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Le pourcentage de participation de la communauté sunnite libanaise basée à l’étranger n’a atteint que 35% et que celui-ci aurait été encore plus faible en Arabie saoudite, en dépit des pressions et interventions des partis politiques et plus précisément des forces libanaises. La faiblesse de ce pourcentage aurait surpris l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban Walid Al-Bukhari, qui est personnellement intervenu à Beyrouth, dans l’Iqlim al-Kharoub et dans la Békaa dans le cadre du scrutin qui aura lieu localement le 15 mai prochain et dans la crainte d’une répétition de ce scénario.

Par ailleurs, face à cette mobilisation du diplomate, des rassemblements en soutien à l’ancien premier ministre Saad Hariri pourraient être organisés ces prochains jours confirmant le boycott des élections législatives. Pour rappel, l’Arabie saoudite et plus précisément son prince héritier Mohammed Ben Salmane avait forcé celui-ci à se retirer de la vie politique au prétexte qu’il avait adopté une attitude modérée face au Hezbollah.

Ce boycott pourrait ainsi amener à des répercutions négatives sur le plan électoral avec la montée en puissance des candidats soutenus par le Hezbollah, le mouvement Amal et le Courant Patriotique Libre au détriment des listes parrainées par l’ancien premier ministre Fouad Saniora et à celles des forces libanaises ou du PSP.

Certains dirigeants saoudiens liés à Bandar Ben Sultan pourraient tenir Samir Geagea comme responsable de l’échec de mobilisation de la rue sunnite en raison d’une part de son historique lié à la guerre civile mais également en raison de son opposition constante à Saad Hariri depuis l’affaire de son kidnapping où il avait déjà jugé nécessaire à ce qu’il démissionne.

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