Les journaux libanais et régionaux du 14 février 2025 mettent en lumière les tensions croissantes entre le Liban, les États-Unis et Israël, exacerbées par des pressions économiques et des blocages diplomatiques. À cela s’ajoute une situation politique interne marquée par des divisions et des tractations autour du futur gouvernement.
Washington et Tel-Aviv durcissent le ton contre Beyrouth
Selon Al Akhbar (14 février 2025), l’administration américaine accentue ses sanctions sur le Liban, avec une pression directe sur les institutions financières liées au Hezbollah, notamment en exigeant la fermeture de la structure de financement « Al-Qard Al-Hassan ». Israël, de son côté, maintient sa présence militaire dans plusieurs zones du sud du Liban, malgré les appels répétés au retrait. Le journal souligne que cette stratégie s’inscrit dans une volonté d’affaiblir la résistance libanaise et de limiter les flux financiers en provenance d’Iran.
D’après Ad Diyar (14 février 2025), une autre source de tension concerne la suspension soudaine des vols entre Beyrouth et Téhéran, après qu’Israël a affirmé que l’aviation iranienne acheminait des fonds au Hezbollah via ces liaisons aériennes. Cette accusation a conduit les autorités libanaises à refuser l’atterrissage d’un vol iranien, ce qui a provoqué des manifestations et des blocages aux abords de l’aéroport international de Beyrouth.
Beyrouth sous la pression des négociations internationales
Dans Al Sharq Al Awsat (14 février 2025), les États-Unis auraient fait pression sur la France et d’autres partenaires européens pour qu’ils réduisent leur soutien au Liban tant que des réformes structurelles ne seront pas mises en place. Washington insiste notamment sur un durcissement des politiques libanaises contre les factions armées et exige des garanties sur la gestion des aides internationales. L’article évoque un risque d’isolement grandissant pour Beyrouth, qui pourrait voir ses soutiens traditionnels se détourner progressivement.
Toujours selon Al Sharq Al Awsat, le Premier ministre désigné tente de jongler entre ces impératifs internationaux et les tensions internes, alors que la formation du gouvernement est entravée par des divergences entre les différentes forces politiques, notamment sur la question de la représentation du Hezbollah et de ses alliés.
Négociations internes et risques d’implosion politique
Al Sharq (14 février 2025) souligne que la paralysie institutionnelle persiste au Liban, avec un cabinet toujours en suspens. Le journal évoque la montée des contestations populaires contre la classe politique, exacerbées par l’absence de décisions économiques concrètes. Le président du Parlement, Nabih Berri, a récemment réitéré son refus catégorique de tout compromis sur la souveraineté libanaise, notamment en réponse aux pressions américaines et israéliennes pour le désarmement du Hezbollah.
D’après Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025), la situation se complexifie avec la montée des tensions entre factions pro-occidentales et groupes proches de l’axe de la résistance. Certains acteurs politiques libanais, notamment des figures du mouvement du 14 mars, tentent d’exploiter ce contexte pour relancer le débat sur le rôle du Hezbollah et sa place dans la gouvernance nationale.
Impact économique et social : un pays au bord du gouffre
Selon Al Liwa’ (14 février 2025), la crise politique impacte directement l’économie, avec une livre libanaise toujours en chute libre face au dollar et une inflation galopante qui mine le pouvoir d’achat. L’article met en avant l’angoisse des Libanais, confrontés à une précarité croissante et à des incertitudes majeures sur leur avenir. Les banques continuent de restreindre les retraits en devises, alimentant la colère populaire.
Dans Nahar Int’l (14 février 2025), l’absence d’un gouvernement stable ralentit également les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI), qui conditionne toute aide financière à des réformes jugées cruciales, notamment dans le secteur bancaire et énergétique. Les pénuries de carburant et d’électricité s’aggravent, alors que le Liban peine à importer les ressources nécessaires en raison de la crise des liquidités.
Un anniversaire sous haute tension : 20 ans après l’assassinat de Rafic Hariri
La presse libanaise rappelle que cette journée du 14 février marque le 20e anniversaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Al Bina’ (14 février 2025) revient sur l’héritage politique de Hariri et son impact sur le paysage actuel. L’article évoque un rassemblement prévu en mémoire du dirigeant assassiné, avec une prise de parole attendue de Saad Hariri, qui pourrait annoncer son retour en politique.
Dans Nahar (14 février 2025), la commémoration de cet événement est perçue comme un test politique, notamment sur la capacité des forces du 14 mars à mobiliser après plusieurs années de déclin. Le journal note une forte présence sécuritaire dans les rues de Beyrouth, par crainte d’incidents liés aux tensions politiques actuelles.
