranée.
Les tensions régionales augmentent également autour de la reconstruction syrienne. Al Akhbar (30 janvier 2025) souligne que la Chine exprime un intérêt croissant pour des investissements en Syrie, ce qui pourrait renforcer la compétition avec les puissances occidentales sur le contrôle des ressources et infrastructures stratégiques.
Les tensions États-Unis – Iran : une escalade aux conséquences mondiales
Depuis début 2025, les relations entre Washington et Téhéran sont marquées par une intensification des sanctions économiques et une série d’attaques ciblées. Selon Al Liwa’ (30 janvier 2025), les États-Unis ont renforcé leur présence militaire dans le Golfe persique, notamment pour protéger le trafic maritime contre les actions des Gardiens de la révolution iranienne.
L’Iran, de son côté, adopte une posture plus agressive. Al Sharq (30 janvier 2025) rapporte que Téhéran accélère son programme nucléaire malgré les avertissements des Nations unies et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette montée des tensions pourrait entraîner une nouvelle crise diplomatique majeure, avec la possibilité d’une intervention militaire préventive d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes.
Dans ce contexte, Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) indique que les négociations entre l’Iran et les puissances occidentales sont au point mort, laissant planer le risque d’un affrontement militaire direct dans la région.
L’Europe face à la montée des extrêmes et aux défis économiques
L’Union européenne est confrontée à une montée des tensions politiques internes, marquée par la progression des partis populistes et nationalistes. Ad Diyar (30 janvier 2025) analyse la situation en France, en Allemagne et en Italie, où les forces d’extrême droite gagnent du terrain, alimentées par la crise économique et l’augmentation de l’immigration.
La situation économique reste préoccupante. Al Akhbar (30 janvier 2025) rapporte que l’Allemagne, moteur économique de l’UE, entre dans une récession technique, impactant la stabilité financière du continent. La France et l’Espagne, de leur côté, font face à des vagues de protestations sociales contre l’inflation et les réformes du travail.
L’UE doit également gérer les tensions croissantes avec la Russie, notamment autour du dossier ukrainien. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) indique que les tensions militaires persistent dans l’est de l’Ukraine, où Moscou continue de soutenir les séparatistes pro-russes.
L’Afrique entre instabilité politique et essor économique
Le continent africain connaît un paradoxe frappant entre croissance économique et instabilité politique. D’un côté, Al Sharq (30 janvier 2025) met en avant les performances économiques de pays comme le Kenya, le Rwanda et le Ghana, qui attirent de plus en plus d’investissements étrangers. De l’autre, les coups d’État se multiplient en Afrique de l’Ouest, notamment au Sahel, où les juntes militaires prennent le pouvoir en réaction aux ingérences étrangères.
Le rôle de la Russie en Afrique continue de croître. Al Liwa’ (30 janvier 2025) souligne que le groupe Wagner, bien que restructuré après la mort d’Evgueni Prigojine, reste actif en Centrafrique et au Mali, offrant un soutien militaire aux régimes en place contre les groupes djihadistes et les opposants politiques.
L’Europe et les États-Unis tentent de contrer cette influence, mais Ad Diyar (30 janvier 2025) note que les populations africaines se montrent de plus en plus sceptiques face aux interventions occidentales, jugeant qu’elles ne profitent pas directement au développement local.
L’Asie entre tensions géopolitiques et domination économique
L’Asie est plus que jamais le centre de la compétition entre les États-Unis et la Chine. Al Akhbar (30 janvier 2025) met en avant la montée des tensions en mer de Chine méridionale, où Pékin renforce ses revendications territoriales face aux Philippines et au Vietnam.
Les États-Unis, de leur côté, intensifient leurs alliances militaires avec le Japon, l’Australie et l’Inde, cherchant à contenir l’expansion chinoise. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) rapporte que la rivalité technologique entre Washington et Pékin s’accentue, notamment sur la production de semi-conducteurs et l’intelligence artificielle.
Malgré ces tensions, l’économie chinoise reste dynamique. Al Liwa’ (30 janvier 2025) indique que le PIB de la Chine progresse de 5,2% en 2024, soutenu par des investissements massifs dans les nouvelles technologies et les infrastructures.
Quelles perspectives pour la politique internationale en 2025 ?
