La norme sociale est” l’ensemble des règles prescrivant un comportement déterminé dans une société donnée” *Encyc Univ.

Cependant, celle que les libanais composent  ensemble ressemble plutôt à des prismes individuels, communautaires et politiques. Là où pour être acceptée, la mesure devrait se parfaire constamment à travers les réticences aux règles déjà admises, la révision des concordances et les volontés lumineuses d’illustres personnages à ce moment inattendu où les adversités tacites de bien d’autres demeurent incontournables.

Il nous reste des règles questionnables, vouées à des interprétations multiples et à des dérèglements propices, des gérances personnalisées ou disparates, des fonctions intouchables ou réfractaires et surtout, la prévalence du rayonnement égocentrique bien avant toute autre considération. Faute de vouloir convenir au sens unifié et pratique d’une appartenance nationale applicable le libanais se sent concerné pour pratiquer l’angoisse existentielle au gré de la réflexion mentale frustrante et stérile.

Il se demande s’il aurait dû faire ceci ou celà , défendre ou négliger tel personnage, mettre en priorité ou en second une sollicitation, accuser incessamment ou se taire pour penser, laisser faire d’autres en son nom ou décider de ne plus pourvoir ses négligences à leurs stratégies mais des projets unifiés et joyeux avec ses diverses composantes ! 

Il s’agit, si nous voulons produire du changement, de ne jamais plus tolérer de n’être concerné directement par ce qui se passe ! Il s’agit de ne plus installer entre nous des exclamations et des justificatifs inutiles qui signifient nos complaintes d’irresponsables “innocents”.

Ressemblons à ceux qui ont jadis cultivé les espaces ouverts, la part de l’expression naturelle au quotidien, les justes gestes au labour de chaque champ et la belle  consistance immatérielle entre ces femmes féminines et ces hommes de parole épris de vérité. Le langage courageux des uns pour rétablir l’ordre demeure la première pierre décalée de l’édifice des corrupteurs et des corrompus.

Cependant, le bonheur attend plus longtemps ce regard ouvert de notre part intime. Son ultime secret est de cultiver en chacun de nous un intérieur clair, ouvert et miséricordieux. Son privilège est de pouvoir répandre la paix non opportune mais sincère.

Ainsi, pour survivre en ces temps terribles de désillusions, soyons bien dans notre peau à tout âge avec pour armes, l’allure distincte et le translucide faire face . Sinon, il vaudrait mieux ne plus gémir et méditer sur des poussières ! 

1 COMMENTAIRE

  1. Quand nous sommes translucides compassionnels sans angoisse, sans mal de vivre sans jugement, nous sommes dans le sacrifice fraternel jusqu à l usure, jusqu’à l epuisement moral, jusqu’à la perte d identité par persecution.

    Je prefere reflechir sur le bonheur et l expression claire des revoltes plutot que de defendre un ou des peuples qui ont ete eduqué à suivre l’ankylosement de regles qui frustrent la democratie et le patriotisme entendus comme progres humain, des regles qui font de nous des etres emprisonnés Dans la persecution par plaisir de faire mal, au nom du beau, de la richesse et du pouvoir.

    Soyons simples et exclus en definitive.

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