Politique locale : Une paralysie institutionnelle persistante et une recomposition incertaine du pouvoir
La scène politique libanaise demeure marquée par une instabilité chronique, où la formation des gouvernements, les tensions entre les blocs politiques et la pression internationale pour des réformes se heurtent aux mêmes blocages structurels. Après des mois de négociations laborieuses, la récente nomination du gouvernement ne met pas fin aux tensions, alors que les rivalités politiques, l’influence étrangère et la crise économique continuent d’entraver toute gouvernance efficace.
Un gouvernement formé sous pression, mais déjà fragilisé
Le nouveau gouvernement, dont la composition a été officialisée récemment, a vu le jour après de longs mois de tractations entre les différentes forces politiques. Cependant, loin de représenter une solution durable à la crise institutionnelle, il apparaît comme un compromis fragile, où chaque faction a cherché à consolider son influence plutôt qu’à adopter un programme de réformes cohérent.
D’après Al Akhbar (14 février 2025), la distribution des portefeuilles ministériels a été le théâtre d’intenses marchandages, chaque camp cherchant à se garantir un contrôle sur les secteurs stratégiques. La question du ministère des Finances a une fois de plus cristallisé les tensions, alors que certains partis exigeaient qu’il reste sous contrôle chiite conformément aux accords politiques passés, tandis que d’autres réclamaient une rotation des ministères régaliens.
Cette dynamique de négociations a montré les limites du système politique actuel, où les décisions ne sont pas prises sur la base d’un programme gouvernemental clair, mais sur des équilibres de pouvoir dictés par des intérêts confessionnels et partisans. Cette fragmentation a rendu la formation du gouvernement particulièrement difficile, certains ministères ayant changé de titulaire à plusieurs reprises avant même la publication officielle du décret de nomination.
Selon Ad Diyar (14 février 2025), les tensions entre les alliés d’hier ont également compliqué le processus. Si certaines figures politiques ont tenté de jouer un rôle de médiation, d’autres ont exploité les divisions internes pour renforcer leur position, ce qui a retardé les négociations et accentué les divergences.
Le Parlement paralysé : blocages et absence de consensus
En parallèle, le Parlement peine à fonctionner efficacement. Les sessions législatives sont régulièrement ajournées en raison de l’absence de quorum, et les débats sur des réformes essentielles, notamment celles liées au redressement économique et à la transparence financière, n’aboutissent à aucun résultat concret.
D’après Al Liwa’ (14 février 2025), plusieurs projets de loi urgents, notamment ceux relatifs à la réforme du secteur bancaire et à la restructuration de la dette publique, restent bloqués faute d’un consensus entre les partis. Chaque camp politique cherche à imposer ses propres conditions, et les intérêts des factions priment sur les nécessités économiques du pays.
Cette paralysie législative a des conséquences directes sur la gestion des affaires publiques, notamment en ce qui concerne les relations du Liban avec les bailleurs de fonds internationaux. Le Fonds monétaire international (FMI) et d’autres institutions internationales conditionnent tout soutien financier à des réformes structurelles, mais celles-ci restent bloquées par les divisions politiques internes.
Selon Nahar (14 février 2025), les tensions au sein du Parlement ne se limitent pas aux dossiers économiques. La question de l’élection présidentielle demeure en suspens, plusieurs factions n’arrivant pas à s’accorder sur un candidat de compromis. Le vide institutionnel qui en découle affaiblit davantage l’autorité de l’État et renforce l’ingérence des puissances étrangères.
Une scène politique polarisée entre anciens et nouveaux acteurs
La recomposition du paysage politique libanais est marquée par une lutte entre les forces traditionnelles et l’émergence de nouvelles figures politiques issues des mouvements de contestation de ces dernières années.
Selon Al Sharq (14 février 2025), les partis historiques restent dominants, mais leur légitimité est de plus en plus remise en question par une partie de la population. La crise économique et les scandales de corruption ont affaibli la crédibilité des grandes formations politiques, tandis que de nouvelles figures tentent de se faire une place dans le jeu institutionnel.
Cependant, ces nouvelles forces peinent à s’imposer, faute de structures solides et d’une base électorale unifiée. D’après Al Bina’ (14 février 2025), les tentatives d’union entre ces nouveaux mouvements ont échoué à plusieurs reprises, en raison de divergences stratégiques et d’un manque d’expérience politique.
Dans ce contexte, les partis traditionnels conservent une mainmise sur les institutions, même si leur popularité s’effrite progressivement. Les dynamiques de pouvoir restent donc largement dominées par les acteurs historiques, qui utilisent leurs réseaux et leurs alliances pour se maintenir en place, malgré la montée du mécontentement populaire.
L’influence étrangère et les pressions internationales
La scène politique libanaise est également influencée par les rivalités régionales et internationales, qui continuent de jouer un rôle clé dans les décisions stratégiques du pays.
