Le dirigeant des Forces Libanaises Samir Geagea s’en est vivement pris au Courant Patriotique Libre suite à la perquisition des bureaux de l’agent de change Michel Mecattaf qui s’était présenté sous l’étiquette de ce parti lors des élections législatives de 2018.

Le CPL a introduit de nouveaux concepts dans le dictionnaire de la politique au Liban, sous couvert de la protection des droits des chrétiens en mentant, en attaquant et en vandalisant des entreprises privées à Awkar. La lutte contre la corruption est de dissimuler les coupables en matière d’électricité, de télécommunications, de douanes, de franchissement illégal des frontières et de clientélisme dans les administrations d’État
Les dépôts du peuple se sont entre-temps avérés être à la société Mecattaf et non aux banques, qui les ont prêtés à l’État qui les a gaspillés et les gaspille toujours avec la corruption, le favoritisme et les commissions dans les appels d’offres

Le dirigeant des FL a ensuite comparé les évènements actuels à ceux qui avaient lieu en Allemagne dans les années 1930, alors que les nazis “effectuaient des opérations de diversion, en attaquant des institutions ou en agressant contre des propriétés privées et des individus sous prétexte de lutter contre la corruption – tout cela pour détourner l’attention des problèmes essentiels et réels du pays et dissimuler les vrais criminels et leur façon de gérer les choses”

Samir Geagea estime que ces méthodes aggravent la situation de crise que traverse le Liban, avant d’appeler à la démission du parlement “pour permettre aux Libanais d’exprimer leur opinion et de choisir une nouvelle majorité parlementaire”.

Pour rappel, la juge Ghada Aoun a procédé à plusieurs descentes aux bureaux de Michel Mecattaf dans le Awkar, dans le cadre d’une enquête portant sur la manipulation du cours de la livre libanaise. Dans cette même affaire, serait impliqué le PDG de la SGBL, ancien proche de Samir Geagea mais aujourd’hui en désaccord avec lui et le gouverneur de la Banque du Liban lui-même Riad Salamé.

Michel Mecattaf a indiqué être prêt à fournir tous les documents demandés et a appelé l’armée et les forces de sécurité à intervenir afin de protéger ses bureaux. Il a également rappelé son appartenance au 14 Mars et estimé que les accusations à son encontre sont politiques.

Le gouverneur de la Banque du Liban, considéré comme un proche de la famille Hariri puisque arrivé à la tête de la Banque Centrale en même temps que l’accession au poste de premier ministre de Rafic Hariri, père de Saad Hariri, en 1993, est très largement critiqué pour les opérations d’ingénierie financière conduites ces dernières années et qui auraient aggravé la crise financière actuelle. Il est également accusé par la justice suisse pour détournement de fonds publics. Celle-ci a d’ailleurs annoncé le gel de ses avoirs.

Pour rappel, la juge Ghada Aoun enquêterait sur plusieurs dossiers sensibles mettant en cause un ancien premier ministre Nagib Mikati, des anciens ministres ou encore le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, également un proche de Saad Hariri. Elle s’est vu être officiellement retiré l’affaire par le Conseil Suprême de la Magistrature à la demande du procureur de la République Ghassan Oweidat, également un proche de Saad Hariri.

Le procureur de la république avait déjà par le passé demandé au Conseil suprême de la magistrature a demandé des mesures disciplinaires à l’encontre à de la magistrate.

1 COMMENTAIRE

  1. Monsieur le faux Dr. Geagea,

    Les nazis pratiquaient aussi les assassinats politiques. Vous connaissez ça?
    Probablement mieux que la médecine.

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