Agence Nationale d’Information (NNA)

ANI – La commission politique du Courant Patriotique Libre a tenu sa réunion périodique sous la présidence du député Gebran Bassil. Elle a discuté de son ordre du jour et a publié le communiqué ci-dessous :
 
1- Le Courant Patriotique Libre exprime son entière sympathie vis-à-vis de la Syrie et de la Turquie en ce qui concerne la catastrophe naturelle qui s’est abattue sur les deux pays. Il considère que leur douleur est celle du Liban et présente ses sincères condoléances à toutes les victimes.
Le Courant Patriotique Libre estime que cette grande catastrophe qui a frappé le peuple syrien nécessite de changer le cours de l’engagement international à l’égard de la Syrie et d’ouvrir la porte à des décisions assez sérieuses en vue de lever le blocus et l’injustice, puisqu’il ne s’agit plus de cibler un régime, mais c’est plutôt une ponction mortelle sur tout un peuple ; ce qui est rejeté par toutes les lois divines et positives.
 
2 – Sous l’impact du tremblement de terre et de ses dernières actualités, le Premier Ministre du gouvernement démissionnaire et intérimaire a convoqué à une séance au cours de laquelle, il a encore une fois violé et la Constitution et le consensus.
Il était flagrant que le but de la séance était de perpétuer la provocation puisqu’aucun point de l’ordre du jour ne justifiait sa tenue, et qu’aucune affaire urgente sans solutions constitutionnelles ne l’exigeait. Par contre, des clauses ont été inventées de toutes pièces pour justifier la tenue de la séanpositivesce, ce qui est complètement inacceptable.
Ce qui est regrettable c’est que ceux qui participent à la couverture de ce massacre consensuel contribuent à entailler les divisions et à renforcer les fractures nationales ; ils s’efforcent de frapper le partenariat et d’anéantir le consensus, chose qui ne peut être ni acceptée ni tolérée.
 
3 – Ce qui se passe au sein des registres fonciers et du Centre d’enregistrement des véhicules d’une part et les diverses enquêtes judiciaires contre les corrompus d’autre part, place le gouvernement devant le devoir d’assurer la continuité des services qui font l’objet d’une enquête afin qu’ils ne soient nullement interrompus face aux citoyens. Il s’agit d’un droit pour ces derniers et d’un devoir pour l’administration, et leur interruption ne fait qu’exacerber la crise et accroître la dislocation de l’État.
Le pouvoir judiciaire a le devoir de continuer à poursuivre les corrompus au sein de toutes les administrations, et le gouvernement en revanche, doit s’abstenir d’invoquer les procédures judiciaires, mais doit plutôt assumer les responsabilités qui en dérivent en veillant à ce que le service ne soit pas interrompu et que les employés du secteur public continuent à exercer leurs fonctions, et pour ça, le gouvernement doit leur assurer les utilités nécessaires.

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