D’après Al Quds (14 février 2025), les tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran restent un facteur déterminant dans l’équilibre politique libanais. Chaque acteur local se positionne en fonction des intérêts de ces puissances extérieures, ce qui limite encore la capacité du Liban à adopter une politique souveraine et indépendante.
En parallèle, les États-Unis et la France maintiennent une pression sur les autorités libanaises pour l’adoption de réformes, conditionnant leur aide financière à des mesures de lutte contre la corruption et de restructuration économique. Mais cette pression internationale ne suffit pas à briser les résistances internes, et le pays reste enlisé dans un statu quo politique et institutionnel.
Perspectives et incertitudes politiques
Le Liban se trouve dans une situation de blocage qui semble difficile à résoudre à court terme. L’absence de consensus sur les grandes réformes, l’inaction du Parlement et les rivalités entre les blocs politiques empêchent toute avancée majeure.
D’après Al Sharq Al Awsat (14 février 2025), plusieurs scénarios sont envisageables :
- Un maintien du statu quo, où les élites politiques continuent de gérer les affaires publiques sans véritable réforme, perpétuant la crise actuelle.
- Une pression accrue des bailleurs de fonds internationaux, qui pourrait forcer le Liban à adopter certaines réformes sous contrainte.
- Un basculement politique, si les mouvements de contestation parviennent à s’unir et à proposer une alternative crédible aux partis traditionnels.
Cependant, aucun de ces scénarios ne garantit une sortie rapide de la crise, et le pays risque de rester dans une impasse institutionnelle pendant encore plusieurs mois, voire plusieurs années.
Diplomatie : Les enjeux des négociations et des alliances stratégiques au Liban
Retrait israélien partiel et tensions diplomatiques
Selon Al Joumhouriyat (14 février 2025), Israël a annoncé son intention de se retirer des territoires libanais qu’elle occupe encore, mais avec l’intention de conserver cinq points stratégiques. Cette décision, qui remet en question l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 26 janvier, a suscité une réaction ferme de la part des autorités libanaises. Le président du Parlement, Nabih Berri, a exprimé son refus catégorique d’un retrait partiel et a mis en garde les États-Unis contre les conséquences d’un tel scénario. Selon lui, si Israël maintient ses positions, cela constituerait une violation flagrante de l’accord et justifierait une réponse libanaise.
D’après Al Bina’ (14 février 2025), cette situation met en péril les efforts diplomatiques menés par les États-Unis et la France, qui tentent d’éviter une nouvelle escalade entre le Hezbollah et Israël. La proposition française de déployer certaines unités de la FINUL, dont des forces françaises, dans les zones que Tel-Aviv refuse d’évacuer, est en cours d’étude à l’ONU. Mais Israël n’a pas encore répondu officiellement à cette initiative.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a affirmé que la France restait engagée dans un règlement durable de la crise libanaise. Il a ajouté que Paris poussait pour une « réintégration graduelle des forces armées libanaises dans les zones libérées », afin de rassurer Israël sur la question du Hezbollah. En parallèle, Nahar (14 février 2025) rapporte que l’ONU a rappelé l’importance d’une « pleine application des résolutions internationales » et que Washington a exprimé son soutien à un « désengagement total ».
Washington et l’aide militaire au Liban
Par ailleurs, selon Al Joumhouriyat (14 février 2025), alors que les États-Unis ont récemment annoncé la suspension de certaines aides militaires aux pays du Golfe, le Liban a été explicitement exempté de cette mesure. Washington a confirmé une aide de 95 millions de dollars destinée à l’armée libanaise, en mettant en avant son rôle clé dans la stabilisation du sud du pays et son engagement à prévenir toute escalade militaire avec Israël.
Des sources diplomatiques citées par Al Sharq Al Awsat (14 février 2025) expliquent que cette décision s’inscrit dans une volonté américaine de contrebalancer l’influence croissante de l’Iran et du Hezbollah dans la région. Cette aide sera dirigée principalement vers l’amélioration des capacités défensives du Liban, notamment en matière de surveillance des frontières.
Le rôle du Hezbollah et les équilibres régionaux
Selon Al Akhbar (14 février 2025), les États-Unis continuent d’exercer des pressions sur le Liban afin qu’il prenne des mesures contre les activités du Hezbollah, en particulier dans les zones frontalières. Washington aurait transmis des demandes précises à Beyrouth pour un « réexamen » des activités du groupe armé dans le sud. Cependant, le gouvernement libanais maintient une position prudente et insiste sur l’importance d’un dialogue interne avant toute décision sur cette question hautement sensible.
