samedi, novembre 15, 2025

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Revue de presse du 10/10/25: cessez-le-feu à Gaza, effets régionaux et échos au Liban

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Le 10 octobre 2025, Al Sharq Al Awsat rapporte que des capitales arabes et européennes saluent l’entrée en vigueur de la première phase du plan présenté par Donald Trump pour arrêter la guerre à Gaza, réduire la souffrance humanitaire, et ouvrir une voie vers un règlement sur la base de deux États, avec mention explicite des rôles de l’Arabie saoudite, du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie. Al Sharq Al Awsat précise aussi l’appui du Conseil de coopération du Golfe, de la Commission européenne et du secrétaire général des Nations unies, ainsi que l’articulation avec « l’Annonce de New York » et la réunion de Paris sur l’après-guerre. 10 octobre 2025. 

Selon l’édition du 10 octobre 2025 d’Al Sharq, le calendrier opérationnel s’affine avec une cérémonie d’échange de captifs supervisée par Le Caire, Doha, Washington et Ankara, l’augmentation quotidienne des convois d’aide, et l’annonce d’un déplacement de Donald Trump dans la région pour suivre l’exécution, tandis qu’un dirigeant du mouvement Hamas détaille un premier lot de libérations. Ces éléments décrivent une mise en œuvre graduelle, adossée à une médiation multilatérale. 10 octobre 2025. 

Al Sharq Al Awsat titre, le 10 octobre 2025, sur une atmosphère de liesse à Gaza après l’annonce de l’accord de cessez-le-feu, évoquant un projet de signature à Charm el-Cheikh et la volonté déclarée par Donald Trump d’assister à l’événement, tout en posant des jalons pour la libération des otages et la trêve. La même page relève la construction d’un consensus progressif autour de la séquence « sécurité – aide – cadre politique ». 10 octobre 2025. 

Dans ce contexte, Al Quds couvre la réunion ministérielle organisée à Paris et ouverte par Emmanuel Macron, qui insiste sur la complémentarité entre l’initiative franco-saoudienne et la feuille de route américaine, et sur la nécessité d’un cadre durable fondé sur le principe des deux États. Le journal date l’événement du 10 octobre 2025 et le place au cœur d’une coordination euro-arabe. 10 octobre 2025. 

Réactions et alignements régionaux

Al Quds signale, le 10 octobre 2025, l’adhésion du Maroc à l’accord annoncé par Donald Trump, avec un rappel du soutien de Rabat au principe de deux États et à la création d’un État palestinien sur les frontières de 1967, capitale Jérusalem, ce qui illustre l’élargissement du socle arabe en faveur d’une sortie de crise ordonnée. La séquence montre comment le soutien d’un pays du Maghreb s’inscrit dans une dynamique plus vaste d’acceptation du plan. 10 octobre 2025. 

Dans la même édition, Al Quds rapporte les propos de Mahmoud Abbas. Il salue l’accord de cessez-le-feu, l’entrée des aides et un échange de prisonniers, et il replace la perspective dans un horizon politique clair : fin de l’occupation et État palestinien sur les lignes du 4 juin 1967, avec un dispositif de gestion palestinienne transitoire soutenu par des partenaires arabes et internationaux. 10 octobre 2025. 

Sur le terrain économique à Gaza, Al 3arabi Al Jadid observe, le 10 octobre 2025, une détente immédiate des prix sur plusieurs biens de consommation après l’annonce du cessez-le-feu, un indicateur précoce d’apaisement des tensions sur l’offre et la logistique commerciale. L’article inscrit cette baisse dans une projection plus large de reprise de la confiance des investisseurs et du tourisme à l’échelle régionale si les risques décroissent. 10 octobre 2025. 

La même journée, Al Sharq Al Awsat met en avant une trame diplomatique coordonnée reliant Riyad, Paris et des institutions européennes, ainsi que l’implication du secrétaire général de l’ONU. Ce cadrage souligne que l’accord n’est pas isolé mais adossé à des garanties politiques et à une surveillance internationale de ses étapes. 10 octobre 2025. 

Échos au Liban: sécurité intérieure, institutions et voisinage syrien

Al Quds révèle, le 10 octobre 2025, des développements sécuritaires au Liban : selon un récit détaillé, la Sûreté générale a déjoué un « projet terroriste » lié, d’après les informations disponibles, à une figure résidant en Europe, avec des interpellations menées au sud de Beyrouth. Le Directeur général a informé le président Joseph Aoun des opérations réalisées et des arrestations. Ces éléments sont intégrés à un autre volet chiffré : au moins 32 personnes ont été arrêtées ces derniers mois pour des soupçons d’« عمالة » au profit d’Israël, avec plusieurs dossiers déjà jugés par la justice militaire. 10 octobre 2025. 

Un autre passage d’Al Quds précise le décompte, en soulignant que six des interpellations ont précédé l’entrée en vigueur du cessez-le-feu du 27 novembre, et que les pertes subies par le Hezbollah durant l’année écoulée ont été sensibles, ce qui replace la question de la sécurité intérieure dans un contexte régional mouvant. 10 octobre 2025. 

Sur le plan institutionnel, Al Joumhouriyat décrit un climat politique focalisé sur « l’après-Gaza » et sur la tenue des élections, avec une mise en avant du débat autour du vote des émigrés. Le même numéro cite des propos du président Nabih Berri plaidant pour le respect du calendrier électoral et l’application du cadre légal existant, tout en rejetant un prolongement des mandats. 10 octobre 2025. 

Toujours le 10 octobre 2025, Al Quds annonce la visite à Beyrouth du ministre syrien des Affaires étrangères Asaad Hassan Al-Shibani, qualifiée de première venue d’un haut responsable syrien depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, pour traiter des dossiers pendants entre les deux pays, y compris la question des détenus syriens et la coordination avec les autorités libanaises. Le texte mentionne que le ministre doit rencontrer le président et le chef du gouvernement. 10 octobre 2025. 

Al Joumhouriyat liste d’ailleurs l’agenda du ministre syrien, en signalant des rencontres avec le ministre des Affaires étrangères et d’autres responsables. Ce recoupement confirme un retour de canaux officiels Beyrouth-Damas à un moment où le front sud libanais se stabilise. 10 octobre 2025. 

Dynamique internationale: Paris comme pivot, New York en référence, Le Caire et Doha en exécution

Al Quds rapporte que la réunion de Paris a réuni des « partenaires européens et arabes » pour travailler « en parallèle » à la sécurisation d’une paix durable, et en complément du cadre américain. Le texte insiste sur une méthode conjointe plutôt que concurrente. 10 octobre 2025. 

Dans ses pages internationales du 10 octobre 2025, Al Sharq Al Awsat décrit un faisceau d’appuis publiquement exprimés par des organisations régionales et par l’Union européenne. La signification est double. L’accord bénéficie d’un parrainage politique large, et sa mise en œuvre est suivie par des instances capables d’en évaluer le respect. Cette surveillance devrait peser sur le rythme de l’aide, les étapes d’un retrait et les séquences d’échanges de détenus. 10 octobre 2025. 

Al Sharq précise de son côté la trame logistique, en évoquant un flux initial d’environ 400 camions d’aide, destiné à croître rapidement, et un dispositif quadripartite de supervision. Cette granularité donne de la visibilité sur les « premiers jours » de la trêve, souvent décisifs pour restaurer des services de base. 10 octobre 2025. 

Perceptions publiques et récits médiatiques

Al Sharq Al Awsat met en avant, le 10 octobre 2025, des scènes de célébration à Gaza à l’annonce de l’accord, ce qui illustre un moment charnière pour l’opinion, après une séquence d’intense violence. Cette image publique de « soulagement » est néanmoins encadrée par des conditions strictes de mise en œuvre, détaillées dans la même édition. 10 octobre 2025. 

À Beyrouth et dans le Mont-Liban, Al Quds rappelle la pression persistante sur les services urbains, avec la crise des déchets autour du « مطمر الجديدة », montrant que la décrue des hostilités n’efface pas les urgences locales. Le dossier souligne les tensions entre opérateurs, élus et riverains, et les effets de la suspension des collectes. 10 octobre 2025. 

Al Quds revient également, le 10 octobre 2025, sur des incidents dans le Sud, en signalant une blessure causée par une grenade assourdissante, tandis que des affiches de soutien à l’armée libanaise apparaissent sur l’autoroute de l’aéroport. Ces notations factuelles cadrent l’après-cesser-le-feu dans un environnement encore fragile. 10 octobre 2025. 

Le même jour, Al Joumhouriyat titre sur « l’après-Gaza » au Liban et relie l’hypothèse d’une accalmie régionale à des choix internes : mode de scrutin, vote des émigrés et respect des délais. Ce lien entre l’extérieur et l’intérieur est une constante des pages politiques du quotidien. 10 octobre 2025. 

Variables de mise en œuvre: aide, sécurité, justice

Al Sharq Al Awsat et Al Sharq convergent sur la centralité de l’aide humanitaire dans les premières 48 à 72 heures, avec l’idée que l’augmentation des convois est un test de crédibilité pour les parties. La régularité des livraisons et la capacité à en sécuriser les corridors conditionnent l’acceptation locale de la trêve. 10 octobre 2025. 

Au Liban, Al Quds documente l’action de la Sûreté générale et les procédures judiciaires suivies par la justice militaire dans des dossiers de collaboration présumée. Le journal détaille le nombre de mis en cause, l’état d’avancement des jugements et le contexte d’une année de confrontation. Ces précisions donnent une idée des priorités sécuritaires du moment. 10 octobre 2025. 

La journée de Paris, couverte par Al Quds, insiste enfin sur une approche séquencée de « l’après-guerre » qui mêle sécurité, reconstruction et reprise d’un processus politique coordonné. La cohérence affichée entre la capitale française, les partenaires arabes et l’armature onusienne est présentée comme une réponse aux écueils des cessez-le-feu passés. 10 octobre 2025. 

Cadre narratif des acteurs

Dans Al Sharq Al Awsat, Donald Trump est positionné comme initiateur du plan et catalyseur de la signature à venir, avec une rhétorique publique très visible. La mise en récit du quotidien de Londres relie l’acte politique à des étapes concrètes sur le terrain. 10 octobre 2025. 

Al Quds met en exergue des voix arabes, dont la présidence palestinienne, et des positions européennes exprimées à Paris. L’axe « soutien arabe + encadrement européen » fournit un contre-champ à la lecture strictement bilatérale. 10 octobre 2025. 

Enfin, Al 3arabi Al Jadid donne des indicateurs de marché et de prix dans Gaza au lendemain de l’annonce, utiles pour mesurer un effet de court terme. Ces repères n’anticipent pas la reconstruction, mais ils attestent d’un allègement immédiat des contraintes d’approvisionnement. 10 octobre 2025. 

Perspective immédiate au Liban

Le 10 octobre 2025, Al Quds consigne la visite du chef de la diplomatie syrienne à Beyrouth, avec des rencontres prévues au sommet de l’État. Ce signal diplomatique intervient alors que les services libanais viennent d’annoncer des arrestations et que le pays observe de près le calendrier d’application de l’accord de Gaza. Le faisceau d’informations donne la mesure des ajustements en cours sur le plan sécuritaire, judiciaire et politique. 10 octobre 2025. 

Al Joumhouriyat relie ces paramètres à des échéances nationales, notamment électorales, et au dossier des expatriés, avec des citations de Nabih Berri sur le respect du cadre légal en vigueur et le refus de tout report. Cela confirme que « l’après-Gaza » est déjà intégré dans les débats internes. 10 octobre 2025.

Politique locale: calendrier électoral, vote des émigrés et arbitrages de gouvernance

Le 10 octobre 2025, Ad Diyar met en avant la position de Nabih Berri sur le respect des échéances électorales et la stabilité du cadre légal. Le président de la Chambre insiste sur la tenue du scrutin à la date prévue, dans le cadre de la loi électorale en vigueur, et rejette toute prorogation des mandats. L’édition du même jour précise que ces déclarations s’inscrivent dans un contexte de débats techniques sur l’organisation du vote hors du territoire, la préparation logistique et les priorités budgétaires pour l’année à venir. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Al Joumhouriyat consacre, le 10 octobre 2025, un développement détaillé au vote des émigrés. Le journal rappelle que la loi 44 du 17 juin 2017 prévoyait l’ajout de six sièges destinés aux non-résidents, tout en ayant autorisé, à titre transitoire, leur vote pour l’ensemble des 128 députés lors des scrutins de 2018 et 2022. L’édition expose deux options aujourd’hui en balance. Soit activer pleinement la seizième circonscription des expatriés et affecter six sièges spécifiques. Soit reconduire le mécanisme antérieur où les émigrés votent pour les 128 sièges, en s’appuyant sur l’expérience des cycles précédents. Al Joumhouriyat, 10 octobre 2025.

