Tag: société civile Liban
Gouvernance urbaine et confessionnalisme : l’impossible neutralité des conseils municipaux ?
Les conseils municipaux libanais fonctionnent dans un cadre imprégné de logiques confessionnelles. Bien que les textes n’imposent pas de quotas, la répartition des sièges et des ressources suit des équilibres communautaires tacites. Cette configuration fragilise la gouvernance locale, limite les politiques d’intérêt général et alimente les discriminations territoriales. Entre nominations partisanes, services différenciés et paralysie administrative, la neutralité municipale apparaît comme un objectif difficilement atteignable dans le système libanais actuel.
Beyrouth : un test national sous tension
Les élections municipales à Beyrouth cristallisent les tensions politiques et communautaires dans un climat de rivalité nationale. Trois grandes coalitions s’opposent sur fond d’enjeux identitaires, de sécurité locale et de gouvernance urbaine. Des incidents verbaux, une surveillance renforcée et des accusations d’achat de voix marquent l’approche du scrutin. Ce test électoral est scruté comme un indicateur des rapports de force confessionnels et de la capacité des institutions à garantir un cadre démocratique en capitale.
État faible, société forte : comprendre le paradoxe libanais face à la crise systémique
#SOCIETE: Alors que l'État libanais s'effondre sous le poids de la corruption, de l'inefficacité et de la fragmentation confessionnelle, la société civile continue d'assurer une résilience remarquable. Ce paradoxe, où des structures sociales solides émergent dans un vide institutionnel croissant, révèle les forces invisibles qui maintiennent le Liban à flot. Mais cette dynamique de substitution pose aussi des limites structurelles aux réformes nécessaires pour reconstruire durablement un État fonctionnel.
Transition ou paralysie ? Le Liban entre rupture politique et survie sociale
Face à l’effondrement des institutions et à la montée de l’urgence sociale, le Liban entre dans une phase de transition incertaine. La paralysie des élites contraste avec la résilience d’une société qui s’organise localement. Activisme citoyen, recomposition silencieuse de l’administration et poussée des forces émergentes redessinent les contours d’un nouveau contrat social. Entre rupture politique et pressions internationales, la transition libanaise révèle autant de risques que de dynamiques de reconstruction.
Confessionnalisme libanais : engrenage politique ou verrou institutionnel ?
#PERSPECTIVE: Le Liban est prisonnier d’un système politique confessionnel qui paralyse ses institutions et freine les réformes vitales à sa survie. Entre blocages au Parlement, clientélisme enraciné et résistance des partis traditionnels, le pays peine à sortir d’un engrenage communautaire qui alimente la défiance populaire. La société civile et les partenaires internationaux réclament un dépassement des clivages confessionnels pour reconstruire un État de droit, mais les perspectives d’évolution restent limitées à court terme.
Liban : la société civile en première ligne pour reconstruire l’État
#SOCIETE: Au Liban, la société civile s’impose comme un acteur majeur face à la paralysie des institutions et à la crise économique. Mobilisée sur le terrain social, humanitaire et politique, elle plaide pour des réformes profondes et s’efforce de structurer une alternative crédible au système confessionnel. Soutenue par la diaspora et les partenaires internationaux, elle incarne l’espoir d’un renouveau démocratique et citoyen. Son rôle sera déterminant pour reconstruire l’État libanais sur des bases solides.
La souveraineté libanaise à l’épreuve de la fragmentation interne
#PERSPECTIVE: Le Liban fait face à une remise en question profonde de sa souveraineté, minée par des fractures internes et des ingérences extérieures persistantes. Entre paralysie institutionnelle, défis économiques majeurs et influences régionales, l’État peine à réaffirmer son autorité. La société civile et la diaspora militent pour une refondation du contrat social, tandis que les réformes judiciaires et la gestion des ressources énergétiques pourraient constituer des leviers décisifs pour renforcer la souveraineté nationale.
50 ans après la guerre civile, le Liban face à ses mémoires fragmentées
Le Liban commémore le cinquantième anniversaire du début de la guerre civile, entre cérémonies officielles et initiatives citoyennes. Nawaf Salam appelle à renforcer l’unité nationale autour d’un devoir de mémoire collectif. La société civile multiplie les actions pour transmettre l’histoire du conflit aux nouvelles générations, tandis que les fractures communautaires persistent. L’absence d’une politique publique ambitieuse de mémoire et de justice transitionnelle freine encore les efforts de réconciliation nationale.
Nawaf Salam et le devoir de mémoire nationale : un appel à l’unité pour...
#13AVRIL: À l’occasion du cinquantième anniversaire de la guerre civile libanaise, Nawaf Salam a lancé un appel à la mémoire collective et à la réconciliation nationale. Le Premier ministre insiste sur l’éducation, la justice et la réforme institutionnelle pour éviter que le Liban ne retombe dans ses divisions passées. Ce discours s’inscrit dans un contexte de crise profonde et d’attentes fortes de la population, qui espère voir ces engagements se concrétiser en actions.
Liban, 50 ans après : comment le pays se souvient (ou oublie) sa guerre...
Avril 2025 marque le cinquantième anniversaire du début de la guerre civile libanaise. Cet événement, l’un des plus traumatiques de l’histoire contemporaine du Liban, continue de hanter la société, partagée entre le besoin de mémoire et le déni. Dans un contexte de crise politique profonde et d’instabilité économique, la commémoration reste incomplète, fragmentée, et portée principalement par la société civile.
Générations d’après-guerre : entre oubli et transmission
La guerre civile libanaise s’est officiellement achevée en 1990, mais son empreinte reste profonde. Pour les générations nées après le conflit, l’histoire reste souvent fragmentée, transmise par les récits familiaux ou les initiatives citoyennes, face au silence de l’État.
Justice et vérité : l’échec libanais de la réconciliation nationale
La guerre civile libanaise s’est achevée il y a 35 ans, mais l’absence de processus de justice transitionnelle laisse des plaies béantes. Disparitions non élucidées, fosses communes abandonnées et crimes impunis freinent toute véritable réconciliation.
Élections municipales au Liban : alliances stratégiques et bataille pour le contrôle local
Les élections municipales au Liban s’annoncent comme un test majeur pour les partis traditionnels et les indépendants. Avec la crise économique en toile de fond, les alliances politiques se multiplient pour conserver le contrôle des municipalités. Tandis que le Hezbollah et Amal consolident leur influence au Sud, la compétition reste serrée dans les régions chrétiennes et sunnites. L’émergence de listes indépendantes pourrait rebattre les cartes, mais les partis en place ne comptent pas céder du terrain facilement.
Les enquêtes sur la corruption au Liban : avancées réelles ou manœuvres politiques ?
Les enquêtes sur la corruption au Liban se multiplient, visant des ministères clés et des transactions suspectes, mais leur issue reste incertaine. Entre blocages politiques, absence de réformes et impunité des élites, la justice peine à faire avancer les dossiers. Face aux pressions internationales et à la mobilisation citoyenne, la question demeure : ces enquêtes marquent-elles un réel tournant ou ne sont-elles qu’une façade destinée à calmer les critiques sans véritable changement structurel ?