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Édito : Beyrouth, cinq ans après l’explosion, un pays à l’agonie, entre crises et...
Cinq ans après l’explosion du port de Beyrouth, le Liban reste un pays au bord de l’effondrement. Crise économique, guerre avec Israël, impunité judiciaire, réforme bancaire bloquée, exode massif : les séquelles sont multiples. Malgré des espoirs portés par l’élection de Joseph Aoun et les enquêtes internationales, le système politique libanais demeure incapable de se réformer. Cet éditorial dresse le tableau d’une nation à l’agonie, partagée entre survie et résignation.
Le FMI insiste sur des réformes structurelles à Beyrouth : bras de fer autour...
La mission du FMI à Beyrouth début juillet a réitéré ses exigences : réforme bancaire, renforcement de la Banque du Liban et fin des subventions. Le programme propose la création d’une bad bank, la réduction du déficit public et une transparence budgétaire accrue. Ces recommandations se heurtent aux résistances de la classe politique libanaise, divisée sur l’ampleur des réformes à adopter pour débloquer l’aide internationale et stabiliser l’économie.
Banque du Liban et FMI : dialogue de sourds sur la réforme bancaire
Le dialogue entre la Banque du Liban et le FMI est bloqué, principalement en raison de désaccords sur la réforme du secteur bancaire. Alors que le FMI exige une restructuration rapide avec réduction du nombre d’établissements, la Banque centrale privilégie une stratégie graduelle. Cette impasse empêche tout décaissement d’aide, prolonge la paralysie du système bancaire, et accentue l’isolement financier du pays. Sans accord, les pertes continuent de s’accumuler dans un climat d’opacité et de défiance.
Réformes économiques au Liban : entre déclarations optimistes et impasse systémique
#Réformes? Face à une crise multidimensionnelle, le Liban multiplie les annonces de réformes économiques censées redresser la situation. Pourtant, entre résistances politiques, manque de volonté réelle et absence de stratégie coordonnée, ces promesses peinent à se concrétiser. Le décalage grandissant entre les discours officiels et la réalité du terrain alimente la défiance populaire et compromet les perspectives d'une reprise durable. Le Liban reste prisonnier d'un cercle vicieux où chaque tentative de réforme avorte sous la pression des intérêts établis.
Revue de presse du 29/04/25: Israël accroît sa pression militaire : un climat d’escalade...
Le Liban fait face à une pression militaire israélienne accrue, renforçant la mobilisation diplomatique de ses autorités. Joseph Aoun et Nawaf Salam incarnent une réponse politique déterminée, tandis que la crise économique aggrave la précarité sociale. La société civile reste active malgré les pénuries. La justice lutte pour avancer sur les affaires de corruption et les crimes sécuritaires. La culture libanaise maintient son dynamisme avec expositions, littérature et initiatives artistiques, affirmant la résilience d’un pays en crise.
Le secret bancaire libanais à l’épreuve du droit comparé : vers une convergence internationale...
En assouplissant son secret bancaire le 24 avril 2025, le Liban tente de rejoindre les standards internationaux en matière de transparence financière. Comparé aux modèles suisses, français ou régionaux, ce changement reste limité par l’absence d’accords d’échange d’informations et de garanties institutionnelles solides. La réforme marque un tournant juridique, mais son impact dépendra de sa mise en œuvre, de la coopération bancaire, et d’une transformation plus large du système judiciaire et fiscal.
Revue de presse du 17/04/25: désarmement au Liban et pressions diplomatiques croisées
Le 17 avril 2025, la scène libanaise est rythmée par des dynamiques croisées : soutien qatari accru, débats sur le désarmement du Hezbollah, préparatifs électoraux et réforme bancaire controversée. Sur le plan régional, la guerre à Gaza s'intensifie tandis que les pressions diplomatiques sur Beyrouth se renforcent. La société libanaise, entre mémoire de la guerre civile et réalités sociales fragmentées, s’exprime aussi dans une vie culturelle foisonnante et des performances sportives de haut niveau.
Tarifs douaniers et crise économique : leçons du passé, incertitudes de 2025
Les tarifs douaniers de 145 % des États-Unis et 125 % de la Chine en 2025 risquent de plonger le monde dans une récession, comme le prédit Scott Reynolds Nelson. S’appuyant sur les crises du XIXe siècle, cet article explore les impacts – 3,1 trillions de dollars perdus, 6,7 % d’inflation – et les failles des politiques actuelles, du Liban à Wall Street, dans un contexte de défiance et d’incertitude.
Le dialogue sous tension entre Beyrouth et Paris
Les relations entre la France et le Liban sont en phase de redéfinition. Lors d’une rencontre entre Joseph Aoun et Hervé Magro, Paris a insisté sur l’urgence des réformes pour débloquer les aides économiques promises par Emmanuel Macron. La diplomatie française adopte désormais une approche plus conditionnelle, exigeant des avancées concrètes. Face à cette pression, Beyrouth doit choisir entre accélérer les réformes ou risquer de voir le soutien français s’effriter progressivement.
Dossier: le secret bancaire au Liban, un havre pour la corruption et le détournement
Le secret bancaire libanais, autrefois un atout économique, est aujourd’hui au cœur des critiques internationales. Accusé de favoriser la corruption et le blanchiment d’argent, il empêche toute transparence financière. Face aux pressions du FMI et de la Banque mondiale, le Liban hésite à réformer ce système opaque. Mais avec un secteur bancaire en crise et des investisseurs en retrait, peut-il encore éviter la levée du secret bancaire sans aggraver son isolement économique et financier ?
« Le Liban est un État en faillite » (Nawaf Salam)
Le Premier ministre Nawaf Salam a officiellement déclaré que le Liban est un État en faillite, marquant un tournant dans la reconnaissance de l’effondrement institutionnel et économique du pays. L’absence de réformes, l’hyperinflation et la crise bancaire ont paralysé le gouvernement, rendant impossible toute relance. Face à une population en détresse et des services publics en ruine, l’émigration massive prive le pays de ses talents. Le Liban peut-il encore éviter un effondrement total ?
Banque du Liban : dépenses controversées en pleine crise économique
Un scandale financier éclabousse la Banque du Liban après la fuite de documents révélant l’achat de véhicules blindés pour 52,16 milliards de livres libanaises en pleine crise. Le gouverneur intérimaire Wassim Mansouri a également validé des dépenses de rénovation excessives, alors que les déposants peinent à accéder à leurs économies. Cette révélation relance les interrogations sur la transparence financière et la justice économique au Liban.
Dans la presse: Le nouveau gouvernement libanais entre défis et perspectives économiques
Le nouveau gouvernement libanais, dirigé par Nawaf Salam, fait face à des défis colossaux. Entre la crise économique, la pression du FMI, et une population à bout, les attentes sont énormes. La réforme du secteur bancaire, la lutte contre l’inflation et les tensions politiques internes compliquent encore la situation. Le succès du gouvernement dépendra de sa capacité à rétablir la confiance et à négocier des compromis entre des forces politiques rivales.
Focus: Comment les banques ont précipité la faillite du Liban
La crise économique libanaise trouve son origine dans les pratiques irresponsables des banques, qui ont massivement financé la dette publique au lieu de diversifier leurs actifs. Avant même que l’État ne fasse défaut, elles ont gelé les dépôts des citoyens, déclenchant un effondrement financier. Aujourd’hui, la faillite du secteur bancaire bloque toute reprise économique. Une restructuration complète est indispensable pour restaurer la confiance et stabiliser le pays.














