Après une longue attente et un processus de négociation difficile, le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, a enfin dévoilé la composition du nouveau gouvernement depuis le palais de Baabda. Cette annonce marque une étape cruciale dans la stabilisation politique et la relance des réformes tant attendues.
Une équipe gouvernementale diversifiée
Le nouveau gouvernement comprend une équipe de ministres issus de divers horizons politiques et professionnels. L’objectif affiché est d’apporter des compétences adaptées aux défis actuels et de répondre aux attentes de la population.
Voici la liste des ministres et leurs attributions :
- Vice-Premier ministre : Tarek Mitri
- Ministre de la Défense : Michel Menassa
- Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés : Youssef Raji
- Ministre des Télécommunications : Charles El-Hajj
- Ministre de l’Énergie et de l’Eau : Joseph Sadi
- Ministre de l’Intérieur : Ahmad Al-Hajjar
- Ministre de la Justice : Adel Nassar
- Ministre des Finances : Yassine Jaber
- Ministre de la Santé publique : Rakan Nasreddine
- Ministre de la Culture : Ghassan Salamé
- Ministre de l’Industrie : Joe Issa El-Khoury
- Ministre de l’Économie et du Commerce : Amer Al-Bassat
- Ministre de l’Agriculture : Nizar Hani
- Ministre de l’Information : Paul Morcos
- Ministre des Affaires sociales : Haneen Al-Sayed
- Ministre des Travaux publics et des Transports : Fayez Rassamni
- Ministre des Déplacés : Kamal Chahadeh (Ministre d’État aux Affaires technologiques)
- Ministre du Travail : Mohammad Haidar
- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Nora Berqadarian
- Ministre du Tourisme : Laura Al-Khazen Lahoud
- Ministre du Développement administratif : Fadi Makki
- Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur : Rima Karame
- Ministre de l’Environnement : Tamara Al-Zein
Une nouvelle ère politique ?
Cette nomination intervient dans un contexte de crise économique et sociale sans précédent. Les attentes envers ce gouvernement sont considérables, notamment en matière de réformes économiques, de lutte contre la corruption et de relance des infrastructures.
L’annonce de Nawaf Salam a été accueillie avec des réactions contrastées. Si certains espèrent que cette équipe saura mener le pays vers une reprise, d’autres expriment des doutes quant à la capacité du gouvernement à surmonter les obstacles institutionnels et politiques.
Les prochains défis
Les principales priorités de ce gouvernement seront la stabilisation monétaire, la restructuration de la dette, la réforme du secteur énergétique et l’amélioration des services publics. La confiance des citoyens et de la communauté internationale sera un enjeu majeur pour garantir l’efficacité des réformes.
Reste à voir comment cette nouvelle équipe ministérielle pourra traduire ses engagements en actions concrètes et répondre aux nombreuses attentes des Libanais.