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Israël s’apprête à proclamer un cessez-le-feu avec le Liban : une conférence de presse prévue à 18 heures

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Israël devrait annoncer un cessez-le-feu avec le Liban lors d’une conférence de presse cruciale prévue à 18 heures aujourd’hui. Cette décision, attendue depuis plusieurs jours, marque une étape décisive après plus d’un an de conflit intense entre Israël et le Hezbollah. Une conférence similaire devrait être tenue côté libanais sauf surprise de dernière minute.

Le 7 octobre 2023 : une attaque majeure à Gaza déclenche une escalade régionale

Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une offensive sans précédent depuis la bande de Gaza, marquant une intensification significative du conflit israélo-palestinien. Des milliers de roquettes ont été tirées vers Israël, accompagnées d’infiltrations armées dans des zones proches de Gaza, causant des centaines de morts et de blessés.

En solidarité avec Gaza, le Hezbollah a multiplié les déclarations de soutien et intensifié les échanges de tirs avec Israël le long de la frontière nord. Ces actions ont rapidement transformé une crise locale en une confrontation régionale, mobilisant les efforts diplomatiques mondiaux pour contenir l’escalade.

27 septembre 2024 : l’assassinat de Hassan Nasrallah, un tournant décisif

Le 27 septembre 2024, Israël a frappé un coup stratégique en éliminant Hassan Nasrallah, le leader emblématique du Hezbollah, lors d’une attaque aérienne ciblée à Beyrouth. Cette opération, perçue comme un coup majeur contre l’organisation chiite, a déclenché des représailles immédiates. Le Hezbollah a intensifié ses frappes contre le nord d’Israël, visant des villes telles que Kiryat Shmona et Haïfa.

L’assassinat de Nasrallah a exacerbé les tensions régionales et a mis à l’épreuve la résilience du Hezbollah, dont la hiérarchie a été perturbée par la perte de son leader historique. L’organisation a néanmoins poursuivi ses opérations, consolidant ses positions dans le sud du Liban malgré les frappes israéliennes continues.

1er octobre 2024 : lancement d’une opération terrestre israélienne au Liban

Le 1er octobre 2024, Israël a lancé une offensive terrestre de grande envergure dans le sud du Liban. Cette opération, officiellement destinée à neutraliser les infrastructures militaires du Hezbollah, a ciblé des bastions stratégiques tels que Nabatiyeh, Bent Jbeil et Baalbek. Les affrontements au sol se sont accompagnés de bombardements intensifs, causant des pertes importantes parmi les civils libanais.

Les Nations Unies ont rapidement dénoncé l’impact humanitaire de cette opération, soulignant le déplacement de plus de 300 000 personnes et la destruction massive des infrastructures civiles. Malgré ces critiques, Israël a maintenu que ses actions visaient à assurer la sécurité de ses citoyens face aux tirs de roquettes incessants.

Les efforts diplomatiques pour une trêve

Depuis le début de novembre 2024, les pressions internationales pour mettre fin au conflit se sont intensifiées. Les États-Unis, via leur émissaire Amos Hochstein, et la France, sous la direction d’Emmanuel Macron, ont joué un rôle clé dans la médiation. Les discussions ont abouti à un projet d’accord basé sur la résolution 1701 des Nations Unies, déjà adoptée en 2006, mais jamais pleinement appliquée.

L’accord inclut plusieurs points clés :

  • Un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah.
  • Un retrait progressif des troupes israéliennes du sud du Liban.
  • Un déploiement renforcé de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban) pour surveiller la frontière.
  • Des garanties internationales pour empêcher toute reprise des hostilités.

Les défis internes en Israël et au Liban

En Israël, le cabinet sécuritaire, dirigé par Benjamin Netanyahu, a dû surmonter des divisions internes avant d’approuver ce cessez-le-feu. Tandis que certains membres du gouvernement, notamment le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, exprimaient des réserves sur l’accord, d’autres soulignaient l’urgence de mettre fin à un conflit prolongé qui épuisait les ressources du pays.

Au Liban, le gouvernement par intérim de Najib Mikati fait face à des défis colossaux. Outre la reconstruction des zones dévastées, il doit gérer une crise humanitaire sans précédent, aggravée par l’effondrement économique du pays. Les tensions politiques internes, exacerbées par la guerre, compliquent encore la situation, le Hezbollah restant une force incontournable mais controversée sur la scène nationale.

Les implications régionales

L’annonce de ce cessez-le-feu pourrait avoir des répercussions significatives dans toute la région. L’Iran, principal soutien du Hezbollah, surveille de près les termes de l’accord, cherchant à préserver son influence au Liban. Parallèlement, les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, espèrent que cette trêve ouvrira la voie à une stabilisation durable, permettant de relancer leurs investissements dans le pays.

La Chine et la Russie, tout en appelant à une désescalade, cherchent à tirer parti de ce contexte pour renforcer leur position stratégique au Moyen-Orient. Moscou, en particulier, pourrait utiliser cet accord comme une opportunité pour accroître sa médiation dans la région, à l’instar de son rôle en Syrie.

Une conférence de presse attendue avec impatience

La conférence de presse prévue à 18 heures devrait officialiser ces accords, marquant une étape cruciale dans la gestion de cette crise. Les détails sur les termes exacts du cessez-le-feu, les mécanismes de mise en œuvre et les garanties offertes seront scrutés de près par la communauté internationale et les médias.

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