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Revue de presse du 08/02/25: Crise politique et tensions diplomatiques autour de la formation du gouvernement Nawaf Salam

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Blocage persistant dans la formation du gouvernement

Le Liban est plongé dans une impasse politique majeure avec l’incapacité du Premier ministre désigné, Nawaf Salam, à former un gouvernement. Les divergences internes sont profondes, en particulier sur la désignation du cinquième ministre chiiteLe tandem Hezbollah-Amal refuse tout candidat qui ne soit pas directement validé par ses instances, tandis que Nawaf Salam, soutenu par des puissances occidentales et régionales, tente d’imposer un profil plus indépendant​.

Le président du Parlement, Nabih Berri, a fermement réaffirmé que le principe de représentation confessionnelle doit être respecté et que le choix des ministres chiites revient aux formations politiques qui représentent cette communauté. Cette position a été appuyée par le Hezbollah, qui a déclaré que «toute tentative d’exclusion de ses représentants entraînera un blocage total des institutions»​.

Dans ce climat tendu, la pression américaine et saoudienne se fait de plus en plus forte. Selon des sources diplomatiques citées par Al Sharq Al Awsat (08/02/2025)Washington a clairement signifié que tout soutien économique serait conditionné à la mise en place d’un gouvernement excluant l’influence du Hezbollah​. Cette condition a été rejetée par plusieurs responsables libanais, qui dénoncent une ingérence dans les affaires internes du pays et une tentative de remodeler le paysage politique en fonction des intérêts américains et saoudiens.

Cette situation s’ajoute à un climat de tension économique, où l’incertitude politique empêche la mise en place des réformes exigées par le FMI. Selon Ad Diyar (08/02/2025)les milieux d’affaires s’inquiètent d’un effondrement financier si le blocage politique persiste, rendant toute relance économique de plus en plus difficile​.

L’intervention américaine et ses répercussions

La visite de l’envoyée spéciale américaine Morgan Ortagus à Beyrouth a attisé les tensions. Lors d’une conférence de presse au palais présidentiel, elle a affirmé que «les États-Unis ne soutiendront aucun gouvernement qui inclurait le Hezbollah», insistant sur la nécessité d’un cabinet technocratique et réformateur​.

Cette déclaration a immédiatement provoqué une réaction du Hezbollah et de plusieurs formations politiques, qui ont dénoncé une tentative américaine d’imposer un gouvernement selon ses propres intérêts. Un responsable du Hezbollah a affirmé dans Al Akhbar (08/02/2025) que «les Américains cherchent à restructurer le pouvoir politique libanais pour neutraliser toute opposition à leur agenda régional»​.

En parallèle, des manifestations ont éclaté à Beyrouth et dans le sud du Liban, notamment sur la route de l’aéroport, où des cortèges de partisans du Hezbollah ont protesté contre ce qu’ils considèrent comme un coup de force extérieur visant à les exclure du pouvoir​.

Le président Joseph Aoun a tenté de calmer les tensions, rappelant que la souveraineté nationale devait être préservée et que la formation du gouvernement relevait uniquement des Libanais. Toutefois, cette position n’a pas suffi à dissiper les tensions, d’autant plus que les négociations restent dans l’impasse et que les partenaires internationaux accentuent leur pression​.

Les risques d’un vide politique prolongé

Face à ce blocage persistant, plusieurs scénarios se dessinent. Le premier consisterait en la formation d’un gouvernement sans le Hezbollah, ce qui risquerait de provoquer une réaction violente de la part du parti chiite et de ses alliés. Le deuxième scénario serait un compromis imposé par la France, permettant d’intégrer un ministre chiite jugé neutre, mais cette option ne satisfait ni les Américains ni le Hezbollah. Enfin, le scénario le plus probableest l’échec total de Nawaf Salam à former un gouvernement, ce qui prolongerait le vide institutionnel et aggraverait la crise économique et sociale​.

Dans ce contexte, les perspectives économiques du Liban restent préoccupantesAl Diyar (08/02/2025) rapporte que les milieux d’affaires et les organisations internationales s’inquiètent d’une aggravation de l’effondrement économique si la situation politique reste paralysée​. L’absence de gouvernement empêche la mise en œuvre des réformes exigées par le FMI et freine tout espoir de relance financière​.

Sans une percée rapide dans les négociations, le Liban risque donc de s’enfoncer davantage dans la crise, avec un risque accru de tensions sociales et de nouvelles manifestations.

Politique locale : une scène intérieure sous tension et paralysée par les blocages

Un gouvernement toujours en suspens

Le Liban demeure en pleine impasse politique, alors que les négociations pour la formation du gouvernement de Nawaf Salam s’enlisent. Le Premier ministre désigné se heurte à l’intransigeance des différentes forces politiques, qui refusent tout compromis sur la répartition des portefeuilles ministériels. Selon Ad Diyar (08/02/2025)le Hezbollah et Amal restent fermes sur la nécessité d’un ministre chiite de leur choix, rejetant toute nomination extérieure à leurs formations. Cette posture, bien que critiquée par certains milieux politiques, est perçue par le tandem chiite comme une ligne rouge à ne pas franchir pour préserver leur influence dans le gouvernement​.