D’après Al Quds (14 février 2025), l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, bien qu’hostiles au Hezbollah, n’ont pas suspendu totalement leur coopération économique avec Beyrouth. Riyad aurait assuré aux autorités libanaises que toute coopération future dépendrait de la politique du Liban envers l’Iran et de sa gestion de la présence du Hezbollah.
L’Iran et le Liban : une coopération en évolution
Selon Ad Diyar (14 février 2025), l’Iran a récemment renforcé ses relations avec le Liban en proposant de nouvelles aides économiques, notamment dans le secteur énergétique. L’ambassadeur iranien à Beyrouth a confirmé que Téhéran était prêt à « fournir du carburant et de l’électricité à des prix préférentiels » pour aider à surmonter la crise énergétique libanaise. Toutefois, cette offre se heurte aux réticences des États-Unis et des partenaires européens, qui mettent en garde contre une dépendance accrue du Liban vis-à-vis de l’Iran.
Par ailleurs, Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025) rapporte que plusieurs banques libanaises ont suspendu certaines transactions avec des institutions iraniennes en raison de sanctions américaines renforcées. Cette situation complique davantage les relations entre les deux pays et renforce les tensions internes au sein du gouvernement libanais.
Les efforts de médiation internationaux
Selon Nida’ Al Watan (14 février 2025), le président français Emmanuel Macron a de nouveau exprimé son souhait de relancer une conférence internationale sur le Liban afin de coordonner les efforts de la communauté internationale. Il aurait proposé une réunion conjointe entre les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite et l’Iran pour définir un cadre diplomatique visant à stabiliser le pays.
D’autre part, Al Liwa’ (14 février 2025) met en avant les initiatives du Vatican, qui a exprimé son inquiétude face à la situation au Liban. Le pape François a envoyé un message au président libanais Jozef Aoun, appelant à un « dialogue interlibanais inclusif » et exhortant les leaders politiques à « prioriser l’intérêt national sur les rivalités confessionnelles ».
Politique internationale : Conflits et alliances stratégiques en mutation
Tensions entre l’Iran et l’Occident : Dialogue impossible ?
Les relations entre l’Iran et les puissances occidentales continuent de se dégrader. Selon Ad Diyar (14 février 2025), Téhéran a rejeté toute négociation sous pression et dénoncé les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne. Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que son pays ne tolérerait plus « les diktats de Washington » et a accusé l’Occident de chercher à « déstabiliser l’Iran de l’intérieur ».
Al Akhbar (14 février 2025) souligne que l’Iran intensifie ses relations avec la Russie et la Chine en réponse aux pressions occidentales. Téhéran a récemment signé un accord énergétique avec Moscou et un partenariat stratégique avec Pékin, ce qui renforce l’axe anti-occidental dans la région.
Guerre en Ukraine : la pression diplomatique s’intensifie
La guerre entre la Russie et l’Ukraine entre dans une nouvelle phase diplomatique. Al Quds (14 février 2025) rapporte que des négociations secrètes ont eu lieu entre Washington et Moscou, bien que Kiev ait déclaré qu’elle n’accepterait aucun accord sans sa participation.
Selon Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025), les États-Unis ont proposé une feuille de route pour un cessez-le-feu, qui inclurait un gel des combats et un échange de prisonniers. Cependant, la Russie insiste sur la reconnaissance de ses gains territoriaux comme condition préalable à toute discussion, ce que Kiev rejette fermement.
Gaza : Une trêve fragile sous haute surveillance
La situation à Gaza reste critique malgré les efforts diplomatiques internationaux. Al Sharq Al Awsat (14 février 2025) rapporte que des médiateurs du Qatar, de l’Égypte et des Nations unies tentent d’imposer une trêve durable, mais Israël continue ses opérations militaires ciblées.
Selon Al Bina’ (14 février 2025), le gouvernement israélien hésite à conclure un accord global avec le Hamas, préférant maintenir une pression militaire pour obtenir des concessions. De leur côté, les factions palestiniennes demandent des garanties sur la levée du blocus et la reconstruction de Gaza.
Tensions entre les États-Unis et la Chine : la rivalité s’intensifie
Les tensions entre Washington et Pékin ne cessent de croître. Al Sharq Al Awsat (14 février 2025) met en avant la guerre technologique qui oppose les deux puissances. Les États-Unis ont récemment renforcé les restrictions sur les exportations de technologies avancées vers la Chine, ce qui a suscité une vive réaction de Pékin.
Nahar (14 février 2025) note que la question de Taïwan demeure un point de friction majeur. Washington a multiplié ses ventes d’armes à Taipei, tandis que Pékin a intensifié ses exercices militaires dans le détroit de Taïwan, avertissant que toute tentative d’indépendance de l’île entraînerait une « réaction militaire immédiate ».