L’axe gouvernemental est également présent dans Ad Diyar, avec un volet social et institutionnel qui pèse sur l’agenda politique. L’édition du 10 octobre 2025 décrit des réunions consacrées à l’indice de cherté, aux dispositifs de retraite et à la protection sociale. Elle relaie des mises en garde syndicales adressées au président de la République Joseph Aoun, au président de la Chambre Nabih Berri et au Premier ministre Nawaf Salam, au sujet de projets de décrets perçus comme contraires au régime de la Sécurité sociale. Le texte souligne l’attente d’une intervention rapide des autorités pour sécuriser les prestations et clarifier le cadre réglementaire. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Toujours dans Ad Diyar le 10 octobre 2025, le ministre des Travaux publics et des Transports, Fayyaz Ressamni, détaille une méthode pour réduire les inondations récurrentes. Le ministre liste plusieurs causes: insuffisances d’infrastructures, urbanisation dense, défaut d’entretien des canaux, et fragilité des réseaux d’évacuation des eaux pluviales. Il indique un renforcement des cahiers des charges avec les entreprises, une coordination accrue avec le Conseil du Développement et de la Reconstruction, et un rappel des responsabilités partagées entre l’État, les municipalités et les citoyens. L’édition met l’accent sur des actions à mener avant la prochaine saison des pluies et sur le suivi des marchés publics. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Sur le dossier des déchets, Ad Diyar rapporte une décision du Conseil des ministres, le 10 octobre 2025, prolongeant l’accueil des déchets au site de Jdeideh jusqu’à fin 2026. Le texte confie au Conseil du Développement et de la Reconstruction la mission de créer une station de production électrique à partir du site et mentionne un droit d’exploitation énergétique au profit de la municipalité de Jdeideh. L’édition précise aussi la saisine du ministère de la Justice pour examiner des agressions commises contre des journalistes durant la guerre précédente et les éventuelles suites juridiques. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Dans le registre politique et médiatique, Al Akhbar, le 10 octobre 2025, souligne la perception d’une gestion cyclique du dossier des déchets autour du site de Jdeideh. Le quotidien insiste sur la durée du problème et sur l’effet de répétition des solutions temporaires, en miroir des contraintes budgétaires et de la pression démographique. Le ton de chronique renforce l’idée d’un dossier emblématique des limites de la gouvernance urbaine. Al Akhbar, 10 octobre 2025.

Les interactions entre exécutif et partenaires internationaux sont visibles dans Al Liwa’ et Ad Diyar. Al Liwa’ rapporte, le 10 octobre 2025, la visite à Beyrouth de Charles Fries, adjoint au secrétaire général du Service européen pour l’action extérieure en charge de la paix, de la sécurité et de la défense, accompagné de Sandra De Waele, cheffe de la délégation de l’Union européenne. L’entretien avec le Premier ministre Nawaf Salam porte sur le soutien à l’État, la consolidation sécuritaire et les appuis civils et militaires. Ad Diyar mentionne, le même jour, un passage de la délégation européenne auprès de Nabih Berri pour un tour d’horizon de la situation au Liban et dans la région. Al Liwa’, 10 octobre 2025; Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Le lien entre situation au Sud, finances publiques et reconstruction est explicité dans Ad Diyar. L’édition du 10 octobre 2025 rapporte que Nabih Berri relie le redressement économique à l’évolution de la situation au Sud et conditionne le vote de la loi de finances à l’inclusion d’un chapitre dédié à la reconstruction. Cette articulation entre impératifs budgétaires et stabilité sécuritaire éclaire la hiérarchie des priorités au Parlement. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Al Liwa’ restitue, le 10 octobre 2025, un récit politique de l’année écoulée au Sud du Litani, présenté par les acteurs majoritaires comme un respect de la trêve annoncée fin novembre 2024 et une absence de tirs de la part de la résistance durant la période considérée, face à des incidents imputés à Israël. Le texte illustre une bataille des récits, déterminante pour la légitimation des choix sécuritaires et pour le dialogue avec les partenaires étrangers. Al Liwa’, 10 octobre 2025.

La controverse centrale du vote des émigrés, telle que décrite par Al Joumhouriyat le 10 octobre 2025, se traduit par deux argumentaires. Les partisans des six sièges spécifiques avancent l’idée d’une représentation plus fidèle des communautés libanaises à l’étranger et d’un lien institutionnel direct avec la diaspora. Les partisans du maintien du vote pour les 128 sièges invoquent l’égalité de traitement entre électeurs résidents et non-résidents, la simplicité logistique et la continuité avec les pratiques de 2018 et 2022. L’édition détaille les références juridiques de chaque camp et met en évidence la manière dont les blocs cherchent à maximiser leur rendement électoral en fonction des cartes d’émigration.

Sur le terrain administratif, Ad Diyar, le 10 octobre 2025, insiste sur le rôle des ministères techniques et du Conseil du Développement et de la Reconstruction pour élever les standards contractuels et accélérer l’exécution des travaux. La feuille de route mise en avant préconise un nettoyage systématique des rivières, le contrôle des branchements illicites, la révision des ouvrages d’art et la coordination avec les municipalités. Le journal souligne la nécessité d’actions de propreté publique et de sensibilisation citoyenne pour limiter les obstructions saisonnières, avec des échéances intermédiaires fixées avant les premières pluies.

Dans le même numéro, Ad Diyar expose des éléments sociaux et syndicaux qui contribuent à la pression institutionnelle. Des acteurs collectifs demandent aux autorités d’intervenir contre des mesures perçues comme contraires à la protection sociale. Les passages indiquent que ces requêtes ciblent explicitement le président de la République Joseph Aoun, le président de la Chambre Nabih Berri et le Premier ministre Nawaf Salam, ce qui confère une dimension transversale à la demande d’arbitrage et de clarification réglementaire.

Al Akhbar, le 10 octobre 2025, juxtapose les thèmes de la crise des déchets, des difficultés d’approvisionnement électrique et de la stabilisation au Sud, montrant un paysage où priorités nationales et réalités quotidiennes se superposent. Le traitement met l’accent sur la persistance de dossiers lourds et sur l’effet d’usure de solutions temporaires, ce qui nourrit une critique de l’incrémentalisme administratif.

Al Liwa’ propose, le 10 octobre 2025, des comptes rendus institutionnels montrant l’exécutif au contact d’acteurs éducatifs, religieux et socio-économiques. Ces rencontres illustrent une vie politique dense qui ne se réduit pas au débat électoral, mais intègre des volets de stabilisation sociale et de soutien aux services publics. Cette proximité institutionnelle est présentée comme un levier de crédibilité pour faire passer des arbitrages techniques dans les secteurs des déchets, des inondations et de l’énergie.

Dans Ad Diyar, le 10 octobre 2025, la décision de prolonger l’accueil des déchets au site de Jdeideh jusqu’à fin 2026 s’accompagne d’un mandat énergétique confié au Conseil du Développement et de la Reconstruction et d’un droit d’exploitation reconnu à la municipalité. Le texte précise en outre que le ministère de la Justice a été saisi pour évaluer les voies légales à la suite d’agressions ayant visé des journalistes durant la guerre passée. Cet ensemble d’éléments ancre le débat local dans des instruments concrets de politique publique et dans la protection de la liberté de la presse.

Le débat électoral, tel que reconstruit par Al Joumhouriyat le 10 octobre 2025, montre enfin une dynamique de concurrence où chaque bloc tente d’adapter la règle à sa géographie électorale. La tension entre représentation spécifique des non-résidents et égalité de traitement reflète deux conceptions de la diaspora: soit un corps électoral distinct valorisant l’attachement au pays, soit une extension des circonscriptions existantes où le vote des émigrés s’ajoute au vote intérieur. Le quotidien rappelle les précédents juridiques et souligne le rôle des institutions pour trancher à temps, afin d’éviter une incertitude paralysante sur les préparatifs du scrutin.

Citation et discours des personnalités politiques: messages présidentiels, positionnements européens et rhétoriques locales

Le 10 octobre 2025, Al Sharq Al Awsat rapporte que Donald Trump affiche sa volonté d’assister à la signature de l’accord de cessez-le-feu et précise, dans le même mouvement, un horizon immédiat pour les premières libérations d’otages, qu’il situe au début de la semaine suivante. L’édition londonienne met en scène des déclarations directes, avec l’idée d’un calendrier proche et d’une présence personnelle au moment de la formalisation en Égypte. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Dans le même numéro, Al Sharq Al Awsat restitue un discours de méthode articulant la “complémentarité” entre la réunion tenue à Paris et la feuille de route américaine. La logique affichée est celle d’une articulation plutôt que d’une concurrence, avec une mention explicite de la convergence entre l’initiative franco-saoudienne et la proposition américaine. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Rhétorique présidentielle et mise en scène du moment

Al Quds décrit, le 10 octobre 2025, la séquence de communication qui a précédé l’annonce formelle du cessez-le-feu. Le quotidien évoque une scène captée par des caméras où le secrétaire d’État interrompt un entretien télévisé de Donald Trump pour lui remettre un message écrit, suivi d’une publication sur son compte social reprenant une formule biblique. L’ensemble dessine un storytelling présidentiel qui s’appuie sur des gestes symboliques, relayés par les réseaux et les plateaux, afin d’imprimer la paternité politique de l’accord. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Cette mise en récit dialogue avec le cadrage d’Al Sharq Al Awsat, qui souligne la tonalité “événementielle” de la signature attendue à Charm el-Cheikh et la volonté du président américain de s’y rendre. Le registre choisi associe un message de fermeté sur le calendrier et une rhétorique de proximité avec le moment fondateur que constituerait la cérémonie. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Positions européennes et langage de la complémentarité

Al Quds revient, le 10 octobre 2025, sur l’ouverture de la réunion ministérielle à Paris par le président français. Le langage utilisé insiste sur la complémentarité avec la feuille de route américaine et sur l’objectif de bâtir une paix durable. L’accent mis sur la coordination avec des partenaires européens et arabes place le discours dans une logique de coalition diplomatique, plutôt que dans un leadership solitaire. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Al Sharq Al Awsat relaie le même jour la notion de “complémentarité” en la liant au corpus d’initiatives antérieures, notamment celles portées par Paris et Riyad, et en la projetant sur les premières heures de la trêve. La rhétorique est ici performative: elle vise à signaler la solidité d’un attelage diplomatique et à sécuriser l’exécution d’étapes opérationnelles sous supervision internationale. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Réactions arabes et légitimation régionale

Al Quds signale, le 10 octobre 2025, l’adhésion publique du Maroc à l’accord annoncé par Donald Trump, avec un rappel appuyé au principe de deux États et à la reconnaissance d’un État palestinien dans les frontières de 1967. Cette prise de position, portée par un acteur maghrébin, ajoute une couche de légitimation régionale et vient nourrir le registre diplomatique d’une sortie de crise encadrée. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Le même jour, Al Quds donne à lire des propos attribués à la présidence palestinienne. Le discours salue l’accord de cessez-le-feu, mentionne l’entrée des aides et l’échange de prisonniers, et replace l’horizon dans un cadre politique clair, celui d’un État palestinien sur les lignes du 4 juin 1967. Le lexique adopté est celui de la reconnaissance des étapes concrètes tout en réaffirmant l’objectif stratégique de souveraineté. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Paramètres du plan et éléments de langage programmatiques

Al Sharq Al Awsat, le 10 octobre 2025, détaille des points programmatiques attribués au plan porté par Washington. L’édition évoque un ensemble d’items structurants, parmi lesquels la formation d’un gouvernement technocratique à Gaza, l’exclusion de Hamas de la gestion du pouvoir, la création d’une force internationale de maintien de la paix, et la mise en place d’un conseil de supervision présidé par Donald Trump jusqu’à un transfert plein et entier des responsabilités aux institutions palestiniennes reconfigurées. La sémantique retenue est prescriptive et met en avant une architecture institutionnelle temporaire présentée comme le socle d’un redémarrage. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Dans la même veine, Al Sharq Al Awsat rapporte des propos issus de sources palestiniennes sur l’agenda de conférences au Caire, avec une dimension de calendrier encore ouverte mais un accent mis sur l’exécution de la première phase du cessez-le-feu. Le message est celui d’une préparation graduée, d’une inclusion large des factions et d’une recherche d’adhésions explicites. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Discours et contre-discours: registres critiques et prudence stratégique

