Agence Nationale d’Information (NNA)

ANI – L’ambassadeur de l’Union européenne au Liban, Ralph Tarraf, a estimé que “la capacité de décision du Liban est paralysée et subit des pertes économiques, et il est temps de relever ces défis”.

 

Dans un discours prononcé lors d’une réception à la Maison de l’Union européenne à Beyrouth, il a déclaré : « Ce lieu et ce drapeau symbolisent un modèle unique dans le monde d’aujourd’hui. C’est un modèle qui est passé d’une union économique entre six pays à un partenariat solide entre 27 pays dans de nombreux domaines, des libertés individuelles, de la justice et de la sécurité au climat et à la santé ».

 

« L’Union européenne a été construite pour instaurer la paix sur le continent européen et contribuer à élever le niveau de vie en Europe après deux guerres mondiales. Elle a également permis aux pays européens d’harmoniser leurs systèmes politiques, de moderniser leurs administrations publiques, de renforcer leur système judiciaire et de renforcer leurs économies. En outre, il a contribué à la construction d’institutions étatiques fortes et efficaces dans la mesure où elles sont responsables envers leurs citoyens. Plus important encore, il l’a fait dans le respect fondamental des droits de l’homme, de la démocratie et de l’Etat de droit », a-t-il dit.

 

M. Tarraf a indiqué que « nous pouvons offrir au Liban. Nous avons les outils à notre disposition pour soutenir le Liban si ses décideurs décident de transformer son secteur public en un secteur dans lequel l’administration publique est soumise à plus de transparence et de responsabilité ».

 

« Dans ce contexte, nous avons soutenu le Liban dans la réforme du système de gouvernance. Nous avons contribué à la création de la Commission nationale de lutte contre la corruption. Nous avons également contribué à la loi sur les marchés publics et optimisé les capacités de l’Autorité des marchés publics. Nous avons aidé le gouvernement à formuler sa stratégie antiterroriste. Nous suivons actuellement de près l’élaboration de la loi sur l’indépendance judiciaire. Mais notre soutien ne peut qu’être à la hauteur des aspirations des décideurs libanais », a-t-il dit.

 

  M. Tarraf a poursuivi : « En 2018, l’Union européenne et d’autres organisations présentes à la conférence CEDRE ont promis des investissements à long terme pour contribuer à la modernisation des infrastructures du pays. Ce soutien était conditionnel à des réformes. Cinq ans plus tard, et trois ans après que le Liban a fait défaut sa dette, nous attendons toujours Des réformes nécessaires pour moderniser les institutions de l’Etat et améliorer la gouvernance au Liban ».

 

 

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement pour répondre aux besoins croissants du peuple libanais et des réfugiés syriens. Nous avons également contribué au renforcement du secteur de l’éducation, à la fourniture de soins de santé abordables à tous, à l’amélioration des systèmes d’approvisionnement en eau, et bien plus encore », a-t-il précisé.

 

Il a affirmé que « L’Union européenne ne s’est jamais opposée au retour des réfugiés syriens, mais le retour n’aura lieu que lorsque les bonnes conditions seront en place. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui. En attendant, nous n’abandonnerons pas le Liban et nous continuerons à apporter notre soutien tant que le peuple libanais le voudra ».

 

Il a conclu : “Les journalistes jouent un rôle important pour tenir le public informé et demander des comptes aux institutions de l’Etat. Heureusement, le Liban reste un lieu de liberté d’expression – et vous pouvez compter sur notre soutien dans ce combat”.

 

 

 

============N.A.

Un commentaire?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.