Le quotidien koweïtien al-Anbaa note que les manifestants libanais pourraient former un gouvernement fantôme pour gérer les affaires du mouvement populaire si le président Michel Aoun ne parvenait pas à engager les consultations parlementaires contraignantes d’ici la fin de cette semaine

Cette organe n’aurait pas de président et pourrait devenir le porte-parole du mouvement pour négocier avec les autorités et les parties politiques. Il pourrait ainsi être la réponse aux demandes de dialogue des autorités politiques avec le mouvement de protestation.

Pour rappel, d’importantes manifestations ont lieu au Liban depuis la nuit du 17 au 18 octobre. Les manifestations dénoncent la classe politique qu’ils accusent de corruption et d’avoir mené le Liban à la quasi-faillite financière avec un taux d’endettement de 150% du PIB.

Le Liban reste sans gouvernement depuis la démission du Premier Ministre Saad Hariri, le 29 octobre 2019.

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