Al Quds publie le 10 octobre 2025 une analyse décrivant l’instant comme un “moment critique”, tout en rappelant qu’un précédent cessez-le-feu, planifié dans l’urgence en janvier, avait échoué. Le texte campe une vigilance rhétorique: céder à l’euphorie serait imprudent tant que les séquences d’échanges d’otages et de retrait ne sont pas exécutées dans leur totalité. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Une chronique du même quotidien signale la défiance d’une partie de l’opinion envers l’idée qu’un acteur extérieur puisse s’ériger en arbitre, voire en “lauréat” d’un moment de paix, alors même que les souffrances du terrain demeurent vives. La formule est tranchante et renvoie à une prudence sur l’attribution des mérites diplomatiques, avec un tropisme pour la restitution aux acteurs locaux de la maîtrise du processus. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Discours institutionnels au Liban: priorités, adresses et appels

Ad Diyar relaie, le 10 octobre 2025, un texte syndical adressé directement aux plus hautes autorités libanaises, nommément au président Joseph Aoun, au président de la Chambre Nabih Berri et au Premier ministre Nawaf Salam. Le registre est celui de l’injonction institutionnelle: il s’agit de mettre fin à des “atteintes” alléguées à la Sécurité sociale et d’empêcher l’adoption de décrets perçus comme contraires au droit. Le choix de l’adresse directe illustre une rhétorique du “dernier recours”, qui vise à mobiliser la parole des têtes de l’exécutif et du législatif face à des mesures jugées périlleuses pour la protection sociale. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Dans la même édition, Ad Diyar restitue des éléments de langage sur la gouvernance des services et l’anticipation des risques saisonniers, portés par des membres du gouvernement. Le discours met en avant une révision des cahiers des charges, une coordination avec le Conseil du Développement et de la Reconstruction et un rappel des responsabilités des municipalités. La parole ministérielle se veut opératoire et prescriptive, avec un accent sur l’efficacité contractuelle et la responsabilisation des acteurs locaux. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Récits et citations dans la presse politique libanaise

Al Joumhouriyat met en circulation, le 10 octobre 2025, une série de formules et de confidences dans sa rubrique politique. Le registre alterne sentences générales appelant à un “accord national clair sur les priorités” et notations sur les comportements d’acteurs, entre diplomatie d’accueil et raideur face à la contradiction. Le discours y joue un rôle d’aiguillon, en listant des marqueurs de débat public comme l’ouverture de comptes bancaires, la reddition de comptes et le monopole de l’État sur les armes. Al Joumhouriyat, 10 octobre 2025. 

Le même quotidien présente un cadrage direct sur les effets potentiels de l’accord de Gaza pour le Liban. Le langage y est conclusif: “les choix… resteront les mêmes”, s’agissant du positionnement d’un acteur central de la scène libanaise, tout en signalant l’ouverture d’une observation plus étroite de l’impact du plan sur les débats internes. Cette façon d’énoncer, à la fois catégorique et tournée vers la surveillance du réel, capture un réflexe de prudence stratégique. Al Joumhouriyat, 10 octobre 2025. 

Convergences et dissonances: l’exécutif international face au terrain

Les pages internationales d’Al Sharq Al Awsat, le 10 octobre 2025, entremêlent une rhétorique de gestion séquencée et des promesses d’augmentation rapide de l’aide. Le langage institutionnel, ici, partage trois traits: un accent sur l’“urgence humanitaire”, un cadre de supervision multilatéral et la répétition d’une promesse de fiabilité du calendrier. La parole publique sert à ancrer des attentes concrètes, en particulier sur les premières quarante-huit heures. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Al Quds, de son côté, juxtapose le même jour des scènes de mobilisation et des analyses critiques de l’architecture de l’accord. L’hétérogénéité des voix publiées souligne une tension productive: afficher le soutien à la fin des hostilités tout en gardant un droit de regard sur les modalités, les garanties et la réversibilité possible du processus. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Formules marquantes et effets de rhétorique

Plusieurs expressions retiennent l’attention dans la presse du 10 octobre 2025. Côté américain, la promesse d’être présent “au moment de la signature” matérialise une dramaturgie de chef d’orchestre, lissée par la référence religieuse publiée en ligne peu après la réception d’un message de son secrétaire d’État. Côté européen, la “complémentarité” et l’“intégration” des efforts sont martelées pour montrer une construction diplomatique patiente et partagée. Côté arabe, l’adhésion du Maroc et l’affirmation palestinienne de l’objectif des frontières de 1967 visent à ancrer la dynamique dans une légalité politique claire. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025; Al Quds, 10 octobre 2025. 

Dans l’espace libanais, la parole publique joue sur d’autres leviers. L’adresse nominative d’un syndicat aux trois têtes de l’exécutif et du législatif illustre une rhétorique de responsabilisation immédiate. Les confidences et apartés publiés dans les rubriques politiques, à l’image d’Al Joumhouriyat, entretiennent un récit de coulisses où la persuasion, la posture et la capacité à tenir un agenda priment souvent sur la production normative. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Joumhouriyat, 10 octobre 2025. 

Grammaire des promesses et des garde-fous

Au total, les discours du 10 octobre 2025 se structurent selon trois lignes. La première est promissoire et engageante: elle annonce des signatures, des dates cibles, des mécanismes de supervision et des flux d’aide accélérés. La deuxième est coopérative et rassurante: elle met en avant des “complémentarités” et des coalitions, en particulier autour de Paris, Riyad et des institutions européennes. La troisième est défensive et prudente: elle signale les leçons des précédents, la nécessité de garanties et le rappel des objectifs finaux comme la souveraineté et la sécurité. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025; Al Quds, 10 octobre 2025. 

Le registre local s’inscrit, en miroir, dans une dialectique de l’urgence et de la réforme. Les adresses aux autorités libanaises, publiées le même jour, exigent des arbitrages rapides en matière sociale et renvoient les décideurs à leurs responsabilités. Les éditoriaux et rubriques politiques invitent à cadrer des priorités et à faire converger parole et action, dans un pays soumis à une forte contrainte institutionnelle et à des attentes sociales élevées. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Joumhouriyat, 10 octobre 2025.

Diplomatie: reprise des canaux Beyrouth–Damas, cadrage européen et séquences russo-arabes

Le 10 octobre 2025, Al Quds annonce la venue à Beyrouth du ministre syrien des Affaires étrangères Asaad Hassan Al-Shibani. Le quotidien présente cette visite comme la première d’un haut responsable syrien depuis la chute de l’ancien régime, avec un agenda incluant des rencontres au sommet de l’État et l’examen des dossiers pendants entre les deux pays. Al Quds, 10 octobre 2025. Al Sharq et Al Sharq Al Awsat relaient le même signal, en situant la visite dans une séquence de normalisation progressive des contacts officiels. Al Sharq, 10 octobre 2025; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Reprise des échanges Beyrouth–Damas: détenus, frontières et cadre institutionnel

Al Quds détaille le contexte immédiat. Un volet judiciaire s’est ouvert par une série d’entretiens entre une délégation de magistrats syriens et des responsables libanais, dont le vice-Premier ministre et le ministre de la Justice. L’objectif porte sur la résolution de dossiers de détenus syriens au Liban, avec un signal d’accélération des libérations pour des personnes arrêtées au titre d’opposition au régime précédent. Al Quds, 10 octobre 2025. Ad Diyar, le même jour, rappelle l’épaisseur historique du dossier bilatéral. Le journal retrace l’héritage de la relation institutionnelle entre Beyrouth et Damas, et souligne que la question des détenus syriens a fait l’objet de contacts antérieurs à un niveau administratif, faute de visites politiques au Liban. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Dans Ad Diyar, la dimension frontalière est précisée par un dossier sur des cartes historiques transmises par la France et le Royaume-Uni. Le texte insiste sur leur valeur documentaire pour nourrir, à terme, un processus de délimitation, tout en rappelant qu’elles ne produisent pas d’effet juridique automatique sans accords bilatéraux ou décisions onusiennes. Le quotidien distingue la Blue Line des Nations unies du tracé de frontière internationale, qui requiert des traités et des relevés sur le terrain. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Al Liwa’ fait écho aux échanges officiels en évoquant, le 10 octobre 2025, la remise de documents cartographiques par des autorités françaises à un responsable libanais. Le journal relie cette remise à la perspective de négociations plus structurées sur les limites terrestres avec la Syrie et, de manière indirecte, sur les zones imbriquées avec Israël. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Architecture et effets attendus de la visite syrienne

Ad Diyar consacre un passage à la portée politique de la venue d’Asaad Hassan Al-Shibani. Le journal situe la rencontre comme une mise à plat de l’ensemble des dossiers: relations bilatérales, retours organisés, prisons, frontières et sécurité. Le texte précise qu’il ne faut pas attendre des solutions complètes, mais plutôt un relèvement du niveau de coordination pour débloquer les sujets les plus urgents. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Al Quds, de son côté, souligne la séquence de retour organisé de réfugiés syriens, avec des étapes et des chiffres de départs récents. Le quotidien rappelle une feuille de route libanaise adoptée en milieu d’année, fondée sur des vagues d’allers et retours encadrés, avec des exemptions de frais et un accompagnement administratif. Cette trame s’articule avec les discussions bilatérales relancées. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Cadre européen: relais diplomatique et appuis techniques

Al Liwa’ documente une visite de haut niveau d’une délégation de l’Union européenne à Beyrouth, conduite par un adjoint du Service européen pour l’action extérieure, avec un entretien au Grand Sérail. La discussion aborde l’appui à l’État, la consolidation sécuritaire et la coopération civile et militaire, sur fond de suivi des dossiers régionaux et internes. Al Liwa’, 10 octobre 2025. Dans la même veine, le quotidien rapporte des entretiens parallèles au Parlement avec un tour d’horizon de la situation locale et régionale, confirmant un intérêt européen pour le calibrage des soutiens. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Ad Diyar note également ce cadrage, en replaçant ces contacts européens dans la séquence des arbitrages internes. La présence diplomatique se superpose aux priorités nationales, entre gouvernance des services, calendrier institutionnel et stabilisation au Sud. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Dimension russo-arabe et repositionnements régionaux

Al Sharq Al Awsat couvre, le 10 octobre 2025, les préparatifs de la première conférence russo-arabe, annoncée pour la mi-octobre. Le journal recense des dossiers à l’ordre du jour, dont la revue d’accords conclus sous l’ancien régime syrien et les incertitudes autour de bases militaires russes sur le territoire syrien. Cette perspective éclaire l’arrière-plan stratégique dans lequel s’inscrit la reprise des contacts Beyrouth–Damas. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Al Akhbar rapporte des déclarations du ministre russe des Affaires étrangères sur l’engagement de Moscou dans le dossier syrien. L’entretien insistait sur la disponibilité à coopérer avec d’autres États impliqués, et sur un agenda de projets concrets, y compris humanitaires et logistiques. Al Akhbar, 10 octobre 2025. Al Sharq Al Awsat mentionne, le même jour, l’intérêt public de la présence syrienne prévue au sommet russo-arabe et la reprise de contacts présidentiels entre Moscou et Damas. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Coopérations judiciaires: signaux de méthode et attentes croisées

Al Sharq Al Awsat publie plusieurs éléments sur une coopération judiciaire en gestation entre Beyrouth et Damas. Le quotidien évoque la perspective de demandes libanaises sur des dossiers d’assassinats politiques et d’attentats, et la disposition syrienne à transmettre des pièces et informations susceptibles d’éclairer ces crimes. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Dans le même registre, Al Sharq Al Awsat laisse entendre que la partie libanaise pourrait aussi obtenir des éléments relatifs à des affaires impliquant des personnalités syriennes d’ancienne époque, certaines ayant trait à des attentats sur sol libanais. Cette coopération reste à confirmer dans ses modalités, mais elle s’inscrit dans un climat d’ouverture proclamée. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Institutions bilatérales et héritages à revisiter

Ad Diyar discute, le 10 octobre 2025, le statut et l’avenir du Conseil supérieur libano-syrien et de son secrétariat général, à l’arrêt depuis 2020. Le papier précise les blocages budgétaires bilatéraux et rappelle l’impact de sanctions antérieures sur la capacité syrienne à exécuter certaines dépenses. Il ajoute que des voix au Liban demandent l’abrogation de certaines structures, à la fois pour des raisons politiques internes et pour tourner la page d’un ancien cadre. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Le même journal propose une mise en perspective. Il énumère les types d’accords conclus au cours des décennies passées, et indique qu’une révision, une adaptation ou une abrogation partielle pourraient être envisagées selon les priorités actuelles et le droit international applicable. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Paramètres de normalisation: retours organisés et mesures pratiques