L’Union européenne face aux crises diplomatiques
L’Union européenne tente de maintenir son influence diplomatique malgré des divisions internes. Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025) rapporte que Bruxelles est confrontée à des tensions avec certains États membres sur la gestion des relations avec la Russie et la Chine. La Hongrie et la Slovaquie plaident pour une approche plus conciliante avec Moscou, tandis que la France et l’Allemagne insistent sur le maintien des sanctions.
Al Sharq (14 février 2025) souligne que l’UE est également sous pression concernant la question des migrants. L’Italie et la Grèce réclament un soutien accru pour gérer l’afflux de réfugiés en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient, tandis que les pays du nord de l’Europe refusent d’assumer une plus grande part du fardeau migratoire.
Économie : Une crise persistante et des réformes en attente
Inflation et dévaluation : une pression sur le pouvoir d’achat
Selon Al Akhbar (14 février 2025), le Liban continue de faire face à une inflation galopante, avec une augmentation des prix de plus de 9 % sur un an. La Banque du Liban tente de stabiliser la livre libanaise, mais le taux de change sur le marché parallèle fluctue toujours entre 85 000 et 90 000 livres pour un dollar. Cette instabilité alimente les craintes d’une nouvelle flambée des prix des produits de première nécessité, notamment l’alimentation et le carburant.
Ad Diyar (14 février 2025) souligne que les récentes hausses de prix affectent lourdement les ménages à revenu moyen et faible, dont le pouvoir d’achat a considérablement chuté ces dernières années. Certains économistes estiment que le taux d’inflation réel pourrait être supérieur aux chiffres officiels, en raison de la spéculation et de l’absence de régulation efficace du marché.
Secteur bancaire : une restructuration incertaine
D’après Al Joumhouriyat (14 février 2025), la crise bancaire reste un problème majeur pour l’économie libanaise. Les restrictions informelles sur les retraits bancaires continuent d’alimenter la colère populaire. La question de la restructuration des banques est au cœur des débats, mais aucune décision concrète n’a encore été prise.
Ad Diyar (14 février 2025) rapporte que les créanciers internationaux et le FMI insistent sur la nécessité d’un plan clair pour recapitaliser les banques et garantir les dépôts des épargnants. Cependant, les négociations sont bloquées en raison des désaccords entre le gouvernement et les institutions financières locales.
Le secteur de l’énergie en crise : vers une solution iranienne ?
Le Liban fait face à une crise énergétique sans précédent. Selon Al Bina’ (14 février 2025), les coupures d’électricité s’étendent jusqu’à 20 heures par jour dans certaines régions, impactant sévèrement l’activité économique et la vie quotidienne des citoyens.
Ad Diyar (14 février 2025) rapporte que l’Iran a proposé une solution en fournissant du carburant au Liban à des conditions préférentielles. Cette offre suscite des tensions diplomatiques, car les États-Unis et certains pays européens s’opposent à toute dépendance accrue du Liban vis-à-vis de Téhéran. Le gouvernement libanais hésite à accepter cette offre, de peur de s’exposer à de nouvelles sanctions.
Investissements étrangers : un intérêt limité
L’environnement économique instable du Liban décourage les investissements étrangers. Al Liwa’ (14 février 2025)indique que plusieurs entreprises internationales hésitent à s’engager en raison des incertitudes politiques et de la faiblesse du cadre réglementaire.
Cependant, selon Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025), des entreprises du Golfe montrent un certain intérêt pour des projets dans le secteur de la reconstruction et des infrastructures. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis auraient exprimé leur volonté d’investir, mais sous condition d’une réforme structurelle de l’économie libanaise.
Justice : Lutte contre la corruption et affaires judiciaires en cours
Affaires de corruption : interférences politiques et blocages judiciaires
Le système judiciaire libanais est confronté à une crise profonde marquée par des interférences politiques persistantes et des affaires de corruption qui peinent à aboutir devant les tribunaux. Selon Al Akhbar (14 février 2025), des juges enquêtant sur des affaires financières et des détournements de fonds publics sont soumis à des pressions directes de la part de hauts responsables. L’ancien ministre des Finances, Yusuf Khalil, aurait personnellement tenté d’influencer la décision du ministre de la Justice pour faire suspendre une enquête impliquant des membres du conseil central de la Banque du Liban.
De son côté, Ad Diyar (14 février 2025) met en lumière le manque de volonté politique dans la lutte contre la corruption, soulignant que les tribunaux libanais n’ont prononcé que très peu de condamnations malgré les nombreuses affaires de malversations impliquant des personnalités influentes. Le gouvernement semble paralysé entre la nécessité de répondre aux demandes des créanciers internationaux et la résistance des élites politiques qui redoutent des poursuites judiciaires.
