À l’issue d’une réunion du bloc parlementaire du Hezbollah sous la présidence de Mohammed Raad, le mouvement chiite estime que les consultations entre le premier ministre désigné Saad Hariri et la Présidence de la République ne constituent pas un luxe mais un élément naturel et une nécessité constitutionnelle pour former un nouveau gouvernement, rappelant l’urgence actuelle face à la détérioration de la situation économique.

La mise en vigueur des lois de réforme approuvées par la Chambre des représentants aurait un impact positif sur le renforcement de la stabilité et le rétablissement de la confiance des citoyens dans leur État, ses institutions et ses systèmes, note le Hezbollah, qui a également abordé la polémique actuelle suite aux perquisitions menées par la juge Ghada Aoun du bureau d’un agent de change.

Les parlementaires estiment que la confusion judiciaire actuelle n’est pas à la hauteur des attentes de la population qui “parie sur un système judiciaire qui élimine les griefs, établit la justice et poursuit les auteurs”. Le mouvement chiite appelle par conséquent à punir les responsables des vols, de la corruption et de la manipulation du cours de la livre libanaise.

Il faut protéger la justice et combattre les fraudes, indiquent les députés.

Au sujet de la démarcation des zones maritimes exclusives et des négociations avec Israël, le mouvement chiite estime que celles-ci relèvent de la responsabilité de l’État et de ses institutions chargées de fixer les coordonnées qui définissent les points frontaliers et l’espace souverain du Liban. La Résistance est attachée aux frontières établies par l’Etat avec les Nations-Unies, concluent-ils à ce sujet.

Enfin au sujet du programme de subvention à l’achat des produits de première nécessité qui devrait prochainement levé faute de financement, le Hezbollah appelle à l’amélioration d’un soutien aux populations les plus vulnérables et à l’arrêt de la contrebande par des mesures effectives et le maintien des réserves obligatoires de la BdL.

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