De l’autre côté, Nawaf Salam subit d’importantes pressions de la part des États-Unis et de l’Arabie saoudite, qui conditionnent leur soutien à l’exclusion du Hezbollah. Cette exigence, relayée par l’émissaire américaine Morgan Ortagus lors de sa récente visite à Beyrouth, a déclenché une réaction immédiate du Hezbollah et de ses alliés, qui dénoncent une tentative de dictée étrangère sur les affaires libanaises​.

Le président Joseph Aoun tente d’apaiser les tensions en jouant un rôle de médiateur. Selon Al Sharq AL Awsat (08/02/2025), il aurait proposé une formule de compromis, où un ministre chiite « indépendant » serait nommé pour éviter l’affrontement entre Washington et le tandem Amal-Hezbollah. Mais cette idée reste rejetée par les deux camps, illustrant la rigidité des rapports de force actuels​.

Les négociations sont ainsi complètement bloquées, et aucune avancée significative n’a été enregistrée, laissant le pays sans gouvernement fonctionnel alors que la crise économique continue de s’aggraver.

Les divisions entre les forces politiques locales

Les tensions entre les principaux blocs politiques libanais se sont intensifiées ces dernières semaines, chacun accusant l’autre de bloquer la formation du gouvernement. Le Courant Patriotique Libre (CPL), dirigé par Gebran Bassil, adopte une posture ambivalente, refusant de s’aligner totalement avec Nawaf Salam tout en rejetant les revendications du tandem Amal-Hezbollah​.

Dans le même temps, les Forces Libanaises de Samir Geagea appellent à un gouvernement sans influence du Hezbollah, arguant que la mainmise du parti chiite sur certaines institutions empêche toute réforme véritable. Cette position alimente davantage les fractures entre les forces politiques chrétiennes, rendant encore plus complexe la tâche de Nawaf Salam​.

Face à cette situation, les manifestants de la société civile dénoncent une classe politique incapable de répondre aux attentes du peupleDes rassemblements ont eu lieu à Beyrouth et dans plusieurs grandes villes, appelant à la formation rapide d’un gouvernement capable de gérer la crise économique et sociale​.

Le rôle de l’armée et des institutions sécuritaires

Alors que la crise politique paralyse les institutions, l’armée libanaise et les forces de sécurité jouent un rôle clé dans la gestion du climat de tension. Selon Al Liwa’ (08/02/2025)les forces de l’ordre ont dû intervenir à plusieurs reprises pour éviter des affrontements entre partisans de différentes factions politiques​.

Le commandement de l’armée, dirigé par le général Joseph Aoun, tente de maintenir une position neutre, affirmant que la stabilité du pays ne doit pas être compromise par les divisions politiques. Toutefois, plusieurs responsables militaires mettent en garde contre les risques d’escalade si le blocage politique persiste​.

Les services de renseignement signalent également une augmentation des ingérences extérieures, notamment des tentatives d’influence de la part d’acteurs régionaux cherchant à tirer profit de l’impasse politique actuelle​.

Manifestations et colère populaire face à l’impasse politique

Face à cette crise prolongée, de nombreuses manifestations ont éclaté dans plusieurs villes libanaises, réunissant aussi bien des militants de la société civile que des partisans des différentes factions politiques. À Beyrouth, des groupes proches du Hezbollah et d’Amal ont organisé des sit-in contre les pressions américaines et saoudiennes visant à exclure le parti chiite du gouvernement​.

Dans d’autres régions, des manifestants dénoncent le retour des blocages politiques et l’incapacité des élites à gouverner efficacementLe chômage, l’inflation galopante et la détérioration des services publics restent les principales préoccupations des citoyens, qui expriment leur frustration face à une classe dirigeante perçue comme déconnectée des réalités du pays​.

Les observateurs estiment que si la situation ne se débloque pas rapidement, le Liban pourrait connaître une période de troubles sociaux plus marquée, augmentant les risques de violence et de paralysie économique​.

Diplomatie : Pressions étrangères et réalignements stratégiques du Liban

Un pays sous influences multiples

Le Liban est devenu un terrain de confrontation diplomatique entre plusieurs puissances internationales et régionales, chacune cherchant à influencer la formation du nouveau gouvernement et l’orientation politique du pays. Les États-Unis, l’Arabie saoudite, la France et l’Iran se livrent une bataille d’influence, tandis que Beyrouth tente de préserver une relative neutralité dans un contexte de tensions exacerbées​.