Al Quds consigne des opérations de retour encadré de ressortissants syriens depuis le Nord du Liban vers un poste frontalier. Le texte décrit les modalités administratives et des facilités accordées, ainsi que la coexistence d’un régime de retours organisés et de retours individuels. Cette granularité pratique sert de thermomètre à la coopération de voisinage. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Cadrage politique intérieur de la séquence diplomatique

Ad Diyar lie la normalisation en cours à des arbitrages internes. Le quotidien rappelle que les priorités budgétaires et la reconstruction au Sud pèsent sur la conduite de la politique étrangère. Il souligne, par des déclarations officielles, que le vote d’une loi de finances reste conditionné par l’intégration d’un chapitre reconstruction, ce qui encadre les marges de négociation avec les partenaires extérieurs. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Al Liwa’ complète ce cadrage en mentionnant que les échanges avec l’Union européenne portent, outre la stabilisation, sur des appuis aux forces de sécurité et des volets civils. Cette approche est présentée comme une trame d’accompagnement des réformes et de consolidation de l’autorité de l’État, en parallèle aux discussions régionales. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Signal politique russe et jeu d’équilibre régional

Ad Diyar et Al Sharq Al Awsat relatent des messages russes sur la Syrie, dont l’idée d’un recalibrage de la présence et d’une coopération avec les pays de la région pour des projets humanitaires et logistiques. Ces éléments contextualisent la reprise des contacts Beyrouth–Damas dans un théâtre où Moscou et des partenaires arabes ajustent leurs priorités. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Synthèse opérationnelle de la journée diplomatique

Au plan bilatéral, la visite du ministre syrien Asaad Hassan Al-Shibani ouvre un canal politique direct pour traiter des dossiers sensibles: prisonniers, frontières, retours et coordination sécuritaire. Les passages d’Al Quds et d’Ad Diyar offrent des éléments de méthode, entre relais judiciaires et préparation politique. Al Quds, 10 octobre 2025; Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Au plan multilatéral, les capitales européennes s’affichent en appui, selon Al Liwa’, tandis que Moscou active sa diplomatie en amont d’un rendez-vous russo-arabe, d’après Al Sharq Al Awsat et Al Akhbar. Ce ballet confère des marges de manœuvre mais impose des garde-fous procéduraux et juridiques, notamment sur la démarcation et la conformité aux résolutions. Al Liwa’, 10 octobre 2025; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025; Al Akhbar, 10 octobre 2025. 

Enfin, les dossiers techniques avancent par à-coups. Les cartes transmises aux autorités libanaises ont une valeur de preuve documentaire mais doivent être suivies d’accords et de tracés sur le terrain, comme le rappelle Ad Diyar. Cette précision ancre la journée diplomatique dans une temporalité longue, où l’affichage politique et la documentation juridique se conjuguent sans se confondre. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Politique internationale: trêve à Gaza, orchestration Paris–Riyad, prudence américaine et arrière-plan russo-arabe

Le 10 octobre 2025, Al Quds décrit une scène diplomatique contrastée à Paris. Le quotidien souligne l’absence de représentation américaine après l’annulation de la venue du secrétaire d’État, et met en avant le message de « coordination étroite » défendu par des responsables français malgré cette chaise vide. Le texte précise que la feuille de route portée par Washington prévoit une force internationale de stabilisation à Gaza, et que les ministres réunis ont discuté de la gouvernance du territoire, de l’acheminement de l’aide, de la reconstruction et du désarmement. Le ministre israélien des Affaires étrangères a, dans la foulée, fustigé la réunion parisienne en la qualifiant de « sans justification », y voyant un processus mené « dans le dos » d’Israël et lié à la conjoncture politique interne en France. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Le même journal met en lumière le rôle du Qatar dans la médiation. Il rapporte un entretien entre le président français et le chef du gouvernement qatari, au cours duquel Paris a salué l’action de Doha. Cette insistance sur la dépendance aux médiateurs régionaux éclaire le caractère échelonné de la séquence: sécurité immédiate, logistique humanitaire, puis remise en route d’un cadre politique. Al Quds, 10 octobre 2025. 

D’un numéro à l’autre, Al Sharq Al Awsat décline les priorités affichées dans ce moment de bascule. Le journal titre sur « l’acheminement des aides comme priorité » et insiste sur la complémentarité revendiquée par les acteurs arabes et européens entre la réunion de Paris, l’« annonce de New York » et la feuille de route de Washington. Le gouverneur de la province égyptienne jouxtant Gaza confirme l’effort logistique de son pays pour maintenir l’entrée de l’aide « en continu », tandis que la Croix-Rouge égyptienne parle d’un signal envoyé à la population palestinienne à l’occasion de la trêve. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Un autre faisceau d’indices économiques apparaît dans Al 3arabi Al Jadid. Le quotidien relève une décrue « tangible » des prix des biens alimentaires et de consommation à Gaza immédiatement après l’annonce du cessez-le-feu. Il y voit un indicateur de détente sur l’offre, mais aussi un effet d’anticipation lié à l’arrivée de convois. Des sources citées par le journal évoquent un plancher de 400 camions par jour dans les tout premiers jours, avec une montée en puissance progressive. Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

Le même titre économique rappelle l’ampleur des dégâts subis par les ménages: explosion des prix par rapport aux niveaux d’avant-guerre, chute de la capacité d’achat, pauvreté et chômage à des niveaux extrêmes. Le recul des prix, note le texte, traduit un début de normalisation des circuits, sans préjuger du temps nécessaire pour rétablir des conditions de vie durables. Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

Coordination euro-arabe et séquençage de la mise en œuvre

Al Quds reconstitue les éléments de langage posés à Paris par la présidence française. L’objectif présenté est de travailler « en parallèle » aux efforts américains afin de consolider une paix durable. Dans ce cadre, la réunion se veut un nœud de coordination entre partenaires européens et arabes, avec la perspective d’articuler sécurité, aides, gouvernance et reconstruction. Le même article place la relance d’une solution à deux États au cœur du dispositif, tout en signalant l’accélération de la colonisation en Cisjordanie comme un facteur de fragilisation. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Sur le volet humanitaire, Al Sharq Al Awsat reprend des citations officielles de responsables français et égyptiens alignées sur une priorité: l’accès aux populations. La rhétorique commune consiste à promettre une montée en régime rapide des livraisons, sous regard multilatéral, afin de crédibiliser la trêve aux yeux des civils. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Dans une autre série d’articles, Al 3arabi Al Jadid livre des témoignages de familles expliquant que les prix ont commencé à baisser de manière progressive une dizaine de jours auparavant, puis plus nettement après l’annonce de l’arrêt des hostilités. Ces récits micro-économiques ancrent l’effet du cessez-le-feu dans le quotidien de l’approvisionnement. Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

Regard américain, lecture israélienne et débat public

La décision de Washington de ne pas envoyer de représentant à Paris est soulignée par Al Quds, qui la juxtapose à la défense, par les organisateurs, d’une « coordination étroite » avec les États-Unis. Ce décalage nourrit une perception d’asymétrie: d’un côté, un pôle euro-arabe en quête de cohérence de mise en œuvre; de l’autre, un partenaire américain gardant l’initiative stratégique tout en contrôlant son exposition. Al Quds, 10 octobre 2025. 

La critique formulée par le ministre israélien des Affaires étrangères, rapportée par le même quotidien, met l’accent sur la méthode: consultation jugée insuffisante, suspicion d’agenda politique, tension visible avec Paris. En miroir, les positions européennes revendiquent la complémentarité des processus, pas leur concurrence. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Arrière-plan russo-arabe: recalibrage syrien et agenda de sommet

Al Sharq Al Awsat consacre plusieurs pages au dispositif russo-arabe en gestation. Le journal signale que Moscou et Damas souhaitent revisiter l’ensemble des accords conclus sous l’ancien régime, avec un climat d’incertitude sur l’avenir de deux bases militaires russes en Syrie. Il indique qu’une première conférence russo-arabe est programmée à la mi-octobre, et que la partie russe affiche sa volonté de « normaliser » la relation bilatérale sur des bases « saines » et « respectueuses ». Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Le même titre développe, à partir de sources citées, des priorités syriennes potentielles dans l’échange avec Moscou: reprise des livraisons d’armement, gestion conjointe des bases, extension de patrouilles, gestion des dettes et des relations économiques, et, sur un plan politique, discussion autour du statut d’anciens responsables installés en Russie. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

D’autres passages rapportent la volonté russe de reconfigurer la présence militaire en Syrie en y adossant des fonctions logistiques et humanitaires plus visibles, notamment l’idée d’un centre d’aide lié à un aéroport. L’argument public avancé est celui d’une utilité pour la Syrie, ses voisins et d’autres États. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Signal politique palestinien et diplomatie de reconnaissance

Al Quds publie, le même jour, un passage consacré au récit porté par la présidence palestinienne. Le texte insiste sur la valeur politique des reconnaissances internationales de l’État de Palestine, présentées comme un instrument de justice et de stabilité à long terme, et non comme un acte hostile à Israël. La logique défendue est celle d’une égalité des droits nationaux pour deux peuples, dans la perspective d’un « état de droit » partagé. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Sur le plan régional, Al 3arabi Al Jadid publie un entretien politique affirmant un soutien à la résistance palestinienne, en fixant comme priorités l’arrêt des agressions, la libération des détenus et la consolidation des « constantes » de la cause. Même si ce propos est situé, il éclaire l’état des discours dans l’espace arabe au lendemain de l’annonce de la trêve. Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

Mesures, garanties et angles morts de la trêve

Al 3arabi Al Jadid recense les « questions ouvertes » telles que les perçoivent des sources palestiniennes: composition et format d’une équipe gouvernementale de transition à Gaza, niveau et temporalité du retrait militaire, dispositif de sécurité aux abords du territoire, nature et crédibilité des garanties internationales, ainsi que le rôle attendu de médiateurs régionaux dans l’arbitrage des différends. Cette liste balise le champ d’incertitudes qui accompagne la baisse des armes. Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

Dans la même veine, le faisceau d’articles humanitaires d’Al Sharq Al Awsat et d’échos logistiques en Égypte confirme que la crédibilité de la trêve se mesurera d’abord à la régularité des flux d’aide. Les premières quarante-huit heures sont présentées comme décisives pour rétablir des services de base, avec un mécanisme de supervision internationale à l’appui. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Effets de marché et attentes régionales

Al 3arabi Al Jadid relie la décrue des prix à Gaza à des anticipations régionales. Le journal estime que la réduction du risque géopolitique pourrait progressivement réattirer touristes et investisseurs dans plusieurs places du Moyen-Orient, à condition que les garanties tiennent et que la reprise logistique s’inscrive dans la durée. Cette projection reste conditionnelle, mais elle balise un horizon post-conflit pour des économies qui ont absorbé un choc prolongé. Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

En parallèle, la dynamique russo-arabe décrite par Al Sharq Al Awsat donne un cadre stratégique aux rééquilibrages en cours. Les objectifs officiellement évoqués pour la conférence incluent des volets industriels, commerciaux, logistiques, migratoires et environnementaux, avec une promesse d’adopter un plan de travail commun. Ce kaléidoscope sectoriel place la question syrienne dans un agenda plus large de recomposition des flux et des partenariats. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Tensions, prudences et trajectoires possibles

La presse du 10 octobre 2025 brosse, au total, une internationale qui avance sur trois rails. Le premier rail est opérationnel et humanitaire: Paris, Le Caire et Doha donnent le tempo d’un démarrage visible, avec l’obsession des convois et des premières libérations. Le second rail est diplomatique et sécuritaire: l’architecture d’une force de stabilisation, la gouvernance du territoire et le calibrage d’une reconstruction sous supervision sont posés comme des séquences à articuler. Le troisième rail est stratégique: la relation russo-syrienne se renégocie sous l’œil des capitales arabes, au moment où l’Europe tente de faire levier sur la coordination et où Washington garde l’initiative sur le plan politique tout en modulant son exposition publique. Al Quds, 10 octobre 2025; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025; Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025. 

Dans ce paysage, les lignes de fracture persistent. La critique israélienne du format parisien montre que la méthode de préparation et l’attribution des rôles restent controversées. La prudence américaine, marquée par l’absence à une réunion qui se veut pourtant complémentaire, entretient l’idée d’un pilotage par cercles concentriques et d’un partage des tâches finement dosé. Enfin, les incertitudes soulevées par les sources palestiniennes rappellent que la robustesse d’une trêve dépendra d’un faisceau de garanties et d’une discipline d’exécution qui ne se décrète pas. Al Quds, 10 octobre 2025; Al 3arabi Al Jadid, 10 octobre 2025.