Procès en cours : des dossiers sensibles sous tension
Plusieurs affaires judiciaires d’envergure sont actuellement examinées, mais peu progressent en raison d’obstacles procéduraux et politiques. Al Liwa’ (14 février 2025) rapporte le cas d’un important litige financier impliquant une entreprise offshore dont le directeur général, Nizar Muhammad Sakkariyeh, est poursuivi pour fraude fiscale. Alors que la société a été dissoute et retirée du registre commercial, des actions en justice ont été intentées par des créanciers et d’anciens partenaires financiers.
Par ailleurs, la justice peine à avancer sur le dossier des banques libanaises accusées de rétention abusive des fonds des épargnants. Plusieurs plaintes ont été déposées contre des dirigeants bancaires, mais jusqu’à présent, aucune sanction n’a été appliquée. Cette situation alimente la frustration populaire et renforce la défiance envers les institutions judiciaires et financières.
Réforme judiciaire : une indépendance sous pression
La réforme du système judiciaire est un dossier brûlant au Liban. Al Sharq (14 février 2025) indique que le Conseil supérieur de la magistrature est sous forte pression politique, notamment concernant les nominations des juges et l’influence des partis sur le déroulement des procès. Certains magistrats dénoncent en privé des « instructions » venues de responsables politiques visant à entraver des enquêtes sensibles, notamment celles portant sur la gestion des fonds publics et les détournements dans le secteur de l’énergie.
Un autre aspect problématique est le manque de protection des lanceurs d’alerte. Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025)souligne que le projet de loi visant à garantir leur anonymat et à les protéger contre d’éventuelles représailles est toujours bloqué au Parlement. Cela empêche toute dénonciation efficace des abus et affaiblit la transparence du système judiciaire.
Tensions dans les milieux judiciaires : un corps magistral divisé
La pression sur les magistrats s’accroît face aux attentes de la population et aux blocages institutionnels. Ad Diyar (14 février 2025) rapporte que plusieurs juges ont démissionné ces derniers mois, dénonçant l’absence de moyens et l’absence d’indépendance judiciaire. Certains magistrats sont même la cible de campagnes de diffamation, ce qui complique encore leur mission.
De plus, Nahar (14 février 2025) met en avant la détérioration des conditions de travail dans les tribunaux, marquée par un manque de financement et des retards dans le paiement des salaires des magistrats. Cette situation a conduit à des grèves sporadiques au sein du système judiciaire, ralentissant encore plus les procédures.
Procès en cours : tensions et contestations
La justice libanaise est également saisie de plusieurs affaires sensibles. Ad Diyar (14 février 2025) évoque le cas d’un contentieux lié à une société offshore, dont le directeur, Nizar Muhammad Sakkariyeh, est sous le coup d’une enquête pour fraude fiscale. La société a été dissoute et radiée du registre commercial, mais des recours ont été déposés par d’anciens partenaires commerciaux.
D’après Al Liwa’ (14 février 2025), la pression populaire pour une réforme judiciaire se renforce, en particulier après l’effondrement du système bancaire. De nombreuses plaintes ont été déposées contre des institutions financières et des dirigeants de banques, mais peu de procès ont réellement avancé.
Société : Défis sociaux et crises humanitaires au Liban
Conditions de vie : une précarité en hausse
La situation sociale au Liban continue de se détériorer à mesure que la crise économique s’installe dans la durée. Selon Al Akhbar (14 février 2025), plus de 70 % de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, contre environ 45 % avant la crise de 2019. Cette précarité est amplifiée par l’effondrement des services publics, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des infrastructures.
D’après Al Liwa’ (14 février 2025), les conditions de vie dans les banlieues populaires de Beyrouth, Tripoli et Saïda se sont aggravées, avec une augmentation des coupures d’électricité et des pénuries d’eau potable. L’insécurité alimentaire devient un problème majeur, notamment pour les familles à faibles revenus qui peinent à acheter des produits de base dont les prix ont doublé en un an.
Protestations sociales et grèves dans les services publics
Face à la dégradation des conditions de vie, plusieurs secteurs ont déclenché des grèves. Ad Diyar (14 février 2025)rapporte que les enseignants des écoles publiques ont cessé le travail pour protester contre les salaires impayés et les conditions de travail précaires. Le syndicat des enseignants exige une augmentation des rémunérations pour compenser la perte de pouvoir d’achat due à l’inflation.
Dans le secteur de la santé, Nahar (14 février 2025) met en avant les difficultés rencontrées par les hôpitaux publics, qui manquent de matériel médical et de personnel qualifié. De nombreux médecins et infirmiers ont quitté le pays, aggravant la crise du système de santé et obligeant les patients à se tourner vers des établissements privés inabordables pour la majorité.