Trois grands scénarios se dessinent pour l’année à venir :
- Une escalade des tensions entre les blocs Est et Ouest, avec un risque accru de conflits ouverts en Iran, en Ukraine et en mer de Chine.
- Une stabilisation partielle des conflits, grâce à un retour des négociations diplomatiques entre Washington, Pékin et Moscou.
- Une fragmentation du monde en plusieurs pôles, où des alliances régionales prennent le pas sur les grandes puissances mondiales.
Selon Al Sharq (30 janvier 2025), les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le monde bascule vers une nouvelle ère de conflits ou vers un rééquilibrage diplomatique fragile.
Dernières nouvelles en Syrie et en Israël : entre transition politique et tensions régionales
Une transition politique sous haute tension en Syrie
Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024, la Syrie traverse une phase critique de transition. Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) rapporte que le gouvernement provisoire, dirigé par Ahmed al-Charaa, s’efforce d’instaurer une nouvelle administration après des décennies de pouvoir autoritaire. La mise en place d’un conseil législatif intérimaire a été annoncée le 29 janvier, accompagné de la suspension de la Constitution de 2012 et de la dissolution du Parlement. Cette transition, bien que soutenue par plusieurs puissances occidentales, se heurte à une instabilité sécuritaire persistante et aux ambitions des anciens réseaux pro-Assad.
Al Akhbar (30 janvier 2025) précise que la dissolution de l’armée du régime précédent est en cours, avec une tentative de réorganisation des forces militaires syriennes sous la supervision d’observateurs internationaux. Cette réforme vise à purger l’appareil sécuritaire des éléments loyalistes à Assad et à établir une force nationale unifiée, mais des résistances internes subsistent.
Les défis sécuritaires et le retour de la menace terroriste
Parallèlement aux efforts de transition, la menace djihadiste refait surface en Syrie. Ad Diyar (30 janvier 2025) rapporte que les nouvelles autorités syriennes ont démantelé une cellule affiliée à l’État islamique qui préparait une attaque contre un sanctuaire chiite près de Damas. L’arrestation de plusieurs militants met en évidence la résurgence des réseaux terroristes, favorisée par le vide sécuritaire laissé par la chute d’Assad.
Al Liwa’ (30 janvier 2025) souligne que les provinces d’Idlib et de Deir ez-Zor restent des zones sensibles, où divers groupes armés tentent de consolider leur influence. Le gouvernement provisoire cherche à renforcer sa coopération avec la coalition internationale pour contrer ces menaces, mais l’instabilité politique complique la mise en place d’une réponse coordonnée.
Les tensions entre Israël et la Syrie : une situation explosive
Depuis la chute du régime syrien, Israël a renforcé sa présence militaire sur le plateau du Golan, une zone stratégique historiquement disputée. Al Sharq (30 janvier 2025) rapporte que l’armée israélienne a déployé des unités supplémentaires dans la zone démilitarisée, suscitant une réaction immédiate du gouvernement syrien.
Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) précise que les autorités syriennes ont adressé une requête officielle aux Nations unies pour exiger le retrait des forces israéliennes du territoire, dénonçant une violation de l’accord de désengagement de 1974. Israël, de son côté, justifie cette présence par des impératifs sécuritaires, craignant que le vide laissé par Assad ne soit exploité par des groupes armés pro-iraniens ou djihadistes.
Multiplication des frappes israéliennes en Syrie
Les tensions entre Israël et la Syrie se sont intensifiées avec une série de frappes israéliennes ciblant des positions militaires syriennes et des infrastructures stratégiques. Ad Diyar (30 janvier 2025) indique que le 2 janvier, des avions israéliens ont bombardé une base de l’armée syrienne au sud d’Alep, marquant la première offensive majeure contre le nouveau gouvernement provisoire syrien.
Israël affirme que ces frappes visaient à empêcher le transfert d’armes sophistiquées aux groupes soutenus par l’Iran, notamment le Hezbollah. Al Akhbar (30 janvier 2025) souligne que le Hezbollah, bien que fragilisé par la chute d’Assad, tente de maintenir une présence militaire dans certaines régions syriennes et pourrait chercher à renforcer son dispositif malgré la pression israélienne.
Le rôle des grandes puissances dans la crise syrienne
La transition syrienne est au cœur d’une nouvelle confrontation géopolitique entre les grandes puissances. Al Liwa’(30 janvier 2025) rapporte que les États-Unis et l’Union européenne soutiennent le gouvernement provisoire, lui accordant une assistance financière et logistique pour assurer une transition stable et éviter un effondrement complet de l’État syrien.