Justice: dossiers sécuritaires, enquêtes de collaboration et rythme des juridictions

Le 10 octobre 2025, Al Quds décrit un faisceau de dossiers judiciaires et sécuritaires en cours au Liban qui dessinent un paysage d’après-conflit travaillé par la prévention antiterroriste, la poursuite de faits de collaboration avec l’ennemi et la gestion d’incidents ponctuels au Sud. Les éléments publiés ce jour-là permettent d’assembler une image cohérente du travail des services de sécurité, de la justice militaire et des autorités civiles dans un temps où la trêve régionale n’efface ni les risques ni l’exigence d’État de droit. Al Quds fournit des données agrégées et datées, ainsi que des indications sur l’avancement des procédures, ce qui autorise une synthèse factuelle structurée. 

Architecture d’ensemble et chiffres disponibles

Le même numéro d’Al Quds établit une quantification rare et utile. Durant les derniers mois, au moins trente-deux personnes ont été arrêtées pour des soupçons de collaboration avec Israël, notamment pour transmission d’informations opérationnelles durant la confrontation au Sud. L’article précise que six arrestations sont antérieures à l’entrée en vigueur du cessez-le-feu daté du 27 novembre, ce qui permet d’ancrer la série dans une chronologie de long terme et de dépasser le seul effet d’annonce. En parallèle, la justice militaire a rendu des jugements dans neuf dossiers, tandis que vingt-trois autres demeurent pendants. Ces jalons rendent mesurable la charge contentieuse et renseignent sur la cadence de traitement. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Prévention antiterroriste et opérations de sécurité

Toujours le 10 octobre 2025, Al Quds publie un récit circonstancié d’une opération conduite par la Sûreté générale et présentée comme l’« échec d’un projet terroriste ». Selon les informations rapportées, le Directeur général a informé le président Joseph Aoun des résultats et des perquisitions menées dans des zones de la banlieue sud de Beyrouth, avec interpellation de plusieurs suspects de nationalités libanaise, palestinienne et syrienne. L’article mentionne qu’un individu d’origine libanaise disposant d’une autre nationalité figure parmi les personnes arrêtées, et situe la coordination avec des partenaires pour dénouer le réseau. Ce cadrage éclaire la dimension de police administrative, son lien hiérarchique avec le sommet de l’État et le souci d’articulation judiciaire qui s’ensuit. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Le même corpus de presse agrège ces opérations à l’indicateur global des trente-deux arrestations pour soupçon de collaboration. Cette juxtaposition révèle une logique de sécurité intégrée où la prévention d’actions violentes et la poursuite de faits de renseignement coexistent et se nourrissent de flux de données communs. Le texte précise le rôle d’une source judiciaire qui confirme la ventilation temporelle des interpellations, y compris celles intervenues avant la trêve. La granularité des informations permet de qualifier la période comme une phase de consolidation sécuritaire plutôt que comme une simple parenthèse de calme. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Incidents au Sud et contexte de maintien de l’ordre

Le 10 octobre 2025, Al Quds fait aussi état d’un incident au Sud ayant entraîné la blessure d’une personne par une grenade assourdissante. Le même papier note l’apparition d’affiches de soutien à l’armée le long de l’autoroute menant à l’aéroport de Beyrouth, éléments de décor qui témoignent d’un environnement public où la vigilance et la recherche de stabilité restent visibles. Ces notations rappellent qu’une trêve ne signifie pas absence d’événements à gérer pour les forces de sécurité ni relâchement de l’obligation de protection des civils. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Dans Al Liwa’, des passages confirment le suivi par le ministère de la Santé d’alertes liées à des engins non létaux et consignent l’information selon laquelle un incident de grenade assourdissante a blessé un civil dans le caza frontalier. Le journal relaie l’appel des autorités à signaler tout objet suspect et tout agissement anormal aux forces de sécurité, indiquant un dispositif d’alerte et de réponse de proximité. Ce registre administratif, même succinct, s’inscrit dans la même logique de vigilance de terrain. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

De la perquisition au dossier: itinéraire procédural

La matière publiée le 10 octobre 2025 permet d’esquisser, de façon factuelle, l’itinéraire procédural d’un dossier de sécurité. Premier maillon, l’enquête de renseignement se concrétise par des perquisitions, par exemple dans des quartiers de la banlieue sud, et des arrestations ciblées. Deuxième maillon, la mise à disposition d’une autorité judiciaire s’impose, souvent la justice militaire s’agissant de faits qualifiés de collaboration avec l’ennemi ou d’atteinte à la sûreté de l’État. Troisième maillon, l’instruction puis l’audience débouchent sur des décisions déjà identifiables dans neuf dossiers, avec un volant résiduel important de vingt-trois affaires encore en cours, ce qui souligne la charge de travail. Cette séquence n’est pas une interprétation abstraite: elle découle des éléments cités, de l’information remontée à la présidence et des données sur l’état des jugements. Al Quds, 10 octobre 2025. 

État de droit et communication publique

La communication institutionnelle mise en évidence par Al Quds, qui mentionne le briefing au président Joseph Aoun, intervient à un double niveau. Elle rassure l’opinion sur la capacité des services à déjouer des projets violents. Elle crédibilise ensuite la chaîne judiciaire en signalant que les dossiers ne se limitent pas à des annonces sécuritaires, mais qu’ils sont soumis au contrôle d’un juge et, le cas échéant, à la justice militaire. L’articulation entre information sécuritaire et traitement magistral permet d’éviter l’écueil d’une justice de circonstance et de rappeler la centralité des procédures. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Comparaison interne des rythmes: jugements rendus et affaires pendantes

Le chiffre de neuf jugements, opposé aux vingt-trois dossiers encore ouverts, donne une échelle du temps judiciaire. La justice militaire apparaît en mouvement mais contrainte par des volumes et la sophistication des enquêtes, spécialement quand des comportements à dimension clandestine sont en cause. La mention d’arrestations avant la trêve suggère en outre que certains dossiers portent sur des faits anciens et requièrent des recoupements dans des environnements dégradés par la confrontation, ce qui allonge mécaniquement les délais. Ce point permet d’anticiper une poursuite du traitement au-delà du court terme. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Interactions avec des juridictions et cadres internationaux

Si l’essentiel des développements se joue au Liban, la journée du 10 octobre 2025 rappelle que le registre judiciaire n’est pas clos aux frontières nationales. Al Akhbar souligne que le dossier pénal international lié à la guerre à Gaza suit son cours à la Cour pénale internationale, en dépit d’obstacles politiques et de tensions avec certaines capitales. Cette précision place le travail des juridictions libanaises dans une toile plus large où des procédures internationales, même autonomes, structurent l’environnement normatif et médiatique. Al Akhbar, 10 octobre 2025. 

La résonance de ces procédures, même si elles ne visent pas des faits commis au Liban, n’est pas négligeable. En matière d’entraide, de preuves ouvertes à l’international ou de standards procéduraux, le simple fait que des chefs d’accusation de droit international humanitaire occupent l’espace public influence les attentes des citoyens et l’exigence de transparence. De telles dynamiques renforcent la pression pour articuler au mieux sécurité, droits de la défense et publicité des débats. Al Akhbar, 10 octobre 2025. 

Éléments de maintien de l’ordre et symbolique publique

Au-delà des procédures, Al Quds consigne des marqueurs de l’espace public qui accompagnent les efforts judiciaires. La présence d’affiches de soutien à l’armée sur l’axe de l’aéroport, notée dans la même édition, donne la mesure d’un climat où la restauration de l’autorité de l’État est recherchée et exhibée. Ce soutien symbolique, couplé aux appels des autorités sanitaires et sécuritaires à signaler tout objet suspect, nourrit une culture de prévention partagée. Les services ne travaillent pas seuls: ils s’appuient sur une vigilance citoyenne institutionnalisée. Al Quds, 10 octobre 2025; Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Frontière entre sécurité et justice: leçons de méthode

Ce qui ressort des textes du 10 octobre 2025, c’est une méthode. Les autorités sécuritaires alimentent la justice par des enquêtes patiemment constituées, souvent sous le sceau de la discrétion. Les magistrats militaires trient, qualifient et jugent, à un rythme qui reflète la complexité des affaires. Les autorités civiles, qu’il s’agisse de la présidence ou des ministères techniques, assurent une communication minimale mais régulière pour fixer le cadre démocratique de ces actions. Dans le même temps, la couverture des incidents au Sud rappelle que l’après-conflit est une zone d’équilibres instables, où l’incident peut se produire, sans basculer pour autant le système dans la panique. Ces constantes se retrouvent dans l’agrégat des chiffres, des briefings et des notations de terrain. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Lien avec la vie institutionnelle et encadrement civil

Dans l’écosystème plus large de la gouvernance, des décisions gouvernementales touchant à la protection de la presse et à l’ordre public ont été rapportées le même jour dans la presse libanaise. Elles s’inscrivent dans une logique où l’État affirme vouloir protéger les acteurs civiques et améliorer la gestion des risques, tandis que les juridictions poursuivent leur travail technique. Même si l’essentiel des références du 10 octobre 2025 porte sur la collaboration et la prévention antiterroriste, ces gestes civils participent du même récit: reconstruire un cadre de droits sans relâcher la vigilance. Les décisions opérationnelles relatives aux sites de gestion des déchets, à la planification d’équipements et à la coordination avec des organes d’exécution constituent un voisinage de politique publique qui soutient le climat d’ordre. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Perspective judiciaire à court terme

À la lumière des documents publiés le 10 octobre 2025, la trajectoire judiciaire du court terme est lisible. Les mises en cause pour collaboration vont continuer d’alimenter la justice militaire, avec un volant important de dossiers pendants. La part des faits antérieurs à la trêve, explicitement mentionnée, indique que les magistrats devront démêler des séquences longues et établir des chaînes de preuve souvent techniques. Les services de sécurité, eux, prolongeront les efforts de démantèlement de réseaux et de neutralisation de projets de violence, tout en reportant leurs résultats vers les autorités civiles et les juridictions. Au Sud, des incidents ponctuels exigent une coordination étroite entre forces militaires, sécurité intérieure et autorités de santé, dans un cadre qui reste sous tension mais qui aspire à la normalisation. Al Quds; Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Économie: financement de la reconstruction, arbitrages sociaux et chantiers d’infrastructure

Au 10 octobre 2025, Ad Diyar indique que l’exécutif met en avant un financement externe destiné aux infrastructures endommagées par la guerre. Le gouvernement explique avoir obtenu l’accord d’un prêt de 250 millions de dollars de la Banque mondiale pour la remise en état des réseaux, mais le décaissement reste suspendu au vote d’une loi au Parlement. Le quotidien précise que l’Exécutif a parallèlement mobilisé le Conseil du Sud et la Haute Commission de secours et leur a transféré des montants pour accélérer les interventions. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Gouvernance des déchets et valorisation énergétique

Ad Diyar rapporte, le 10 octobre 2025, une décision gouvernementale prolongeant jusqu’à fin 2026 l’accueil des déchets au site de Jdeideh. Le Conseil du Développement et de la Reconstruction reçoit mandat de créer une nouvelle cellule de mise en décharge et d’implanter une station de production d’électricité à partir du site. Le même passage précise que la municipalité de Jdeideh obtient un droit d’exploitation de l’énergie générée et que le ministère de la Justice est saisi pour examiner les procédures liées aux agressions contre des journalistes durant la guerre. Le volet déchets est donc associé à un investissement énergétique et à un encadrement juridique. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Filets sociaux, coût de la vie et contentieux du travail

Dans une même édition, Ad Diyar met en avant l’agenda social avec la réunion de la commission de l’indice, des retraites et de la protection sociale, décrite comme un lieu de suivi du salaire minimum et des paramètres d’ajustement. Le texte souligne un calendrier de travail, avec poursuite en séance suivante. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Ad Diyar publie aussi un courrier syndical pressant les autorités de protéger les droits des assurés de la Sécurité sociale. Le syndicat met en garde contre des prolongations de « quitus » d’employeurs et contre des pratiques qui, selon lui, fragiliseraient les indemnités de fin de service et détourneraient la caisse de ses obligations. L’appel est adressé au président de la République Joseph Aoun, au président de la Chambre Nabih Berri et au Premier ministre Nawaf Salam, avec une demande explicite d’empêcher toute décision contraire au droit. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Réformes, coordination européenne et trajectoire FMI

Le même jour, plusieurs titres rendent compte d’un passage à Beyrouth d’une délégation de l’Union européenne. Ad Diyar indique que Charles Fries et Sandra De Waele ont vu le président de la Chambre et le Premier ministre. Les discussions ont porté sur la poursuite de l’appui européen à l’armée, le soutien aux forces de sécurité intérieure, ainsi que sur l’importance d’avancer sur la trajectoire de réformes et de conclure un accord avec le Fonds monétaire international. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Al Sharq rapporte les mêmes entretiens, en détaillant le lien entre soutien sécuritaire, consolidation de l’autorité de l’État et agenda d’ajustements. Le quotidien note l’insistance sur la continuité de l’aide européenne et sur des pistes de coopération que Bruxelles pourrait activer à la fin d’un mandat onusien au Sud, avec une mention explicite du volet financier. Al Sharq, 10 octobre 2025. 

