Le 22 Novembre, les libanais ont célébré avec beaucoup d’inquiétudes le 75ème anniversaire de l’indépendance du Liban. L’exercice soutenu de la cohérence citoyenne est censé indiquer la marque d’une démocratie.
Cependant, le libanais conséquent avec son rôle est perçu comme une personne étrange qui ne veut passer à travers le va de soi des dépendances obligées pour réclamer ou poursuivre ses droits.
Le terrain d’entente national se confirme davantage aujourd’hui par le rappel et le recours aux divers textes de la constitution, sans que prévalent des ententes effectives, durables et constructives. Les stratégies des politiques opportunes répartissent des périmètres de convenances jusqu’à devoir secourir ce qui leur reste de crédibilité. La plus importante et la plus paradoxale consiste à maintenir à distance ou sous tutelle les droits les plus élémentaires du libanais, favorisant ainsi, l’attentisme et le suivisme de ceux qui préfèrent reléguer de précieuses voix aux cours de hauts responsables.
L’indispensable rôle de la jeunesse est énoncé à chaque dérive du système de gouvernance. Ses projets basés sur la reprise socio-économique cherchent à attirer les jeunes vers des débouchés prometteurs. Néanmoins, l’élan et les qualificatifs avant-gardistes correspondent à des perceptions d’un Liban différent avec des visées citoyennes directes, fonctionnelles et évolutives. Les milieux estudiantins sont sans doute un espace attractif et interactif de candidats avisés qui peuvent ranimer des pensées figées et des partis dépassés par des prévalences arbitraires.
Un précieux et légitime terroir humain et territorial a été tracé par nos valeureux martyrs et éclairé par nos sages afin que les coexistences plurielles caractérisent des échanges jusqu’aux sacrifices intenses pour l’établissement d’une république pour tous. La qualité d’un état démocratique transparaît par la persévérance des efforts de chacun d’entre nous afin de promouvoir le véritable partenariat intercommunautaire entre nos composantes.
Ceci implique parfois la communication ardue et non pas la prévalence des formes, les dialogues ouverts sans recourir aux lieux clôt et le faire face à tous les mensonges flagrants afin de prémunir ce fier passage à l’indépendance de toute autre confluence.