Toutefois, Al Sharq Al Awsat (30 janvier 2025) indique que la Russie, bien que privée de son allié Assad, cherche à maintenir une influence en Syrie, notamment en conservant ses bases militaires à Tartous et Hmeimim. Cette présence militaire continue est perçue comme une tentative de garantir une influence stratégique sur la région malgré la fin du régime baasiste.
Quelles perspectives pour la Syrie et Israël ?
L’avenir de la Syrie et les tensions avec Israël restent incertains. Trois scénarios sont envisageables :
- Une stabilisation progressive de la Syrie avec une coopération internationale accrue pour reconstruire le pays et assurer une transition démocratique encadrée.
- Une persistance des tensions et des affrontements militaires avec Israël, notamment autour du Golan et des zones stratégiques.
- Un scénario de chaos, où la Syrie resterait morcelée entre différentes factions, laissant place à une instabilité prolongée et à la montée en puissance des groupes extrémistes.
Selon Al Sharq (30 janvier 2025), les prochains mois seront cruciaux pour définir l’orientation de la Syrie et la gestion de ses relations avec Israël.
Économie : Une crise monétaire aggravée par l’absence de régulation
Une livre libanaise en chute libre face à l’absence de régulation monétaire
La dévaluation de la livre libanaise continue de s’accélérer, creusant davantage la crise économique et sociale que traverse le pays. Nida’ Al Watan (30 janvier 2025) rapporte que le taux de change affiché sur le marché noir est officiellement de 89 700 LBP pour 1 USD. Toutefois, Ad Diyar (30 janvier 2025) souligne que certains analystes et spéculateurs prévoient une montée rapide vers un taux de 150 000 à 170 000 LBP pour 1 USD, en raison du manque de liquidités et de la dégradation continue de la confiance dans la monnaie nationale.
Depuis plusieurs mois, la Banque du Liban (BDL) ne fixe plus de taux de change officiel, laissant place à une fluctuation incontrôlée du marché (Al Sharq Al Awsat, 30 janvier 2025). Cette situation favorise la spéculation, rendant l’économie libanaise encore plus instable et imprévisible.
Un secteur bancaire paralysé et une population piégée
Les restrictions imposées par les banques libanaises depuis 2019 se poursuivent, empêchant les déposants d’accéder à leurs fonds. Al Liwa’ (30 janvier 2025) indique que :
- Les retraits en dollars sont très limités, poussant de nombreux Libanais à convertir leurs fonds en monnaie étrangère via le marché noir.
- Les paiements par carte en devises étrangères sont fortement restreints, affectant les transactions à l’international.
- Les prêts et financements bancaires sont pratiquement inexistants, bloquant tout investissement ou reprise économique.
Face à cette impasse, les Libanais dépendent de plus en plus des bureaux de change et des plateformes de transfert de fonds, ce qui alimente une économie parallèle largement non régulée (Al Sharq, 30 janvier 2025).
Le FMI toujours en attente de réformes structurelles
Les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) sont au point mort, le Liban n’ayant toujours pas appliqué les réformes demandées. Ad Diyar (30 janvier 2025) précise que l’institution conditionne toute aide à une refonte complète du secteur financier, notamment :
- Une restructuration bancaire pour protéger les déposants et assainir le système financier.
- Un plan de stabilisation monétaire, afin de limiter l’inflation et restaurer un minimum de prévisibilité sur les marchés.
- Des mesures contre la corruption et le détournement des fonds publics, problématiques persistantes freinant la confiance des investisseurs.
Cependant, aucun consensus politique ne permet d’avancer sur ces réformes, laissant le pays dans une dérive économique prolongée (Al Akhbar, 30 janvier 2025).
L’économie informelle et la dollarisation progressive
Face à cette crise, une économie parallèle s’organise, avec une dollarisation non officielle de nombreux secteurs. Al Liwa’ (30 janvier 2025) met en évidence plusieurs tendances majeures :
- Les loyers et biens immobiliers sont désormais presque exclusivement fixés en dollars.
- Certains commerces refusent les paiements en livres libanaises, privilégiant les devises étrangères ou les cryptomonnaies.
- Les salaires dans le secteur privé sont de plus en plus indexés sur le dollar, rendant encore plus difficile la survie des travailleurs rémunérés en LBP.
