Je constate que tous les prétendants au poste de Chef du gouvernement libanais sont éliminés à tour de rôle sous divers prétextes soit qu’ils n’ont pas l’appui de M. Saad Hariri soit qu’ils n’ont pas l’appui du Mufti de la République ni celui des trois anciens Chefs de gouvernement. 

M. Samir Khatib, dernier prétendant au poste de Chef de gouvernement, ne peut avoir l’appui du Hezbollah pour la simple raison qu’il est le poulain de l’Égypte et de l’Arabie Saoudite, deux pays en désaccord avec le Hezbollah. A mon avis, il n’a aucune chance d’être nommé sauf imprévu de dernière minute. 

Quant à M. Hariri, il insiste pour qu’il y ait des consultations parlementaires obligatoires à la fin desquelles le nom du futur Chef du gouvernement sera connu. Et comme le Chef de l’État, le Président de l’Assemblée, Hezbollah et leurs alliés sont pour la nomination de M. Hariri, il est sûr qu’il sera nommé à ce poste. 

Des négociations s’ensuivront. La situation déplorable de l’économie libanaise, l’envolée du dollar, la famine qui pointe le nez, tout cela obligera les protagonistes à trouver un terrain d’entente où il n’y aura ni vainqueur ni vaincu. Il ne faut pas oublier que nous sommes au Liban. 

Le prochain gouvernement sera formé par M. Hariri avec le consentement de tous les partis politiques et des Révolutionnaires qui verraient leurs doléances satisfaites. La crise commencerait à s’apaiser avec l’aide financière des pays arabes, de l’Europe et des États-Unis sans oublier d’autres sources dont M. Hariri a le seul secret. 

Ce scénario n’est qu’une vision de mon imagination. Il se peut qu’il se réalise. Il se peut qu’il ne soit qu’utopie. A mon avis, c’est l’une des éventuelles solutions pour sortir de la crise qui étouffe le peuple libanais.

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