Carburants, distribution et contrôle de filière

Ad Diyar fait état d’une session de la commission parlementaire des Travaux publics, de l’Énergie, des Transports et de l’Eau. Le communiqué annonce la formation d’une commission d’enquête sur l’importation de produits pétroliers. Les députés ont aussi abordé l’organisation de la relation entre le ministère de l’Énergie et les stations-service, ce qui renvoie à des questions de licences, d’approvisionnement et de contrôle. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Climat d’investissement local et gouvernance des chambres

Ad Diyar publie la convocation de l’assemblée générale de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli et du Liban-Nord, fixée au 3 novembre 2025. L’ordre du jour comprend le rapport d’activité 2024, le rapport du commissaire aux comptes, l’arrêté des comptes 2024, le projet de budget 2025 et un point sur l’acquisition d’un bien immobilier. Cette feuille de route illustre un retour à des procédures de gestion régulières, avec une visibilité sur les comptes et un investissement patrimonial envisagé. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Eau et coût économique des défaillances d’infrastructure

Al Liwa’ publie une tribune décrivant la pénurie d’eau comme une « crise que le pays ressent en toutes saisons ». Le texte insiste sur le coût économique de la mauvaise gouvernance, de la corruption et d’erreurs de décision, et appelle à des choix clairs pour sortir d’un cycle d’expédients, en rappelant une journée nationale lancée en 2016 qui liait « industrie de l’eau » et « emplois ». La perspective économique est explicite : sans réseaux fiables, les entreprises paient des surcoûts et l’emploi se dérobe. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Marchés internationaux et facture énergétique

L’édition Économie d’Al Quds signale la stabilité des cours du pétrole dans les échanges du jeudi 9 octobre, avec un Brent autour de 66,27 dollars et un West Texas Intermediate proche de 62,54 dollars. Le quotidien relie ce niveau de prix à l’évaluation par les investisseurs du cessez-le-feu à Gaza et aux incertitudes sur les sanctions liées à l’Ukraine. Pour une économie importatrice nette, le signal prix reste décisif pour la facture énergétique et, par ricochet, pour l’inflation. Al Quds, 10 octobre 2025. 

Agriculture et industries de transformation

Al Bina’ annonce la tenue d’élections au sein du syndicat des propriétaires de pressoirs d’olive et de caroube au Sud, fixées au 14 novembre 2025 à Nabatieh. L’avis précise les modalités de quorum et la tenue d’un second tour une semaine plus tard au même endroit si nécessaire. Ce calendrier donne un repère sur l’organisation de la filière, au moment où la campagne oléicole structure l’activité saisonnière et la trésorerie de nombreux ateliers. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Paramètres budgétaires et séquences de financement

Ad Diyar souligne que le chef du gouvernement a détaillé la séquence budgétaire et les chantiers de rétablissement des services publics. Outre les ministères techniques déjà engagés dans des réparations, l’exécutif rappelle que l’utilisation du prêt international nécessite une loi. Le signal budgétaire et la contrainte procédurale coexistent donc : la volonté d’investir se heurte au rythme de la législation. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Articulation sécurité–économie dans le dialogue avec l’Union européenne

Dans les comptes rendus d’Al Sharq et d’Ad Diyar, la délégation européenne relie la stabilité sécuritaire au redressement économique. La poursuite de l’aide aux forces armées et aux forces de sécurité intérieure est présentée comme un prérequis pour ancrer des investissements et pour ouvrir une fenêtre de confiance sur les réformes et la trajectoire FMI. Les textes mentionnent des « idées » que l’Union européenne pourrait activer pour accompagner l’État, avec une dimension financière assumée. Al Sharq; Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Régulation environnementale et choix technologiques

Ad Diyar publie la position d’une députée opposée à l’option des incinérateurs, qualifiée d’incompatible avec la loi 80/2018 sur la gestion des déchets. Elle met en avant la hiérarchie légale des solutions et le refus d’une conversion « déchets-énergie » présentée comme contraire au droit. Ce rappel encadre les marges d’ingénierie urbaine et peut influencer les appels d’offres. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Feuille de route locale des entreprises et charges opérationnelles

La convocation de la Chambre de Tripoli et du Liban-Nord éclaire la micro-gouvernance des entreprises : clôture des comptes, budget prévisionnel, projet d’acquisition immobilière. Ce type de décision a des effets de second ordre sur les coûts de structure et sur la capacité à offrir des services aux adhérents, notamment en matière de promotion, de formation et d’accompagnement à l’export. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Effets macroéconomiques indirects des décisions de gestion des déchets

La prolongation du site de Jdeideh est assortie d’une composante de valorisation énergétique. Le fléchage d’un droit d’exploitation au bénéfice de la municipalité laisse entrevoir des recettes dédiées qui peuvent alléger des budgets locaux et financer des services urbains. L’exécutif confie au CDR la maîtrise d’ouvrage, ce qui réduit l’incertitude institutionnelle sur la mise en œuvre. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Séquence sociale et trajectoire de salaire minimum

La mention d’un suivi de l’indice et des paramètres sociaux renvoie à l’effet prix de l’énergie importée et des intrants. Le calibrage de l’indice conditionne la demande intérieure et la soutenabilité pour les entreprises. La documentation d’Ad Diyar signale une poursuite des travaux et un cadrage institutionnel, ce qui permet aux agents économiques d’anticiper un calendrier. Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Interdépendance des chantiers : énergie, eau, mobilité

Les éléments publiés le 10 octobre 2025 superposent trois chantiers. Le premier concerne l’énergie, avec un crédit international en attente de loi et des projets de valorisation électrique. Le deuxième touche l’eau, dont Al Liwa’ décrit le coût économique d’une pénurie chronique. Le troisième se joue dans la mobilité et la logistique, via la commission parlementaire qui examine l’importation de carburants et l’organisation de la distribution. Ces axes forment l’ossature d’une reprise graduelle. Ad Diyar; Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Repères de conjoncture externe et flux de trésorerie

La stabilité des cours pétroliers relevée par Al Quds donne un repère de court terme pour les importations. Même à prix contenus, l’effort de trésorerie reste élevé pour une économie dépendante. L’amélioration des recettes municipales issues d’une valorisation énergétique locale, si elle se confirme, pourrait atténuer marginalement la pression sur certaines lignes budgétaires. Al Quds; Ad Diyar, 10 octobre 2025. 

Capacités d’exécution et discipline procédurale

Plusieurs textes convergent vers la même idée : sans décisions parlementaires et arbitrages réglementaires, les enveloppes annoncées ne se traduiront pas en chantiers. L’exemple du prêt de 250 millions de dollars reste emblématique. Les commissions parlementaires actives, les convocations des chambres et les décisions gouvernementales sur les déchets composent un tableau où l’exécution dépend d’une coordination resserrée. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Société: services urbains, coût de la vie et protection sociale

Le 10 octobre 2025, Ad Diyar décrit une décision gouvernementale qui prolonge l’accueil des déchets sur le site de Jdeideh jusqu’à fin 2026. Le texte précise qu’un mandat est confié au Conseil du Développement et de la Reconstruction pour créer une nouvelle cellule et installer une station de production électrique adossée au site. La municipalité de Jdeideh se voit reconnaître un droit d’exploitation de cette énergie. Le même passage signale la saisine du ministère de la Justice au sujet d’agressions commises contre des journalistes durant la guerre passée. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Dans le même journal, un second volet donne la mesure des chantiers de réparation. Le gouvernement indique avoir verrouillé un prêt international destiné aux infrastructures endommagées. Toutefois, le décaissement reste suspendu au vote d’une loi au Parlement. Par ailleurs, des montants ont été transférés au Conseil du Sud et à la Haute Commission de secours afin d’accélérer des interventions ciblées. La décision mêle donc urgence opérationnelle et contrainte procédurale. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Propreté urbaine, gouvernance et acceptabilité sociale

Al Akhbar restitue la perception publique du dossier des déchets à travers une formule lapidaire qui résume l’usure du sujet. Le quotidien insiste sur la durée et la répétition des solutions temporaires autour du site de Jdeideh. Le propos suggère que l’acceptabilité sociale se dégrade lorsque les arbitrages paraissent cycliques et peu lisibles. Adossée à la décision rapportée par Ad Diyar, cette lecture met en tension la nécessité de gérer le flux et la demande d’une stratégie durable. Al Akhbar, 10 octobre 2025; Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Toujours le 10 octobre 2025, Ad Diyar détaille l’angle technique porté par le ministre des Travaux publics et des Transports, Fayyaz Ressamni. Le ministre relie les risques d’inondation à plusieurs facteurs. Il cite la qualité des réseaux, l’entretien des canaux, la densité urbaine et des comportements individuels qui aggravent l’obstruction. Il affirme un durcissement des cahiers des charges pour les entreprises et annonce une coordination renforcée avec le Conseil du Développement et de la Reconstruction. La responsabilité des municipalités est rappelée avec insistance. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Ces décisions touchent directement la vie quotidienne. Elles conditionnent l’état des chaussées, la sécurité des piétons et la protection des commerces lors des épisodes pluvieux. Elles influencent aussi la santé publique, car des eaux stagnantes favorisent des risques sanitaires. Le cadrage d’Ad Diyar fournit des points de contrôle concrets: préparation avant la saison des pluies, suivi des marchés, échanges avec les collectivités. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Crise de l’eau et coût économique du déficit d’infrastructure

Al Liwa’ publie une tribune sur la pénurie d’eau. Le texte présente la crise comme un phénomène transversal. Elle touche les ménages, l’industrie et les services. L’auteur met en cause la mauvaise gouvernance et la corruption. Il rappelle une journée nationale organisée en 2016 qui liait “industrie de l’eau” et “emplois”. L’idée centrale est simple. Sans réseaux fiables, la facture privée explose et le tissu d’entreprises perd en compétitivité. La pénurie devient un impôt caché sur la vie urbaine. Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Cette lecture s’articule avec les annonces d’Ad Diyar sur les investissements en cours. Elle suggère un critère d’évaluation accessible. Les ménages jugeront la politique publique à l’aune de trois repères. La continuité du service, le prix payé, et la qualité de l’eau au robinet. De même, les entreprises mesureront leur charge de trésorerie sur les forages privés, les camions citernes et les équipements de filtration. Al Liwa’, 10 octobre 2025; Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Protection sociale, salaires et files d’attente

Ad Diyar rapporte un agenda social suivi par une commission dédiée à l’indice, aux retraites et à la protection. Le journal évoque un travail en séance, puis une poursuite à brève échéance. Cette séquence balise le rythme de l’ajustement du salaire minimum et la révision des paramètres. Elle intéresse directement les ménages qui subissent des hausses de prix liées à l’énergie importée et aux intrants. Elle concerne aussi les petites entreprises, dont la structure de coûts reste fragile. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Le même journal publie un courrier syndical adressé aux trois têtes de l’exécutif et du législatif. Le texte demande de protéger les droits des assurés de la Sécurité sociale. Il met en garde contre des prolongations de quitus d’employeurs et contre des pratiques jugées contraires aux indemnités de fin de service. La demande est explicite. Elle vise à empêcher l’adoption de décrets perçus comme non conformes. La lettre place la protection sociale au rang des urgences. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Dans la vie quotidienne, ces arbitrages se traduisent en files d’attente. Aux guichets des caisses, dans les dispensaires, et devant des officines qui gèrent des ruptures ponctuelles. Ils se traduisent aussi en arbitrages domestiques. On reporte des soins non urgents. On change d’école pour optimiser des coûts. On renonce à des dépenses culturelles. La presse du jour ne dresse pas un portrait détaillé de ces comportements. Elle en donne toutefois des signaux par ricochet. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Espace public, sécurité civile et perception du risque

Al Quds consigne des notations qui éclairent la perception du risque dans l’espace public. Le journal rapporte la blessure d’un civil par une grenade assourdissante dans le Sud. Il signale l’apparition d’affiches de soutien à l’armée sur l’axe de l’aéroport de Beyrouth. Ces repères visuels témoignent d’un contexte d’alerte. Ils fixent une ambiance de vigilance. Ils rappellent que la trêve régionale ne gomme pas les contraintes d’ordre public. Al Quds, 10 octobre 2025.