Cette situation renforce les inégalités, laissant une majorité de la population dans une insécurité économique totale (Al Sharq Al Awsat, 30 janvier 2025).
Quel avenir pour l’économie libanaise ?
Les perspectives économiques restent extrêmement sombres, avec plusieurs scénarios envisageables :
- Un effondrement complet de la livre libanaise, avec une hyperinflation incontrôlée et une montée en flèche du marché noir vers les 170 000 LBP/USD redoutés par certains experts.
- Une dollarisation partielle ou totale de l’économie, rendant la livre obsolète pour de nombreuses transactions.
- Un accord tardif avec le FMI, qui pourrait permettre une stabilisation progressive, mais au prix de réformes drastiques.
Selon Al Sharq (30 janvier 2025), le Liban doit agir rapidement pour éviter un basculement dans un chaos économique encore plus profond.
Focus: Vers une montée du dollar à 170 000 LBP ? Entre spéculation et crise monétaire
Une livre libanaise en chute libre
Depuis la fin de 2024, la livre libanaise subit une dévaluation continue, creusant encore davantage la crise économique et sociale. Nida’ Al Watan (30 janvier 2025) rapporte que le taux de change affiché sur le marché noir est actuellement de 89 700 LBP pour 1 USD, mais certains analystes craignent une montée rapide vers 150 000, voire 170 000 LBP pour 1 USD en raison de l’absence totale de contrôle monétaire.
La Banque du Liban (BDL) n’impose plus de taux officiel, laissant le marché noir dicter la valeur de la monnaie nationale. Cette situation entraîne une perte de confiance dans la livre libanaise, avec une augmentation massive des transactions en dollars dans l’économie locale (Al Sharq Al Awsat, 30 janvier 2025).
Pourquoi certains estiment que le dollar atteindra 170 000 LBP ?
Plusieurs facteurs alimentent les prévisions pessimistes d’une dévaluation encore plus forte de la livre libanaise.
- L’absence de régulation monétaire
Avec une banque centrale qui n’intervient plus sur le marché des changes, la livre libanaise est soumise à la loi de l’offre et de la demande, ce qui favorise la spéculation (Ad Diyar, 30 janvier 2025). - Une inflation incontrôlée
Les prix des biens de consommation explosent. Al Akhbar (30 janvier 2025) note que l’inflation dépasse les 250% sur un an, ce qui pousse les commerçants à indexer leurs prix sur le dollar, accélérant encore la perte de valeur de la monnaie nationale. - La fuite des capitaux et la dollarisation de facto
Avec un système bancaire en faillite et des restrictions drastiques sur les retraits en devises étrangères, les Libanais se tournent vers les bureaux de change informels et les transactions en cash. Al Liwa’ (30 janvier 2025) indique que plus de 70% des transactions quotidiennes se font désormais en dollars, accentuant la pression sur la livre libanaise.
Une prévision exagérée ou un scénario probable ?
Si certains experts estiment que la livre pourrait chuter à 170 000 LBP/USD, d’autres jugent ce scénario exagéré.
- Un ralentissement de la dépréciation est possible si le Liban parvient à conclure un accord avec le FMI et à stabiliser son système financier.
- L’offre de dollars sur le marché noir est limitée, ce qui pourrait empêcher une flambée aussi rapide du taux de change.
- Les aides internationales temporisent la chute, notamment via les programmes de financement des institutions humanitaires.
Cependant, Al Sharq (30 janvier 2025) souligne que sans intervention rapide, une hyperinflation incontrôlée pourrait pousser la livre à des niveaux encore plus élevés que les prévisions actuelles.
Quelles solutions pour éviter un effondrement total ?
Les économistes recommandent plusieurs mesures pour limiter la chute de la livre libanaise :
- Réintroduire un mécanisme de régulation monétaire, afin de réduire la volatilité des taux de change.
- Contrôler les flux de capitaux, pour éviter une fuite massive des devises hors du pays.
- Stabiliser le secteur bancaire, en garantissant un accès plus souple aux devises étrangères pour éviter la spéculation.
- Relancer les négociations avec le FMI, pour sécuriser une aide financière permettant de restaurer la confiance des marchés.
Ad Diyar (30 janvier 2025) indique que sans mesures concrètes, le scénario de la livre à 170 000 LBP pourrait devenir une réalité dans les mois à venir.