Dès sa nomination, Nawaf Salam a été confronté à des pressions internationales contradictoiresWashington et Riyad ont clairement exprimé leur souhait de voir un gouvernement excluant toute influence du Hezbollah, tandis que Téhéran et ses alliés libanais rejettent catégoriquement cette option. Selon Al Akhbar (08/02/2025)les États-Unis cherchent à imposer un cabinet technocratique aligné sur leurs intérêts, et l’administration Biden a même envisagé des sanctions ciblées contre certains responsables libanais refusant de se conformer à cette ligne​.

La stratégie des États-Unis et de l’Arabie saoudite

Les États-Unis ont intensifié leur pression sur Beyrouth, notamment via la diplomate Morgan Ortagus, qui a réaffirmé lors de sa visite au Liban que Washington ne soutiendrait aucun gouvernement où le Hezbollah serait représentéCette déclaration a immédiatement suscité la colère du parti chiite et de ses alliés, qui y voient une ingérence inacceptable et une tentative d’affaiblir leur influence au sein de l’État libanais​.

L’Arabie saoudite, de son côté, a adopté une position similaire, insistant sur la nécessité d’un gouvernement « réformiste et neutre ». Selon Al Liwa’ (08/02/2025)Riyad conditionne son soutien économique à l’exclusion du Hezbollah, ce qui complique encore davantage les négociations politiques en cours​.

Les efforts saoudiens visent également à réduire l’influence de l’Iran au Liban, dans le cadre d’une politique plus large visant à remodeler les rapports de force dans la région. L’ambassade saoudienne à Beyrouth a intensifié ses contacts avec des partis libanais opposés au Hezbollah, cherchant à renforcer un front politique capable de faire contrepoids au tandem chiite​.

Le positionnement de la France

Paris adopte une posture plus équilibrée, cherchant à ménager les différents camps tout en insistant sur la nécessité de réformes structurelles pour éviter un effondrement total du pays. La France considère que la formation d’un gouvernement inclusif, capable d’engager des réformes économiques, est la seule voie possible. Selon Al Sharq AL Awsat (08/02/2025)l’Élysée a tenté d’agir en médiateur entre les factions libanaises, mais se heurte à la rigidité des positions des différents acteurs​.

L’Iran et son soutien inconditionnel au Hezbollah

Téhéran considère la crise libanaise comme un nouveau champ d’affrontement avec Washington et RiyadLes responsables iraniens ont récemment intensifié leurs contacts avec le Hezbollah, réaffirmant que l’exclusion du parti du futur gouvernement ne serait pas tolérée. Selon Al Bina’ (08/02/2025)l’Iran considère le Hezbollah comme un acteur incontournable de la politique libanaise et voit dans les pressions occidentales une tentative de modification des équilibres stratégiques de la région​.

En réponse aux tentatives d’isolement du Hezbollah, Téhéran a proposé d’accroître son aide économique et énergétique au Liban, notamment via la fourniture de pétrole et de gaz à des tarifs préférentiels. Cette initiative a toutefois été immédiatement critiquée par Washington et Riyad, qui y voient une manœuvre visant à accroître la dépendance du Liban vis-à-vis de l’Iran​.

Les tensions avec Israël et la question du Sud-Liban

Le conflit entre le Hezbollah et Israël ajoute un facteur de tension supplémentaire dans les relations diplomatiques du Liban. La récente escalade militaire entre les deux camps a ravivé les tensions à la frontière sud, notamment après l’occupation prolongée de certaines zones par l’armée israélienne, malgré les accords de cessez-le-feu supervisés par l’ONU​.

Les Nations unies et la France ont exhorté Israël à se retirer des territoires libanais occupés, tout en appelant à une désescalade des tensions militaires. Toutefois, Washington soutient Tel-Aviv, affirmant que la présence militaire israélienne est justifiée par des « menaces sécuritaires persistantes » du Hezbollah​.

L’impact du blocage diplomatique sur l’économie libanaise

Au-delà des tensions politiques, la paralysie diplomatique a des répercussions économiques majeures sur le LibanLe gel des aides internationales, notamment celles du FMI et des pays du Golfe, aggrave encore la crise financière du pays, alors que les investissements étrangers se font de plus en plus rares​.

Les milieux économiques s’inquiètent particulièrement du désengagement progressif des bailleurs de fonds occidentaux, qui estiment que les réformes attendues ne seront pas mises en place tant que le Hezbollah conservera une influence prépondérante dans l’appareil d’État​.

Politique internationale : tensions diplomatiques et crises mondiales

Montée des tensions entre les États-Unis et la Russie : un nouvel affrontement géopolitique ?

La rivalité entre Washington et Moscou continue de s’intensifier, notamment autour des dossiers ukrainien et moyen-oriental. Les nouvelles sanctions américaines contre la Russie, annoncées par le Département du Trésor, ont été perçues comme une tentative de pression supplémentaire sur le Kremlin. Selon Al 3arabi Al Jadid (08/02/2025), ces sanctions visent plusieurs institutions financières russes et des entreprises liées au complexe militaro-industriel, ce qui devrait aggraver les tensions économiques entre les deux pays​.