Dans Al Liwa’, des passages évoquent la réaction des autorités de santé et de sécurité. Le message est constant. Il faut signaler tout objet suspect et tout agissement anormal. La logique est celle d’une prévention partagée. L’information descend des autorités. Elle remonte des riverains. Elle circule entre les forces et les municipalités. Ce schéma renforce la culture d’alerte. Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Lien entre services urbains et cohésion sociale

La décision sur Jdeideh n’est pas qu’un débat technique. Elle touche la cohésion sociale. Le voisinage direct du site attend une réduction des nuisances. Les usagers de l’autoroute surveillent la logistique. Les riverains demandent un calendrier. Dans ce cadre, la valorisation énergétique prend une valeur symbolique. Elle promet un retour local. Elle peut financer des services supplémentaires. Elle peut aussi provoquer des oppositions, si les gains apparaissent inéquitables. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Le ministre des Travaux publics cite une responsabilité partagée. Il évoque l’État, les municipalités et les citoyens. Ce triptyque traduit une répartition de rôles. L’État fixe les standards et finance. Les municipalités organisent. Les citoyens respectent des règles de tri, de dépôt et de circulation. Dans une ville dense, chaque maillon compte. En période de pluie, un geste individuel peut bloquer un avaloir. En période sèche, un dépôt sauvage peut déclencher une polémique. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Ecoles, transports et temps de trajet

Les PDF du jour n’ouvrent pas un dossier autonome sur l’école. Ils permettent néanmoins une inférence prudente. Les risques d’inondation pèsent sur les temps de trajet. Ils perturbent des circuits de ramassage. Ils allongent les retards. Par ailleurs, la pression sur l’eau et l’électricité affecte l’organisation quotidienne des établissements. Ces réalités n’apparaissent pas en titre. Elles émergent en filigrane, à travers la mise en avant des travaux, des cahiers des charges et des coordinations annoncées. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Santé et accès aux soins

La journée médiatique fait apparaître deux lignes. La première est sécuritaire, à travers l’incident au Sud et les appels à la vigilance. La seconde est sociale, avec la demande de protection des assurés. Ces lignes convergent dans les salles d’attente. Les épisodes de tension accroissent la demande d’assistance. Les tensions sur les prix créent des renoncements. Dans ce contexte, la régularité de l’électricité et de l’eau devient un déterminant direct de santé publique. Al Quds, 10 octobre 2025; Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Culture citoyenne et discipline collective

La communication officielle décrite par Ad Diyar et Al Liwa’ insiste sur la discipline collective. Elle rappelle les gestes de propreté. Elle fixe des repères sur les travaux d’entretien. Elle annonce des contrôles sur les filières sensibles, comme les carburants. Ces messages s’additionnent. Ils composent une grammaire de la vie commune. Ils font de la ville une copropriété. Ils demandent à chacun une part d’effort. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Logistique des carburants et effets de second ordre

Ad Diyar signale la formation d’une commission d’enquête sur l’importation de produits pétroliers. Le journal évoque aussi l’organisation de la relation entre le ministère de l’Énergie et les stations-service. Ce dossier paraît technique. Pourtant, il se répercute sur les files devant les pompes, sur les trajets domicile travail et sur les tarifs de transport. Il affecte le budget des ménages et la facture des entreprises. Il se retrouve donc au cœur du social. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Société civile, chambres économiques et routine institutionnelle

La convocation de l’assemblée générale de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli et du Liban Nord illustre une routine institutionnelle. L’ordre du jour comprend les comptes 2024, le budget 2025 et un projet immobilier. Cette routine rassure. Elle construit de la prévisibilité. Elle envoie un signal de normalité aux acteurs locaux. Elle montre que la société civile organisée conserve des repères de gestion. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Reconstruction, priorité budgétaire et attentes locales

Le chef du gouvernement, cité par Ad Diyar, conditionne la loi de finances à l’inclusion d’un chapitre reconstruction. Cette position a une traduction sociale directe. Elle dessine la hiérarchie des dépenses. Elle pose la question des délais. Elle fixe une attente chez les habitants des zones touchées. Les ménages veulent voir des équipes sur le terrain. Les commerçants veulent rouvrir dans des rues praticables. Les écoles veulent des accès sécurisés. Ad Diyar, 10 octobre 2025.

Perception citoyenne et contrat social

Dans Al Liwa’, le diagnostic sur l’eau est sans détour. Le pays paye le prix de la mauvaise gouvernance. Cette idée rejoint, par un autre chemin, la critique d’Al Akhbar sur la répétition des solutions temporaires. Dans les deux cas, la demande sociale converge. Elle réclame des plans lisibles, des budgets exécutés et des lignes rouges claires. Elle réclame aussi de la transparence. Elle veut savoir combien coûte une cellule de décharge. Elle veut connaître les délais de pose d’un collecteur. Elle veut suivre l’avancement des contrats. Al Liwa’, 10 octobre 2025; Al Akhbar, 10 octobre 2025.

Horizon de court terme et repères concrets

Au total, la journée du 10 octobre 2025 propose trois repères. Le premier est urbain, avec la décision sur Jdeideh et l’agenda anti inondation. Le second est social, avec la commission sur l’indice et le courrier syndical. Le troisième est de prévention, avec des appels à la vigilance dans l’espace public. Ces repères restent modestes. Ils sont toutefois vérifiables. Ils peuvent être suivis par des citoyens, des médias et des associations. Ils fournissent une base pour mesurer le mouvement. Ad Diyar, 10 octobre 2025; Al Quds, 10 octobre 2025; Al Liwa’, 10 octobre 2025.

Culture: scènes locales, hommages littéraires et agenda des événements en cours

Le 10 octobre 2025, Al Liwa’ annonce un festival culturel à Freykeh, en Mont-Liban, programmé du 5 au 12 octobre 2025, avec une semaine d’animations mêlant poésie, musique, théâtre, ateliers, colloques et expositions. L’article précise que l’ouverture comportait une soirée de poésie, et insiste sur la diversité du public attendu, des amateurs aux universitaires. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Hommages et célébrations littéraires

Al Bina’ publie, le 10 octobre 2025, l’avis d’une journée commémorative dédiée à Mikha’il Naimeh, organisée par l’association « Mikha’il Naimeh Mimasouna » sous le patronage du ministère de la Culture. La manifestation est annoncée pour le samedi 18 octobre 2025, de 10 h à 16 h 30 environ, à Antelias, au « Masrah al-Ikhwayn Rahbani » et à l’église Mar Elias al-Koubra, avec une ouverture officielle par le ministère de la Culture. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Le même avis détaille une architecture en six « mahawer » (axes) comprenant des conférences et des créations musicales. Le programme cite notamment Olga Flionova pour une intervention sur « Mikha’il Naimeh et la terre de Penza » présentée comme un « dialogue à travers les temps et les distances ». Une pièce musicale « inspirée par l’amour de Naimeh » doit être interprétée par Bassem Jamal. D’autres contributions annoncées portent sur l’ouvrage « Najwa al-ghoroub » et sur la lecture thématique de l’œuvre, avec des intervenants comme Paschal Lahoud et Rana Debsi. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Toujours dans Al Bina’, une page « Culture » mentionne une cérémonie de distinction de « créateurs libanais » en poésie, zajal, médias et arts plastiques, en présence du ministre de la Culture Mohammad Mortada, avec des noms cités comme Najim Roumi, Rita Hitti, Philippe Halwani ou Rima Farès Charbel. La formule employée rattache l’événement à « la Bibliothèque nationale à Baakline », avec une mise en valeur des « profondeurs » culturelles face à la crise. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Festivals et scènes locales

Le festival de Freykeh, tel que décrit par Al Liwa’, s’inscrit dans une logique de « plateforme » culturelle : lectures, concerts, représentations théâtrales, ateliers, débats et expositions, avec une attention particulière portée au dialogue entre « authenticité » et production contemporaine. Le texte insiste sur la présence d’auteurs, d’artistes et d’académiques, dans une programmation qui cherche à combiner patrimoine et création. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

L’édition du même jour précise que la soirée inaugurale du festival s’articulait autour d’une thématique poétique, avec un intitulé présenté comme une référence à la puissance du mot. L’article mentionne également des remerciements aux organisateurs et partenaires, signalant une mobilisation locale élargie. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Politiques culturelles et institutions

Au-delà des programmations, la presse du 10 octobre 2025 relie l’action culturelle à des institutions publiques. La page « Culture » d’Al Bina’ établit explicitement un lien entre ministère de la Culture, institutions d’accueil (dont la Bibliothèque nationale à Baakline) et acteurs privés qui animent les scènes locales. La présence du ministre Mohammad Mortada dans un événement de remise de distinctions traduit une volonté d’inscrire des initiatives culturelles dans une visibilité institutionnelle nationale. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

En parallèle, l’avis détaillant la journée Mikha’il Naimeh met en évidence un partenariat de fait entre le ministère, une association dédiée à l’auteur et des lieux emblématiques de la scène libanaise comme le théâtre des frères Rahbani à Antelias. La granularité horaire fournie par le programme confirme une organisation structurée visant un public de conférences et de concerts. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Lecture patrimoniale et répertoires

Les annonces consacrées à Mikha’il Naimeh privilégient trois dimensions. La première est biographique et commémorative, avec la mention des 135 ans de la naissance de l’écrivain. La seconde est analytique, via des interventions universitaires sur les textes et leur réception. La troisième est performative, par la musique et les lectures publiques. L’ensemble dessine un format « colloque-festival » qui s’inscrit dans une tendance locale à croiser savoir, scène et patrimoine littéraire. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Santé, mécénat et vie culturelle

Dans une page société-culture d’Al Liwa’, la presse mentionne un événement caritatif à Beyrouth, au bénéfice de patients atteints de cancer, porté par une institution hospitalière confessionnelle et des acteurs éducatifs. La tonalité du reportage met en avant l’articulation entre solidarité, culture du don et mobilisation institutionnelle, avec un discours public rappelant l’importance de la prise en charge médicale et de l’équipement. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Cette mobilisation caritative s’insère dans un paysage où la culture est aussi un vecteur de cohésion et de collecte. Elle rappelle que concerts, galas ou lectures peuvent servir de relais à des campagnes de santé publique et à des initiatives de financement d’équipements spécialisés. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Agenda culturel en cours (semaine du 5 au 12 octobre 2025)

Les informations disponibles le 10 octobre 2025 permettent de proposer un agenda factuel, tel que relayé par les journaux libanais du jour.

Freykeh Cultural Festival, Mont-Liban. Le programme court sur huit jours, du dimanche 5 au dimanche 12 octobre 2025, avec un bouquet d’événements comprenant soirées de poésie, concerts, théâtre, ateliers, débats et expositions. L’édition du 10 octobre insiste sur l’ouverture poétique et la participation d’auteurs et de publics variés. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Journée Mikha’il Naimeh, Antelias. La commémoration est fixée au samedi 18 octobre 2025, avec ouverture à 10 h et sessions jusqu’en fin d’après-midi, au théâtre des frères Rahbani et à l’église Mar Elias al-Koubra. Le programme prévoit des conférences, une pièce musicale dédiée et des lectures analytiques autour des textes de l’écrivain. Événement sous le patronage du ministère de la Culture. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Remise de distinctions à Baakline. Une cérémonie officielle dédiée à des créateurs libanais a été rapportée, en présence du ministre de la Culture, sur un site identifié à la Bibliothèque nationale à Baakline. Les disciplines évoquées incluent poésie, zajal, médias et arts plastiques, avec plusieurs noms cités. Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Repères de méthode et ancrage territorial

Les trois scènes ci-dessus ont un dénominateur commun : elles reposent sur un ancrage territorial précis, la coopération entre institutions publiques et privées, et une programmation mêlant patrimoine et création. Freykeh offre un format « village-festival » qui répartit les publics sur plusieurs journées. Antelias capitalise sur des lieux symboliques de l’imaginaire musical et théâtral national. Baakline valorise une institution de conservation et de diffusion du savoir.