Justice : blocages judiciaires et absence de réformes
L’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth : une impasse judiciaire
Selon Al Joumhouriyat (30 janvier 2025), l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth demeure totalement bloquée. Les magistrats en charge du dossier se heurtent à des interférences politiques et administratives qui entravent le bon déroulement de l’enquête. Malgré les pressions exercées par les familles des victimes, aucune avancée significative n’a été enregistrée depuis plusieurs mois. Les juges saisis du dossier font face à des obstacles institutionnels majeurs, et l’absence de soutien des autorités aggrave la crise judiciaire.
Affaires de corruption : aucune issue judiciaire
D’après Al Akhbar (30 janvier 2025), plusieurs enquêtes visant des personnalités influentes du monde politique et bancaire sont au point mort. Les recours abusifs et les procédures dilatoires permettent aux suspects d’échapper aux poursuites. Aucune condamnation majeure n’a été prononcée, ce qui alimente un climat d’impunité et renforce la méfiance du public envers la justice. Les juges spécialisés dans les affaires économiques et financières sont soumis à d’intenses pressions, rendant difficile toute avancée concrète.
Le bras de fer entre la justice et les banques
Selon Ad Diyar (30 janvier 2025), les tribunaux sont engagés dans un affrontement direct avec le secteur bancaire. Plusieurs décisions de justice visant à protéger les déposants se heurtent à l’influence des institutions financières, qui parviennent à contourner les injonctions judiciaires grâce à leurs appuis politiques. Des juges ont tenté de bloquer certaines transactions suspectes, mais leurs décisions ont été contrecarrées par des recours juridiques déposés par les banques. Cette situation compromet les efforts pour rétablir un minimum de transparence financière.
L’ingérence politique dans la nomination des magistrats
D’après Al Sharq (30 janvier 2025), la question de l’indépendance de la justice reste une problématique centrale. Les nominations de magistrats sont régulièrement soumises à des marchandages politiques, ce qui empêche l’émergence d’un pouvoir judiciaire autonome. Des magistrats qui tentent d’agir en toute indépendance sont souvent écartés ou mis sous pression, ce qui entrave toute possibilité de réformes judiciaires. L’absence d’un cadre légal clair garantissant l’autonomie de la justice perpétue une situation où les décisions judiciaires sont dictées par des considérations partisanes.
Société : L’aggravation de la crise sociale et les défis du quotidien
Les Libanais face à une détérioration rapide de leurs conditions de vie
D’après Al Akhbar (30 janvier 2025), la crise économique continue d’affecter durement les conditions de vie de la population. Le coût de la vie a explosé, rendant difficile l’accès aux biens de première nécessité. Les pénuries de carburant et d’électricité persistent, et les familles les plus vulnérables se retrouvent dans une situation précaire. Le gouvernement n’a toujours pas présenté de plan efficace pour améliorer la situation, ce qui nourrit le mécontentement et alimente un climat de frustration sociale.
Un exode massif de la jeunesse libanaise
Selon Al Joumhouriyat (30 janvier 2025), de nombreux jeunes Libanais quittent le pays à la recherche d’un avenir meilleur, laissant le Liban sans main-d’œuvre qualifiée dans plusieurs secteurs essentiels. Le manque de perspectives économiques, l’instabilité politique et l’absence de réformes réelles sont les principales raisons de cette fuite des talents. Le phénomène touche particulièrement les secteurs médicaux, technologiques et éducatifs, mettant en péril l’avenir du pays.
Les services publics en état de délabrement
D’après Ad Diyar (30 janvier 2025), la situation des services publics se dégrade rapidement. Les écoles publiques fonctionnent difficilement en raison du manque de ressources, et les hôpitaux sont au bord de l’effondrement. Les médecins et le personnel soignant quittent massivement le pays, aggravant la pénurie de soins médicaux. Les coupures d’électricité limitent l’accès aux services de base, et l’État peine à fournir une solution viable aux citoyens.
L’augmentation de la criminalité et des tensions sociales
D’après Al Sharq (30 janvier 2025), l’explosion de la pauvreté et le manque de perspectives économiques contribuent à la hausse de la criminalité. Les forces de sécurité sont dépassées et les quartiers les plus défavorisés voient une augmentation des actes de violence et des vols. Les tensions communautaires augmentent, et certains craignent une montée des conflits internes si la situation continue de s’aggraver.