La crise migratoire : des départs en hausse
Le Liban est confronté à une nouvelle vague d’émigration. Selon Al Sharq (14 février 2025), des milliers de Libanais cherchent à quitter le pays, en particulier des jeunes diplômés qui ne voient plus d’avenir sur place. Les consulats de pays européens et du Canada font face à une augmentation sans précédent des demandes de visa.
D’après Al Sharq Al Awsat (14 février 2025), cette tendance migratoire concerne aussi des familles entières qui tentent de rejoindre l’Europe par la mer, malgré les risques encourus. Les autorités chypriotes et grecques signalent une hausse des tentatives de traversée clandestine depuis les côtes libanaises.
Violence et montée de l’insécurité
L’insécurité urbaine est en augmentation, notamment dans les zones marginalisées. Al Bina’ (14 février 2025) rapporte une recrudescence des braquages, des cambriolages et des vols à main armée, notamment à Beyrouth et dans le nord du pays. Cette montée de la criminalité est en grande partie liée à la pauvreté et au manque d’opportunités économiques.
Culture : Dynamisme artistique et défis du secteur au Liban
Le cinéma libanais en quête de reconnaissance
Le cinéma libanais continue de se développer malgré des difficultés économiques et un manque de soutien institutionnel. Selon Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025), plusieurs réalisateurs libanais tentent de se faire une place sur la scène internationale, en mettant en avant des récits ancrés dans l’histoire du pays. Le film «Le cinéma ajourné», qui retrace les impacts de la guerre civile sur la production cinématographique locale, a récemment été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux.
Cependant, la production cinématographique libanaise reste entravée par le manque de financement et l’absence de subventions publiques. Nahar (14 février 2025) souligne que de nombreux cinéastes sont contraints de travailler avec des budgets réduits et de s’associer à des co-productions étrangères pour concrétiser leurs projets.
Littérature et essor du storytelling libanais
Le Liban demeure un centre de création littéraire dynamique. Selon Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025), la demande mondiale pour des récits authentiques et enracinés dans la culture libanaise est en forte croissance. L’écrivaine Danyel Arbid a récemment publié un roman qui explore les contradictions de l’identité libanaise contemporaine. Son ouvrage «L’amour triomphe de tout» a été salué pour son approche innovante du récit et sa capacité à toucher un lectorat international.
Dans le domaine de la recherche universitaire, Nahar (14 février 2025) met en avant une nouvelle étude sur l’évolution du roman libanais au cours des vingt dernières années. L’étude démontre que la littérature libanaise, autrefois centrée sur les récits de la guerre civile, s’oriente désormais vers des thématiques plus universelles, telles que l’exil, l’appartenance et les conflits identitaires.
Agenda culturel : expositions et concerts en cours
Le paysage culturel libanais reste actif malgré les difficultés économiques. Al Liwa’ (14 février 2025) rapporte que plusieurs expositions sont actuellement organisées à Beyrouth, notamment une rétrospective sur l’art moderne libanais au Sursock Museum.
Côté musique, Al Sharq (14 février 2025) annonce le retour du célèbre Festival de Baalbek, qui accueillera cette année des artistes locaux et internationaux. Ce festival est l’un des plus prestigieux du Moyen-Orient et joue un rôle clé dans la promotion de la scène musicale libanaise.
Théâtre et nouvelles tendances artistiques
Le théâtre libanais connaît un regain d’intérêt, notamment grâce à l’émergence de jeunes compagnies indépendantes. Selon Al 3arabi Al Jadid (14 février 2025), une nouvelle génération d’artistes s’efforce de renouveler le langage théâtral en intégrant des éléments de performance et d’art contemporain. Le metteur en scène Ahmed Khaled a récemment présenté une pièce explorant les traumatismes de la guerre et leur impact sur la mémoire collective.
Cependant, les infrastructures culturelles souffrent du manque d’investissements publics. Nahar (14 février 2025)rapporte que plusieurs théâtres ont été contraints de fermer leurs portes en raison de l’augmentation des coûts de fonctionnement et de la baisse des subventions.
Sport : Dynamisme des compétitions et performances des athlètes libanais
Basketball : Le Liban en route pour la Coupe d’Asie
Le basket libanais continue d’affirmer sa présence sur la scène internationale. Selon Ad Diyar (14 février 2025), la sélection nationale masculine participe actuellement à un tournoi quadrangulaire à Doha en préparation des éliminatoires de la Coupe d’Asie. L’équipe affrontera l’Égypte, les Philippines et le Qatar entre le 14 et le 16 février, avant de jouer ses matchs qualificatifs contre Bahreïn et les Émirats arabes unis.
Les joueurs libanais, sous la direction du sélectionneur serbe Miroslav Perisic, ambitionnent de décrocher une qualification historique pour le tournoi continental. D’après Al Liwa’ (14 février 2025), l’équipe nationale a montré une nette progression ces dernières années grâce au développement des infrastructures et à l’émergence de jeunes talents issus du championnat local.