Moscou a immédiatement réagi en renforçant ses relations avec ses alliés asiatiques, notamment la Chine et l’Inde. Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que « la Russie ne cédera pas aux pressions occidentales et continuera de diversifier ses alliances stratégiques ». Cette position reflète le basculement progressif vers un ordre mondial multipolaire, où les grandes puissances cherchent à s’affranchir de la domination occidentale​.

L’Europe face à la crise ukrainienne : fracture au sein de l’Union européenne

Le conflit en Ukraine reste une source de division majeure au sein de l’Union européenne. Tandis que certains pays, comme la Pologne et les États baltes, réclament un soutien militaire renforcé à Kiev, d’autres, notamment la France et l’Allemagne, plaident pour une approche plus diplomatique. Selon Al Liwa’ (08/02/2025)les dissensions internes fragilisent la position de l’UE face à la Russie, ce qui bénéficie indirectement à Moscou​.

Les discussions sur l’augmentation du budget militaire européen se poursuivent, mais les réticences de certains États freinent l’adoption de nouvelles mesures coercitives contre la Russie. La Commission européenne tente de maintenir un équilibre entre soutien à l’Ukraine et préservation de la stabilité économique du continent, alors que les coûts de l’énergie et les perturbations du commerce mondial impactent lourdement les économies européennes​.

Conflit en République Démocratique du Congo : une crise régionale sous-estimée

En Afrique centrale, la situation en République Démocratique du Congo (RDC) s’aggrave, avec une intensification des combats entre les forces gouvernementales et les groupes rebelles soutenus par des puissances étrangèresAntónio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a alerté sur les risques d’un effondrement sécuritaire, qui pourrait affecter toute la région des Grands Lacs​.

Les forces congolaises, appuyées par des contingents de l’Union africaine, peinent à contenir l’avancée du M23, un groupe rebelle accusé de recevoir un soutien militaire du Rwanda. Cette situation exacerbe les tensions entre Kinshasa et Kigali, alors que la communauté internationale semble impuissante à trouver une solution diplomatique viable​.

Escalade israélo-palestinienne : vers un nouveau cycle de violences ?

Au Moyen-Orient, la situation reste explosive entre Israël et les factions palestiniennesLes frappes israéliennes sur Gaza et en Cisjordanie ont fait plusieurs dizaines de victimes, aggravant les tensions avec les groupes armés palestiniens. Selon Al Sharq (08/02/2025)le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou continue d’adopter une ligne dure, affirmant que « toute trêve doit être conditionnée au désarmement total du Hamas »​.

Les États-Unis et les pays du Golfe tentent d’éviter une nouvelle guerre ouverte, mais les initiatives diplomatiques peinent à aboutir. La position ambiguë de Washington, qui soutient Israël tout en appelant à une désescalade, fragilise les efforts de médiation et contribue à la polarisation de la situation​.

Économie : La situation des entreprises libanaises et les indicateurs économiques en 2025

L’économie libanaise traverse une période critique, marquée par une crise structurelle persistante, des réformes insuffisantes et un climat d’affaires incertain. Les entreprises libanaises, qu’elles soient grands groupes, PME ou start-ups, doivent naviguer entre instabilité politique, inflation galopante et contraintes bancaires. En parallèle, les derniers classements économiques et indicateurs permettent d’évaluer les perspectives de relance et les défis majeurs pour les investisseurs et entrepreneurs du pays.

Les entreprises libanaises face à la crise : faillites et survie dans un contexte difficile

Selon Al Joumhouriyat (08/02/2025), la situation des entreprises libanaises reste alarmante, avec une hausse des fermetures d’établissements et un affaiblissement du tissu économique national. Les secteurs les plus touchés sont le commerce, la restauration, l’industrie manufacturière et le tourisme, qui peinent à retrouver leur dynamisme d’avant-crise.

L’un des principaux obstacles reste l’accès au financementAl Akhbar (08/02/2025) rapporte que le secteur bancaire libanais continue de limiter les crédits aux entreprises, aggravant les problèmes de liquidités et de trésorerie. De nombreuses PME sont incapables d’accéder à des prêts, ce qui compromet leur capacité à investir et à maintenir leurs activités.

Dans ce contexte, certaines entreprises tentent de s’adapter en misant sur des stratégies de digitalisation et d’exportationAl Quds (08/02/2025) met en avant le cas de plusieurs start-ups technologiques qui parviennent à lever des fonds à l’étranger et à se positionner sur des marchés internationaux, compensant ainsi les difficultés du marché local.