Une solidarité qui se maintient malgré la crise
Malgré la gravité de la situation, les réseaux de solidarité restent actifs, selon Al Liwa’ (30 janvier 2025). Les ONG et la diaspora libanaise jouent un rôle crucial en fournissant une aide alimentaire, médicale et éducative aux populations les plus touchées. Cependant, cette aide reste insuffisante face à l’ampleur de la crise. Les Libanais continuent de faire preuve de résilience, mais beaucoup perdent espoir en l’avenir du paysa
Culture : Entre crise et dynamisme artistique
Un secteur culturel fragilisé par la crise économique
Selon Al Akhbar (30 janvier 2025), le secteur culturel libanais continue de souffrir des conséquences de la crise économique. Les financements publics et privés pour les événements culturels se font de plus en plus rares, ce qui pousse de nombreuses institutions à réduire leurs activités ou à fermer leurs portes. Les artistes peinent à poursuivre leurs projets, et les productions locales rencontrent des difficultés pour obtenir des financements.
La résurgence du cinéma indépendant au Liban
D’après Al 3arabi AL Jadid (30 janvier 2025), le cinéma indépendant tente de se maintenir malgré un manque de ressources et un accès limité aux salles de projection. Des initiatives locales cherchent à revitaliser le secteur en organisant des projections alternatives et en favorisant les collaborations internationales. Un projet de cinéma mobile a été lancé pour permettre aux habitants des régions les plus touchées par la crise d’accéder à des projections gratuites en plein air, une initiative saluée par les amateurs de culture.
Les festivals artistiques tentent de survivre
Selon Ad Diyar (30 janvier 2025), plusieurs festivals ont été reportés ou annulés en raison du manque de financements. Cependant, quelques événements résistent, comme le festival de musique contemporaine qui s’est tenu à Beyrouth malgré des moyens limités. L’engagement des organisateurs et le soutien de partenaires internationaux ont permis d’assurer la tenue de certaines manifestations culturelles, bien que leur ampleur soit réduite par rapport aux années précédentes.
La scène théâtrale face aux défis économiques
D’après Al Sharq AL Awsat (30 janvier 2025), les productions théâtrales souffrent particulièrement de la crise, les compagnies ayant du mal à financer leurs spectacles et à attirer un public touché par la crise économique. Certains théâtres tentent de s’adapter en proposant des tarifs réduits et des représentations en plein air, mais cela ne suffit pas à compenser les pertes liées à la baisse de fréquentation.
Les artistes libanais en quête d’opportunités à l’étranger
Selon Al Liwa’ (30 janvier 2025), de nombreux artistes libanais cherchent à exporter leur art à l’international en raison du manque de perspectives locales. Plusieurs galeries d’art et festivals étrangers accueillent des expositions d’artistes libanais, offrant une visibilité nouvelle à leurs œuvres. Cette internationalisation est perçue comme une bouée de sauvetage pour un secteur en difficulté, mais elle pose aussi la question de la fuite des talents et de l’appauvrissement culturel local.
Événements artistiques en cours
- Festival du Livre Africain à Marrakech (jusqu’au 2 février 2025) : Ce festival réunit plus de 40 auteurs africains et vise à promouvoir la diversité littéraire du continent.
- Exposition de sculptures de Nathan Doss au Zamalek Art Gallery (jusqu’au 10 février 2025) : L’exposition explore la symbolique de la sagesse à travers 15 sculptures en granite, basalte, bronze et verre.
- Festival du film palestinien « Mahragan Al Awda » : Cette 9ᵉ édition s’étend cette année à plus de 15 pays, dont des projections en Europe et aux États-Unis.
- Spectacle « Niran Al Anadol » (Les Feux de l’Anatolie) au Caire et à Charm el-Cheikh (du 29 janvier au 3 février 2025) : Ce spectacle de danse met en avant le folklore turc à travers une performance rythmée et colorée.
- Réouverture du cinéma « Royal » à Beyrouth et lancement de la pièce « Wa Hayatak A Beirut » (jusqu’au 2 février 2025) : Un projet visant à redonner vie à cet espace culturel historique tout en conservant son authenticité.