Football : la bataille pour le championnat libanais
Le championnat libanais de football est en pleine effervescence avec une compétition serrée entre les clubs de tête. Ad Diyar (14 février 2025) rapporte que le club d’Al Ahed s’est imposé contre Al Safa (3-0), grâce à un triplé de Mohamed Nasser, consolidant ainsi sa place en tête du classement.
L’Ançar, autre favori pour le titre, a remporté un match clé contre Al Bourj (1-0), ce qui lui permet de rester au contact des leaders. Le championnat reste ouvert avec plusieurs équipes en course pour le titre, notamment Nejmeh et Tripoli SC, qui ont affiché de bonnes performances ces dernières semaines.
Judo : Participation libanaise à un stage de haut niveau en France
L’équipe nationale de judo a récemment participé à un stage d’entraînement international en France. Ad Diyar (14 février 2025) rapporte que la délégation, dirigée par le président de la Fédération libanaise de judo, François Saade, comprenait plusieurs athlètes, dont Aquilina Chaib et Joe Khoury, qui ont bénéficié de sessions d’entraînement intensives encadrées par des experts internationaux.
Cette préparation vise à renforcer la compétitivité des judokas libanais en vue des prochains Jeux Arabes et des qualifications pour les Jeux Olympiques de 2028.
Événements sportifs : montée en puissance des sports de combat
Le Liban accueille de plus en plus d’événements sportifs d’envergure. Ad Diyar (14 février 2025) annonce que Beyrouth organisera le « MMA Fight Night », un tournoi international d’arts martiaux mixtes prévu pour le 30 avril au stade Camille Chamoun. Cet événement réunira des combattants libanais et internationaux, et marque un tournant dans le développement des sports de combat au Liban.
En parallèle, Al Sharq (14 février 2025) souligne que la Fédération libanaise de taekwondo a récemment envoyé une équipe de jeunes compétiteurs en Turquie pour une compétition internationale. La jeune athlète Jane Aboud (13 ans) a remporté une médaille d’argent dans la catégorie -50 kg, confirmant ainsi la montée en puissance du Liban dans les disciplines de combat.
Technologie : Innovation et défis numériques au Liban
L’essor des startups technologiques malgré la crise
Le secteur des startups libanaises montre une résilience remarquable malgré la crise économique persistante. Selon Ad Diyar (14 février 2025), plusieurs jeunes entrepreneurs se tournent vers l’intelligence artificielle et la transformation numérique pour développer des solutions adaptées aux défis locaux. Un fonds technologique, géré par la Banque du Liban, a récemment été mis en place pour soutenir l’innovation dans ce domaine.
Toutefois, les investissements étrangers restent limités, freinés par l’instabilité politique et les risques économiques. Nahar (14 février 2025) souligne que les entrepreneurs libanais doivent souvent chercher des financements à l’étranger ou s’associer à des incubateurs basés dans le Golfe et en Europe.
Une nouvelle impulsion pour l’intelligence artificielle
Dans une démarche inédite, le gouvernement libanais a annoncé la création d’un ministère dédié à l’intelligence artificielle. Nahar (14 février 2025) rapporte que cette initiative vise à accélérer l’adoption des nouvelles technologies et à favoriser la numérisation des services publics.
Cependant, plusieurs experts restent sceptiques quant à l’impact réel de cette mesure, soulignant le manque d’infrastructures adaptées et l’absence de cadre réglementaire clair pour encadrer l’usage de l’intelligence artificielle dans l’administration publique.
Cybersécurité : une vulnérabilité persistante
Le Liban fait face à une recrudescence des cyberattaques visant les institutions financières et les infrastructures critiques. Al Sharq Al Awsat (14 février 2025) révèle que plusieurs banques libanaises ont récemment été la cible de tentatives de piratage sophistiquées, mettant en péril les données personnelles des clients.
D’après Ad Diyar (14 février 2025), des experts en cybersécurité recommandent la mise en place d’une autorité nationale de protection des données et le renforcement des lois sur la cybercriminalité. Toutefois, les moyens alloués à ce secteur restent insuffisants.
L’impact du numérique sur l’économie
La transformation numérique est perçue comme un levier essentiel pour revitaliser l’économie libanaise. Ad Diyar (14 février 2025) met en avant les efforts des entreprises locales pour moderniser leurs services grâce à la digitalisation, notamment dans le secteur bancaire et les télécommunications.
Cependant, les infrastructures restent obsolètes. Al Liwa’ (14 février 2025) rapporte que les coupures d’internet et les coûts élevés des services numériques entravent l’essor des entreprises technologiques et freinent l’adoption des solutions numériques dans l’administration publique.