Les classements économiques et la place du Liban sur la scène mondiale

D’après les derniers classements économiques publiés, le Liban figure toujours parmi les pays les plus vulnérables économiquementAd Diyar (08/02/2025) cite le classement annuel de la Banque mondiale, qui positionne le Liban parmi les cinq économies les plus instables, en raison de sa crise monétaire persistante et de son absence de réformes structurelles.

En matière de compétitivité économique, le Liban a perdu plusieurs places dans les indices mondiaux. Al Bina’(08/02/2025) souligne que le World Economic Forum classe désormais le pays au 137e rang mondial, loin derrière ses voisins régionaux comme les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et la Jordanie. Les principaux facteurs négatifs relevés sont :

  • La corruption endémique
  • L’absence de réformes structurelles
  • La faiblesse du secteur bancaire
  • L’instabilité politique et sécuritaire

Dans le domaine de l’investissement étranger, les chiffres sont également préoccupants. Selon Al Sharq AL Awsat(08/02/2025), les flux d’investissements directs étrangers (IDE) ont chuté de 40 % par rapport à l’année précédente, ce qui limite les possibilités de redémarrage économique.

Les indicateurs économiques : inflation, chômage et dette publique

La situation économique du Liban en 2025 est marquée par plusieurs indicateurs préoccupants.

1. Inflation et prix des biens de consommation
L’inflation reste hors de contrôle, avec une hausse moyenne des prix de 212 % sur un an, selon les données du ministère de l’Économie publiées dans Al 3arabi Al Jadid (08/02/2025). Cette envolée des prix impacte directement le pouvoir d’achat des ménages, qui doivent faire face à des coûts alimentaires et énergétiques de plus en plus élevés.

2. Taux de chômage et précarité de l’emploi
Le taux de chômage dépasse les 40 %, avec une aggravation du travail informel. Selon Nida’ Al Watan (08/02/2025), près de 65 % des travailleurs ne bénéficient d’aucune couverture sociale, ce qui expose une grande partie de la population à une précarité économique grandissante.

3. Dette publique et réserves en devises
La dette publique libanaise atteint un niveau historique, dépassant 110 milliards de dollars, soit plus de 180 % du PIB. Cette situation rend quasiment impossible toute relance économique, d’autant plus que les réserves en devises de la Banque du Liban sont proches de l’épuisement, selon Al Liwa’ (08/02/2025).

Les pistes de relance et les défis à venir

Face à cette situation critique, le gouvernement tente de mettre en place des mesures de stabilisation, mais celles-ci restent insuffisantes et trop lentesAl Akhbar (08/02/2025) rapporte que les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) sont toujours en cours, mais les exigences de réformes drastiques ralentissent l’obtention d’une aide financière.

Les principales recommandations des experts économiques incluent :

  • Une restructuration du secteur bancaire pour restaurer la confiance et relancer les crédits aux entreprises.
  • Un plan de stabilisation de la livre libanaise, qui continue de s’effondrer face au dollar.
  • Des réformes pour attirer à nouveau les investisseurs étrangers, en améliorant la transparence et la gouvernance économique.
  • Le soutien aux entreprises innovantes et à l’exportation, pour diversifier l’économie et réduire la dépendance aux importations.

Toutefois, ces solutions nécessitent une volonté politique forte, qui semble faire défaut pour l’instant.

Justice : Enlisement des réformes judiciaires et tensions autour des affaires de corruption

Un système judiciaire paralysé par les blocages politiques
Le système judiciaire libanais traverse une période d’incertitude marquée par l’enlisement des réformes, les pressions politiques et les scandales de corruption qui continuent de secouer l’appareil judiciaire. L’indépendance des tribunaux reste une question centrale alors que plusieurs magistrats dénoncent des ingérences des autorités politiques et financières dans les dossiers sensibles. Par ailleurs, les blocages institutionnels empêchent toute avancée significative dans les réformes promises depuis plusieurs années, laissant place à une justice perçue comme inefficace et partiale.

Les affaires de corruption au cœur des critiques
Les affaires de corruption qui ont émergé ces derniers mois mettent en lumière les dysfonctionnements systémiquesde la justice libanaise. Selon Al Joumhouriyat (08/02/2025), plusieurs enquêtes portant sur des détournements de fonds publics et des malversations au sein des institutions financières du pays sont en cours, mais très peu ont abouti à des sanctions concrètes. Cette situation renforce le climat de défiance envers la justice, alors que les citoyens exigent davantage de transparence et de responsabilitéAl Akhbar (08/02/2025) souligne que les procédures judiciaires sont souvent ralenties par des pressions politiques, qui empêchent la tenue de procès équitables et favorisent l’impunité des figures influentes impliquées dans ces affaires.

La corruption dans le secteur bancaire, un dossier explosif
L’un des cas les plus emblématiques concerne les accusations de corruption massive dans le secteur bancaireAl Quds (08/02/2025) rapporte que plusieurs dirigeants de grandes institutions financières sont visés par des investigations, notamment pour des pratiques de détournement de dépôts et de blanchiment d’argent. Toutefois, en raison des liens étroits entre la classe politique et les milieux bancaires, ces enquêtes avancent à un rythme extrêmement lent et risquent d’être classées sans suite.

