Le Ministre des Affaires Etrangères Gébran Bassil s'exprimant devant le Parlement. Crédit Photo: Parlement Libanais
Le Ministre des Affaires Etrangères Gébran Bassil s'exprimant devant le Parlement. Crédit Photo: Parlement Libanais

Le Président du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil a indiqué ne pas désirer devenir Président de la République mais de lutter contre la corruption.

Commentant précédemment les controverses sur les projets de barrages au niveau des localités de Bisri et d’Awali, il s’agirait de deux projets concomitants, pour lesquels le Liban a déjà déboursé 500 millions de dollars, dont 355 millions de dollars pour acquérir les terrains.

Il a accusé les détracteurs du barrage de Bisri d’utiliser l’instrument de la calomnie politique, ces derniers disposant d’un entrepreneur qui pourrait alors reprendre le projet de barrage. Gébran Bassil a souligné que les habitants de Bisri bénéficieront de ce projet, qui sera tout de même achevé.

Abordant le dossier de la crise économique, le dirigeant du CPL indique ne pas souhaiter devenir président de la République mais lutter contre la corruption, appelant chacun à contribuer au sauvetage du Pays des Cèdres.

Sur les négociations en cours avec le FMI et la controverse sur un recours aux pays à l’est du Liban comme alternative possible, “nous ne voulons pas tourner le dos à l’ouest, nous voulons que le Liban reste équilibré et cultivé dans son est, et interagisse avec son environnement, mais avec un visage tourné vers l’ouest”, estime-t-il. Il a également souligné que la question monétaire est du ressort de la Banque du Liban et non des autorités politiques elles-même.

Par ailleurs, Gébran Bassil a souligné son soutien au gouvernement actuel, “tant que l’alternative n’est pas disponible et tant qu’elle est mise en œuvre”. 

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