Ce triptyque confirme une stratégie culturelle pragmatique adaptée aux contraintes du moment : mutualisation des lieux existants, programmation dense pour maximiser l’impact, et relais ministériel ou municipal pour la visibilité et la logistique. Les textes publiés le 10 octobre 2025 montrent que la culture se maintient comme espace de continuité sociale et de reconnaissance, y compris dans des contextes budgétaires serrés. Al Liwa’; Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Interactions avec les partenaires et scènes régionales

Hors du périmètre strictement libanais, l’édition du 10 octobre 2025 d’Al Sharq Al Awsat rapporte des éléments de calendrier artistique au Moyen-Orient, notamment autour d’une nouvelle foire d’art à Doha (« Art Basel Qatar »), avec des directions artistiques nommément identifiées et des galeries partenaires. Ces mentions donnent un arrière-plan régional aux scènes libanaises, qui dialoguent régulièrement avec les foires et réseaux de la région. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Si ces rendez-vous régionaux ne figurent pas à l’agenda local immédiat de la semaine, leur rappel permet de situer les programmations libanaises dans un écosystème de circulation d’œuvres, d’artistes et de curateurs. Cette perspective importe pour les institutions de Beyrouth et du Mont-Liban qui, à ressources limitées, misent sur la coopération et l’invitation d’intervenants internationaux. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Dynamiques de participation et publics

Le traitement médiatique du festival de Freykeh insiste sur la mixité des publics, des « amateurs » aux « académiques ». Couplée à l’approche commémorative d’Antelias, cette mixité illustre une tension féconde entre accessibilité et exigence. Les organisateurs alignent concerts et lectures analytiques, interprétations musicales inspirées et conférences universitaires. Ce va-et-vient entre scène et chaire permet de capter des publics élargis et de relier mémoire, éducation et création. Al Liwa’; Al Bina’, 10 octobre 2025. 

Contraintes et continuités

Les journaux de ce 10 octobre 2025 ne détaillent pas des budgets culturels, mais les autres pages de ces mêmes éditions rappellent des contraintes d’infrastructures et de services urbains (eau, déchets, déplacements) qui affectent la fréquentation et la logistique des événements. À ce titre, l’insertion des cérémonies et festivals dans des lieux maîtrisés (Bibliothèque nationale, théâtre identifié, église) atteste d’un choix stratégique : s’appuyer sur des sites stables pour garantir l’exécution du programme malgré les aléas. Al Bina’; Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Synthèse de la journée culturelle (sans effet introductif ni conclusif)

Le 10 octobre 2025, le paysage culturel visible dans la presse libanaise articule trois registres. D’abord, un agenda local concret avec un festival à Freykeh en cours de déroulement et une journée Mikha’il Naimeh imminente à Antelias, soutenue par le ministère de la Culture. Ensuite, un registre de reconnaissance et de distinction à Baakline, qui contribue à stabiliser des scènes de création et à maintenir un sentiment de continuité. Enfin, un arrière-plan régional en mouvement, rappelé par les annonces artistiques du Golfe, qui offre des points de contact pour les acteurs libanais. Al Liwa’; Al Bina’; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025.

Technologie: gouvernance numérique, plateformes et cap sur l’économie de l’innovation

Transformation numérique de la commande publique et de la transparence

Al Sharq Al Awsat met, le 10 octobre 2025, l’accent sur une demande de refonte des procédures d’achat public avec, en son cœur, un « système intégralement numérique et transparent » pour les marchés, adossé à la fermeture des « brèches » et à un suivi en temps réel par les organes de contrôle. Le même texte relie cette numérisation à l’indépendance politique et financière de l’instance nationale d’intégrité et du Conseil supérieur des comptes, ainsi qu’à l’obligation pour le gouvernement de mettre en œuvre sans délai leurs recommandations. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Dans la même veine, l’édition détaille un volet « responsabilisation » qui vise à outiller le contrôle interne par le renforcement de l’Inspection générale des affaires judiciaires et par la traçabilité numérique des procédures. La logique de plateforme s’impose ici comme un standard: interactions en ligne, archivage structuré, interopérabilité entre ministères et organismes de contrôle. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Régulation des plateformes et lutte contre les contenus de haine

Al Liwa’ relaie, le 10 octobre 2025, un message public sur les plateformes sociales: appel à contrer les discours de haine, à prévenir l’instrumentalisation politique et à réduire la capacité de nuisance des campagnes de division. La formulation, insérée dans la page d’ouverture, insiste sur la responsabilité des acteurs à ne pas alimenter la polarisation et à promouvoir une culture numérique de sécurité et de respect. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Cette ligne touche à la gouvernance des contenus. Elle renvoie à des mécanismes concrets que les autorités et les plateformes peuvent activer: signalement prioritaire, algorithmes de réduction de la portée pour les contenus illicites, partenariats avec des organisations de vérification et procédures d’appel. Le cadrage de la journée médiatique, bien que concentré sur la politique et la sécurité, met en regard cette vigilance sur les mots et la recommandation, par ailleurs, d’outils numériques de contrôle dans la commande publique. Al Liwa’; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Capacités étatiques et coopération européenne à haute intensité technologique

Al Liwa’ documente des échanges officiels, le 10 octobre 2025, avec une délégation de l’Union européenne conduite par un haut responsable du Service européen pour l’action extérieure, en présence de la cheffe de délégation à Beyrouth. Le compte rendu signale la poursuite d’un appui aux forces armées et de sécurité et évoque des pistes que l’Union pourrait activer pour soutenir l’État. Cette coopération est intimement technologique: elle porte sur des équipements, des systèmes d’information, des capacités de surveillance légale et des modernisations de processus. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Le même texte lie ce soutien à l’agenda de réformes, condition d’un atterrissage d’aides financières et d’un cadre de confiance pour les projets numériques. L’alignement sécurité–numérique–financement décrit dans la presse du jour indique une approche intégrée: renforcement des institutions, montée en qualité des systèmes d’information et sécurisation des données publiques, en parallèle de la stabilisation. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Économie numérique, start-ups et compétences du « futur »

Au-delà des institutions, Al Sharq Al Awsat publie, le 10 octobre 2025, des revendications programmatiques qui visent une « réorientation stratégique de l’économie » fondée sur des secteurs à forte valeur ajoutée, la suppression d’obstacles bureaucratiques pour les start-ups et la mise à niveau de la formation professionnelle pour l’aligner sur les besoins de l’économie de demain. Le texte associe cette trajectoire à des garanties sur le droit du travail pour la jeunesse afin d’encourager l’emploi formel. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Ce cadrage relie trois chantiers complémentaires. D’abord, l’infrastructure réglementaire: allégement des formalités, guichets en ligne, délais standardisés et recours numérisés. Ensuite, l’infrastructure humaine: filières techniques courtes, certifications numériques, passerelles entre établissements et entreprises. Enfin, l’infrastructure financière: dispositifs de capital amorçage, plateformes de mise en relation et marchés publics favorisant l’innovation via des appels à solutions. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Chaîne de valeur publique: de la donnée à l’exécution

Les propositions de numérisation de la commande publique publiées par Al Sharq Al Awsat supposent une chaîne de valeur claire. Première brique, la donnée: catalogues de besoins, référentiels de prix, historiques des fournisseurs. Deuxième brique, la procédure en ligne: appels d’offres, dépôts, questions-réponses, clarifications et adjudication. Troisième brique, l’exécution: suivi des délais, jalons contractuels, réception, pénalités et paiements. Le journal insiste sur la fermeture des « brèches » qui nourrissent la capture et sur le rôle de l’instance d’intégrité et du Conseil des comptes pour valider la conformité. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Un tel système, note l’édition, requiert une interconnexion avec les plateformes de contrôle interne. L’Inspection générale, explicitement citée, voit son rôle renforcé à condition que l’accès aux flux d’information soit garanti. La logique est cumulative: plus la donnée est standardisée et exposée, plus le contrôle devient rapide et moins coûteux. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Sécurité de l’information et continuité des services

Les textes du 10 octobre 2025 n’entrent pas dans les détails techniques de cybersécurité. Ils contiennent toutefois, par ricochet, deux balises utiles. La première est la vigilance à l’égard des plateformes et de leurs effets sociaux, qui plaide pour des mécanismes de modération et de coopération avec les autorités lorsque des contenus illicites circulent. La seconde est le lien entre stabilisation sécuritaire et montée en gamme des systèmes publics, suggéré par la coopération européenne. Ces deux balises impliquent des exigences de base en sécurité de l’information: gestion des identités, segmentation des réseaux, chiffrement, journalisation et plans de continuité. Al Liwa’; Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Technologie et diplomatie: vecteurs d’appui aux institutions

Le récit des rencontres entre responsables libanais et délégation européenne, publié par Al Liwa’, souligne que les partenaires extérieurs positionnent l’appui technique comme un levier de consolidation de l’État. Dans un pays où les infrastructures administratives et numériques ont subi des chocs répétés, la dotation d’équipements et la modernisation des processus numériques sont vues comme des filets de stabilisation autant que comme des investissements d’efficacité. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Cette corrélation apparaît aussi, de manière indirecte, dans les pages politiques d’autres quotidiens qui lient climat sécuritaire et capacité d’exécution des politiques. Les passages consultés associent ainsi l’exigence de réactivité des services et la nécessité d’outils procéduraux modernes. La technologie n’est pas citée pour elle-même, mais comme condition de crédibilité d’un État en reconstruction administrative. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Plateformes sociales: entre expression et responsabilité

Le texte d’Al Liwa’ sur les plateformes éclaire l’équilibre recherché: garder ouvertes les arènes d’expression sans que celles-ci deviennent des accélérateurs de polarisation. Ce point rejoint la tendance internationale où les pouvoirs publics négocient avec les plateformes des circuits accélérés de traitement des signalements et des règles de transparence sur la modération. L’édition du jour n’énonce pas de protocole, mais elle fixe le cadre normatif d’une gouvernance partagée de l’espace numérique. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Compétences numériques: l’angle emploi

La séquence sur l’économie de l’innovation publiée par Al Sharq Al Awsat dépasse l’incantation et mentionne, noir sur blanc, l’adaptation de la formation professionnelle aux « besoins futurs » de l’économie. Cela implique des modules concrets: développement d’applications, maintenance de réseaux, analyse de données, gestion de la cybersécurité au niveau des PME, et compétences d’exploitation de plateformes SAAS. En miroir, la sécurisation des contrats de travail pour les jeunes entend limiter l’informalité, obstacle majeur à l’investissement dans les compétences. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Smart procurement et ouverture des données

La transformation numérique de la commande publique, telle qu’esquissée par Al Sharq Al Awsat, ouvre aussi la voie à des pratiques de « smart procurement ». Publication automatique des lots, API publiques pour les catalogues et les historiques, visualisations des délais et des coûts, alertes de dépassement. L’objectif est double: restaurer la confiance des citoyens et offrir aux entreprises, y compris les plus petites, une visibilité et un accès équitable. La fermeture des « brèches » mentionnée au même endroit traduit cette volonté d’assainissement par la donnée. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Technologie et résilience des services essentiels

Même si la rubrique technologie ne traite pas ici de réseaux d’eau ou d’énergie, les autres pages de la presse du 10 octobre 2025 rappellent que la numérisation des procédures et des suivis de chantier est un facteur de résilience. Calendriers, avenants, réception des travaux et paiements peuvent être tracés en ligne, réduisant les retards et les litigations. Cette discipline procédurale, soutenue par des systèmes d’information, accompagne la remise à niveau des services urbains et sociaux. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Éthique publique et architectures numériques

L’architecture que dessinent ces textes implique un socle éthique: séparation des fonctions, traçabilité des accès, publication des décisions et des motifs, auditabilité des journaux. La technologie n’est pas un substitut à l’éthique publique, mais elle en est un amplificateur. Sans indépendance de l’instance d’intégrité et sans effectivité des recommandations du Conseil des comptes, même la meilleure plateforme ne produira pas l’effet attendu. Al Sharq Al Awsat, 10 octobre 2025. 

Trajectoire de court terme: où porter l’effort

Les éléments publiés le 10 octobre 2025 suggèrent trois priorités. D’abord, déployer le « système numérique et transparent » de la commande publique jusqu’au paiement, en intégrant contrôle externe et contrôle interne. Ensuite, installer une gouvernance des plateformes sociales qui conjugue liberté d’expression et réduction des risques d’incitation, via des mécanismes de coopération. Enfin, arrimer l’écosystème start-up à des parcours de formation alignés sur les métiers du numérique et à des fluidifications administratives. Al Sharq Al Awsat; Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

Sous-jacent politique: stabilité, financements et confiance

Le récit des rencontres européennes rappelle que la stabilité sécuritaire est vue comme un prérequis pour les investissements, y compris numériques. Les rédactions notent que les « idées » évoquées par les partenaires incluent des appuis durs et mous: équipements, assistance technique, mais aussi conditions de gouvernance pour l’accès aux financements. L’effet d’entraînement attendu sur la numérisation des services dépendra de cette confiance. Al Liwa’, 10 octobre 2025. 

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