Un système judiciaire inefficace face aux crimes ordinaires
D’après Al Sharq AL Awsat (08/02/2025), l’inefficacité du système judiciaire ne se limite pas aux affaires de corruption, mais s’étend également aux procédures pénales générales. La lenteur des procès, le manque de juges et les conditions de détention désastreuses font partie des principales préoccupations des organisations de défense des droits humains. Al Bina’ (08/02/2025) met en avant le problème de la surpopulation carcérale, accentué par le fait que près de 65 % des détenus sont en attente de jugement, ce qui témoigne d’un engorgement dramatique des tribunaux et d’un manque criant de moyens pour accélérer les décisions judiciaires.

Des réformes judiciaires bloquées par les divisions politiques
Les débats autour des réformes du système judiciaire restent une question épineuse. Ad Diyar (08/02/2025) rappelle que plusieurs projets de loi visant à renforcer l’indépendance des magistrats et à moderniser les procédures judiciairessont en attente d’examen au Parlement. Toutefois, en raison des blocages politiques et des divergences profondes entre les partis, ces réformes peinent à voir le jour. Le Conseil supérieur de la magistrature, censé garantir une justice autonome et efficace, est lui-même fragilisé par des pressions politiques, ce qui alimente un sentiment général d’impunité et d’absence de justice équitable.

La pression des institutions internationales pour une justice réformée
Les organisations internationales et les bailleurs de fonds conditionnent leur soutien au Liban à une modernisation effective du système judiciaireAl 3arabi Al Jadid (08/02/2025) rapporte que le Fonds monétaire international et l’Union européenne ont exigé des garanties quant à la mise en place d’une justice plus transparente, notamment en ce qui concerne les affaires de corruption et la gestion des finances publiques. Ces institutions considèrent que la réforme judiciaire est un préalable indispensable à tout programme d’aide économique visant à sortir le Liban de la crise.

Une refonte urgente mais compromise par les intérêts des élites
Face à cette impasse, plusieurs magistrats et avocats ont récemment multiplié les appels à une réforme urgente du système judiciaire. Nida’ Al Watan (08/02/2025) cite des experts affirmant que sans une refonte en profondeur de l’appareil judiciaire, le Liban restera prisonnier d’un cercle vicieux où la corruption alimente l’instabilité économique et politique. Toutefois, tant que les forces en place ne consentiront pas à une véritable séparation des pouvoirs, la justice libanaise continuera à être perçue comme un outil au service des intérêts des élites et non comme un garant de l’État de droit.

Société : Exode des jeunes et aggravation des inégalités sociales au LibanL’exode massif des jeunes diplômésLe Liban traverse une crise sociale d’une ampleur inédite, marquée par une fuite des cerveaux sans précédent. Depuis 2019, les conditions économiques et politiques désastreuses ont poussé des milliers de jeunes diplômés à chercher des opportunités ailleurs. Médecins, ingénieurs, enseignants et entrepreneurs quittent le pays en masse, privant ainsi le Liban de ses forces vives essentielles à la reconstruction de son économie. Cette vague migratoire a des répercussions majeures sur le marché du travail, la santé, l’éducation et l’innovation.Des secteurs clés déstabilisés par le départ des talentsLe secteur médical est particulièrement frappé par cet exode. Selon Al Joumhouriyat (08/02/2025), près de 50 % des médecins et infirmiers ont quitté le Liban ces trois dernières années, principalement pour des postes mieux rémunérés aux États-Unis, au Canada et dans les pays du Golfe. Les hôpitaux, déjà affaiblis par le manque de financement, peinent à maintenir des services de qualité face à une pénurie croissante de personnel médical qualifié.L’éducation est un autre domaine en crise. Al Akhbar (08/02/2025) révèle que de nombreux enseignants et chercheurs, confrontés à des salaires en chute libre et un environnement d’apprentissage dégradé, ont choisi l’exil. Plusieurs universités de renom, autrefois considérées comme des références dans le monde arabe, subissent un exode de leurs professeurs, réduisant leur attractivité et leur capacité à former les générations futures.L’explosion des inégalités sociales et l’appauvrissement généraliséParallèlement à l’exode des classes moyennes et des élites qualifiées, les inégalités sociales atteignent des niveaux alarmants. Selon Al Quds (08/02/2025), plus de 80 % de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté, une proportion jamais atteinte dans l’histoire du pays. L’effondrement de la livre libanaise, l’hyperinflation et la disparition des aides sociales ont plongé des millions de familles dans la précarité.Le fossé entre riches et pauvres ne cesse de se creuser. Al Bina’ (08/02/2025) rapporte que les classes aisées, bénéficiant de connexions politiques et de revenus en devises étrangères, parviennent à maintenir un certain niveau de vie, tandis que la majorité des Libanais peine à assurer ses besoins alimentaires et médicaux quotidiens. Le salaire minimum, qui a perdu plus de 95 % de sa valeur en dollars depuis 2019, ne permet plus de couvrir les dépenses essentielles.Un système éducatif en péril et une jeunesse sacrifiéeLe manque d’investissement dans l’éducation publique et l’exode des enseignants ont affaibli la qualité de l’enseignement, condamnant une grande partie de la jeunesse à un avenir incertain. Selon Ad Diyar (08/02/2025), près de 30 % des enfants et adolescents ne sont plus scolarisés, soit par manque de moyens financiers, soit en raison de l’effondrement des infrastructures scolaires.Cette situation pousse de plus en plus de jeunes à abandonner leurs études et à chercher à quitter le pays, créant une génération perdue sans perspectives d’emploi ou d’avenir stable au Liban.Des solutions possibles mais insuffisantesFace à cette crise, le gouvernement tente d’endiguer la fuite des talents, mais les mesures mises en place restent superficielles et inefficaces. Selon Al 3arabi Al Jadid (08/02/2025), aucune réforme structurelle majeure n’a été engagée pour stabiliser l’économie, restaurer la confiance dans le marché du travail et améliorer les services publics.D’après Nida’ Al Watan (08/02/2025), certaines entreprises privées ont lancé des initiatives pour inciter les jeunes à rester, notamment en proposant des bourses d’études ou des contrats en devises étrangères. Mais ces mesures ne concernent qu’une minorité de la population et ne compensent pas les causes profondes du malaise social.Tant que l’instabilité politique, la corruption et la crise financière persisteront, le Liban continuera de voir sa jeunesse partir, laissant derrière elle un pays privé de ses ressources humaines les plus précieuses.

