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Mahmoud Abbas au Liban le 21 mai pour discuter du contrôle des camps palestiniens
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, visitera le Liban le 21 mai pour rencontrer les dirigeants libanais. Cette visite intervient alors que Beyrouth souhaite étendre son autorité à l’ensemble du territoire, y compris aux camps de réfugiés palestiniens. Le désarmement des factions armées comme le Hamas sera au cœur des discussions. Un enjeu de souveraineté et de sécurité dans un climat régional toujours sous tension.
Le grand désarmement : l’armée libanaise face au Hezbollah et à Israël
Le Liban entame une transformation sécuritaire profonde avec le démantèlement de plus de 500 positions du Hezbollah au sud du pays. Cette opération discrète, orchestrée par l’armée nationale, illustre une nouvelle doctrine de souveraineté promue par la présidence. Le Conseil supérieur de défense s’apprête à entériner cette orientation dans une réforme de la stratégie nationale. Le Hezbollah, affaibli militairement dans certaines zones, reste néanmoins un acteur central de l’équilibre régional.
Revue de presse du 1/05/25: Escalade régionale entre Israël, Liban et Syrie
Les journaux libanais du 1er mai 2025 mettent en lumière une actualité dominée par les tensions régionales, la tournée diplomatique du président Joseph Aoun dans le Golfe, et les élections municipales. Le désarmement du Hezbollah, les discussions avec les Émirats sur la reconstruction, la coopération avec le FMI et plusieurs affaires judiciaires illustrent les grands enjeux du pays. Les défis économiques, sécuritaires et institutionnels convergent autour d’un Liban en quête de redéfinition stratégique.
Washington pousse, Beyrouth hésite : l’équation souveraineté au Liban
#ACTU: Entre les attentes fermes des États-Unis et les résistances internes, le Liban tente de redéfinir sa souveraineté dans un contexte de pressions multiples. Les injonctions au désarmement, les conditionnalités des aides et le rôle croissant de l’armée dessinent une nouvelle architecture politique. Entre dépendance structurelle et aspirations nationales, le pouvoir libanais cherche une voie médiane entre coopération stratégique et affirmation de l’autonomie institutionnelle.
Joseph Aoun face au Hezbollah : le pari risqué de la souveraineté
#ANALYSE: Joseph Aoun mène une offensive institutionnelle mesurée pour rétablir le monopole de la violence au Liban, en misant sur l’armée comme pilier de la souveraineté. Son approche, prudente mais affirmée, cherche à contenir l’influence du Hezbollah sans provoquer de rupture politique. Entre réformes bloquées, pression diplomatique et attentes populaires, sa présidence s’inscrit dans un équilibre instable où chaque geste est scruté à la loupe, et chaque réforme un test de crédibilité.
Joseph Aoun et la reconquête de l’autorité de l’État : promesse de rupture ou...
#BILAN: Le président Joseph Aoun engage un projet ambitieux de reconquête de l’autorité de l’État libanais, misant sur une centralisation sécuritaire, un désarmement progressif des factions armées, et une diplomatie équilibrée. Son approche combine réformes techniques, dialogue politique et stratégie régionale. Dans un contexte de fragmentation institutionnelle, cette tentative de recentrage soulève espoirs et résistances. Elle interroge la capacité de l’État libanais à redevenir le garant unique de la sécurité et de la légitimité.
Liban : le Hezbollah conditionne le dialogue sur son désarmement au retrait israélien
#ACTU: Le Hezbollah a affirmé qu'il ne participerait à aucun dialogue sur ses armes avec ceux qui ne considèrent pas Israël comme un ennemi. Cependant, le mouvement chiite se dit prêt à discuter avec le président Joseph Aoun dans le cadre d'une stratégie de défense nationale, à condition qu'Israël se retire du sud du Liban et cesse ses violations. Cette position intervient alors que le président Aoun appelle à un désarmement par le dialogue et que les États-Unis conditionnent l'aide à la reconstruction au désarmement du Hezbollah.
Morgan Ortagus qualifie le Hezbollah de « cancer »
#ACTU: Morgan Ortagus a conclu sa visite au Liban en qualifiant le Hezbollah de "cancer" à éliminer, tout en saluant les réformes de Nawaf Salam et Joseph Aoun. Entre crise économique et tensions sud-libanaises, elle appelle à un changement radical, soutenu par les États-Unis, pour sauver le pays.
Morgan Ortagus à Beyrouth : négociations sous pression
#PRESSION: Morgan Ortagus a exigé à Beyrouth le désarmement du Hezbollah, liant l’aide américaine à des avancées (Al 3arabi Al Jadid, 5 avril 2025). Joseph Aoun et Nawaf Salam ont rejeté cette demande, insistant sur un dialogue national (Al Liwaa). Soutenant Israël, elle a averti d’un isolement (Al Liwaa). Beyrouth défend sa souveraineté tout en restant ouvert au dialogue (Asharq Al Awsat).
Gébran Bassil redéfinit les relations avec le Hezbollah
#POLITIQUE: Gébran Bassil a déclaré mardi que le Hezbollah ne peut plus avoir de rôle militaire et doit respecter la Constitution libanaise, rompant leur entente. Il l’accuse d’une guerre contre Israël nuisant au Liban, propose son intégration dans une défense nationale étatique, et note sa faiblesse militaire mais sa force interne. Le dialogue persiste malgré des relations affaiblies, le Hezbollah restant un parti libanais incontournable.
Diplomatie: Pressions américaines via la visite d’Ortagus
#DIPLOMATIE: Morgan Ortagus arrive à Beyrouth le 3 avril 2025 pour exiger le désarmement du Hezbollah, lié à un retrait israélien du Litani, dans un Liban marqué par une crise économique et des changements politiques depuis novembre 2024. Des raids israéliens sur la banlieue sud accompagnent sa visite, visant à dissuader le groupe. Elle rencontre les dirigeants pour formaliser un transfert sécuritaire à l’État, dans un climat tendu.
Visite prochaine de l’envoyée américaine au Liban pour discuter du désarmement du Hezbollah
#BALLET (diplomatique): Morgan Ortagus, envoyée américaine, visitera le Liban la semaine prochaine pour pousser au désarmement total du Hezbollah, proposant une aide à la reconstruction en échange, selon MTV. Un appel avec le Premier ministre Nawaf Salam a précédé ce déplacement, visant à coordonner cette initiative. Dans un Liban en crise, accueillant des réfugiés syriens et sous pression internationale, cette proposition pourrait relancer les tensions internes autour du rôle du Hezbollah et des besoins de reconstruction.
Tribune: L’espoir, est-il vraiment permis ? Par Mona Makki
#TRIBUNE: Dès l’instant où vous le quittez, le Liban ne vous quitte plus. Il vous devance, il vous suit, et où que vous soyez, il surgit tel un vieux parfum enfoui qu’une brise attise, et vous happe par surprise. J’ai quitté mon pays après les premiers massacres, les premières déchirures, les premières haines de la guerre dite “civile”. Nous étions des centaines de milliers à croire que ce serait un exil de courte durée.
Berri rejette toute aide sous conditions
#CONFLIT: Nabih Berri rejette toute aide à la reconstruction du Liban sous conditions, notamment le désarmement du Hezbollah, dans une interview le 4 mars 2025. Après la visite de Joseph Aoun en Arabie saoudite, où le retrait israélien du sud a été évoqué, Berri insiste sur la souveraineté nationale. Il dénonce une « zone tampon » israélienne et espère un soutien saoudien sans concessions, dans un pays dévasté par la guerre.