Sport : Performances et enjeux du moment
Le football libanais face à de nouveaux défis
Selon Al Liwa’ (30 janvier 2025), le football libanais traverse une période de transition marquée par des tensions internes et des défis économiques. Le championnat local peine à attirer des financements, ce qui freine le développement des clubs. Les infrastructures sportives restent sous-développées, et les joueurs professionnels dénoncent un manque de soutien financier et logistique. Malgré ces défis, certaines équipes parviennent à se démarquer et à rivaliser sur la scène régionale.
L’équipe nationale libanaise en quête de qualification
D’après Ad Diyar (30 janvier 2025), la sélection nationale libanaise poursuit sa préparation pour les prochaines qualifications aux compétitions internationales. Malgré les difficultés financières et le manque de stabilité du football local, les joueurs affichent une détermination sans faille. Le staff technique tente de renforcer l’équipe en intégrant de jeunes talents évoluant dans des championnats étrangers.
La NBA et les performances des joueurs internationaux
D’après Al 3arabi AL Jadid (30 janvier 2025), le joueur Tyrese Maxey a réalisé une performance impressionnante en marquant 43 points pour les Philadelphia 76ers contre les Los Angeles Lakers. Ce match s’inscrit dans une série de performances remarquées dans la NBA, où plusieurs joueurs internationaux se démarquent par leur niveau de jeu élevé. L’impact des blessures sur les résultats des équipes est également souligné, notamment avec l’absence prolongée de Joel Embiid.
Le retour de Neymar à Santos, un événement majeur
Selon Al 3arabi AL Jadid (30 janvier 2025), le joueur brésilien Neymar a annoncé son retour au club de Santos après 12 ans passés en Europe. Ce transfert marque un tournant dans sa carrière et un retour aux sources salué par ses supporters. Le président du club, Marcelo Teixeira, a déclaré que cette décision était motivée par la volonté du joueur de retrouver ses racines et de contribuer au développement du football brésilien.
Les compétitions européennes en plein enjeu décisif
Selon Al Sharq AL Awsat (30 janvier 2025), les équipes européennes s’affrontent dans des rencontres cruciales pour leur qualification en phase finale des compétitions continentales. Des clubs comme Manchester United, Tottenham, et Porto jouent des matchs décisifs pour accéder aux huitièmes de finale de l’Europa League. Les enjeux sont élevés, et les confrontations sont marquées par une forte intensité.
International : Tensions géopolitiques et réalignements stratégiques
La guerre en Ukraine : blocages diplomatiques et tensions militaires
Selon Al 3arabi AL Jadid (30 janvier 2025), le président russe Vladimir Poutine a réitéré son refus de négocier avec Volodymyr Zelensky, affirmant que toute discussion devait se faire avec des interlocuteurs plus pragmatiques. L’Ukraine continue de recevoir un soutien militaire croissant de l’Occident, malgré les pressions russes pour limiter ces livraisons.
L’escalade des tensions entre Israël et ses voisins
D’après Al Sharq AL Awsat (30 janvier 2025), Israël renforce sa présence militaire dans le sud du Liban, affirmant ne pas pouvoir ignorer la menace du Hezbollah. Des incursions israéliennes récurrentes dans l’espace aérien libanais ont été signalées, accentuant le risque d’une confrontation militaire à grande échelle.
L’Asie du Sud-Est face aux pressions sino-américaines
Selon Al 3arabi AL Jadid (30 janvier 2025), les pays de l’ASEAN tentent de maintenir une position neutre face aux tensions croissantes entre la Chine et les États-Unis. Les différends en mer de Chine méridionale restent une source majeure de frictions diplomatiques, obligeant certains États à renforcer leurs alliances stratégiques.
L’Europe divisée face aux ambitions américaines
D’après Al Sharq AL Awsat (30 janvier 2025), les déclarations du président Donald Trump sur un éventuel retrait des États-Unis de l’OTAN inquiètent les dirigeants européens. Le Danemark cherche activement le soutien de ses partenaires pour protéger la souveraineté de son territoire en Arctique, alors que Washington multiplie les signaux d’un repositionnement stratégique.
La situation politique en Afrique : tensions et incertitudes
Selon Al Sharq AL Awsat (30 janvier 2025), les affrontements armés en République démocratique du Congo ont conduit à une condamnation unanime du Conseil de sécurité des Nations unies. L’instabilité persistante dans la région menace les efforts de pacification, et plusieurs ONG alertent sur une crise humanitaire majeure en cours.