Culture : Entre résilience et crises, les événements culturels face aux défis du Liban

Une scène culturelle fragilisée mais résistante
Le secteur culturel libanais, autrefois un foyer d’effervescence artistique et intellectuelle, est aujourd’hui confronté à des défis majeurs liés à la crise économique, à l’instabilité politique et à l’émigration de nombreux artistes et professionnels du secteur. Malgré ces difficultés, plusieurs événements continuent d’animer la scène culturelle locale, témoignant de la résilience et de la volonté des acteurs du milieu de préserver l’identité culturelle du pays.

Festivals et expositions : entre maintien et annulations
De nombreux événements culturels traditionnels, comme les festivals de musique et les expositions d’art, ont dû adapter leurs formats pour survivre dans un contexte économique défavorable. Selon Al Joumhouriyat (08/02/2025), plusieurs festivals majeurs ont réussi à maintenir leurs éditions cette année, malgré des budgets réduits et une baisse des financements privés et publics.

Le Festival international de Baalbek, emblème de la scène musicale libanaise, a confirmé son édition 2025, mais dans un format plus modeste, avec moins d’invités internationaux et un accent mis sur les artistes locaux. De son côté, la Foire internationale du livre de Beyrouth, prévue en mars, souffre d’une baisse du nombre d’exposants, mais reste un rendez-vous incontournable pour les éditeurs et écrivains libanais.

Le secteur du cinéma entre crise et renouveau
Le cinéma libanais, qui a souvent brillé sur la scène internationale, traverse également une période difficile. D’après Al Akhbar (08/02/2025), plusieurs projets de films en cours de production peinent à voir le jour en raison du manque de financements. Toutefois, certains cinéastes parviennent à contourner les obstacles en s’alliant à des coproducteurs étrangers ou en lançant des campagnes de financement participatif.

Le Festival du film de Beyrouth, malgré des incertitudes sur son budget, a annoncé une sélection tournée vers les nouvelles générations de réalisateurs libanais, mettant en avant des films explorant les réalités sociales et politiques du pays.

L’art contemporain en quête de nouveaux espaces
Les galeries d’art et les musées libanais font face à une crise sans précédent, avec des fermetures en série et une réduction des acquisitions d’œuvresAl Quds (08/02/2025) souligne que plusieurs galeries ont dû réduire leurs activités ou déménager à l’étranger, notamment à Dubaï ou Paris, où se trouve une importante diaspora libanaise.

Cependant, des initiatives émergent pour maintenir une scène artistique dynamique, avec des expositions organisées dans des lieux alternatifs, comme des cafés, des espaces en plein air ou des centres communautaires. Des collectifs d’artistes s’unissent pour proposer des événements gratuits ou à prix réduit, afin de rendre la culture accessible malgré la crise.

Les défis des théâtres et de la musique live
Les théâtres et les salles de concert subissent de plein fouet les conséquences de l’effondrement économique. Selon Al Bina’ (08/02/2025), plusieurs établissements culturels emblématiques ont fermé leurs portes ou limité leurs programmations, faute de moyens financiers et en raison de la baisse du pouvoir d’achat des spectateurs.

Malgré ces difficultés, des troupes de théâtre et des musiciens indépendants continuent d’organiser des représentations, souvent dans des cadres alternatifs ou grâce à des mécènes et des sponsors privés. Le festival de musique underground de Beyrouth, qui promeut des talents émergents, connaît un succès croissant, illustrant la capacité du secteur à se réinventer dans l’adversité.

Quelles perspectives pour la culture libanaise ?
Alors que le secteur culturel lutte pour sa survie, les artistes, les institutions et les mécènes cherchent des solutions durablesAd Diyar (08/02/2025) rapporte que plusieurs organismes internationaux, comme l’UNESCO et des fondations privées, envisagent de soutenir la création culturelle au Liban à travers des subventions et des programmes de formation.

Toutefois, tant que la situation économique ne s’améliorera pas, la scène culturelle libanaise restera fragilisée et dépendante d’aides extérieures. L’avenir du secteur repose sur la capacité des institutions culturelles locales à innover, à s’adapter aux nouvelles réalités économiques et à mobiliser des soutiens internationaux.

Sport : Performances des athlètes libanais et enjeux des compétitions en cours

Un sport libanais en quête de reconnaissance malgré la crise
Le sport libanais fait face à d’importants défis structurels et financiers, mais certains athlètes parviennent à se distinguer sur la scène internationale. Malgré le manque de financements publics, l’absence d’infrastructures modernes et l’émigration de nombreux talents, plusieurs compétitions récentes ont vu des sportifs libanais se hisser parmi les meilleurs de leurs disciplines.

Football : Le championnat libanais sous pression économique
Le championnat national de football, longtemps considéré comme un vivier de jeunes talents, souffre de la crise économique qui touche le pays. Selon Al Joumhouriyat (08/02/2025), plusieurs clubs de première division peinent à payer les salaires des joueurs et du staff technique, entraînant des départs vers des championnats étrangers mieux rémunérés.

Cependant, la compétition reste vive avec l’AC Nejmeh et l’Ansar SC qui dominent le championnat. Le dernier match entre ces deux rivaux s’est soldé par une victoire de l’AC Nejmeh (2-1), confirmant sa place en tête du classement. Al Akhbar (08/02/2025) rapporte que le club bénéficie d’un meilleur soutien financier que ses concurrents, lui permettant de conserver plusieurs joueurs clés malgré l’exode vers les ligues du Golfe et d’Europe.

Sur la scène internationale, la sélection nationale libanaise continue de lutter pour une place en phase finale des qualifications à la Coupe du Monde 2026. Après une victoire 1-0 contre la Jordanie, elle se prépare à affronter l’Arabie saoudite dans un match décisif la semaine prochaine.

Basketball : Les clubs libanais brillent en Arabie Saoudite
Le basketball reste l’un des sports les plus suivis au Liban, et les clubs libanais continuent d’exceller à l’étranger. Selon Al Quds (08/02/2025), le Riyadi Beyrouth et le Sagesse SC participent actuellement à la Ligue des Champions arabe, où ils ont déjà remporté plusieurs matchs face à des équipes égyptiennes et saoudiennes.

Le joueur libanais Wael Arakji, star de l’équipe nationale et évoluant en Arabie saoudite, continue d’impressionner avec une moyenne de 22 points par match, ce qui lui vaut d’être considéré parmi les meilleurs meneurs de jeu du championnat arabe. Son retour en sélection pour les prochaines éliminatoires de la Coupe d’Asie est très attendu.

Athlétisme et sports individuels : De belles performances malgré peu de soutien
L’athlétisme libanais est en difficulté en raison du manque de soutien financier et des infrastructures vétustes. Pourtant, certains athlètes se distinguent sur la scène internationale. Al Bina’ (08/02/2025) met en avant la performance de Nour Hadid, sprinteuse libanaise, qui a récemment remporté une médaille d’argent aux Championnats d’Asie sur 200 mètres avec un temps de 23.15 secondes.

Dans la discipline du judo, Nassim Elias a décroché une médaille de bronze au Grand Prix de Tbilissi, une performance saluée par le comité olympique libanais, qui espère une qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Sports mécaniques et e-sport : Une percée inattendue
Les sports mécaniques gagnent du terrain au Liban malgré l’absence de circuits nationaux homologués. Le pilote libanais Karl Massaad a récemment brillé dans le championnat GT4 Europe, remportant une course à Barcelone et attirant l’attention des écuries internationales.

De son côté, Al 3arabi Al Jadid (08/02/2025) souligne l’essor de l’e-sport au Liban, avec une présence remarquée d’équipes libanaises dans des compétitions internationales comme la Ligue arabe de FIFA et la Coupe du monde de Valorant.

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