Le président de la république, le général Michel Aoun devrait mettre les points sur les I ce lundi concernant les différents obstacles qui ont été mis en place depuis le début de son mandat en 2016, indique le quotidien koweitien Al Anbaa. Il devrait ainsi à la fois désigner les personnes responsables à la fois parmi ses alliés et ses opposants.

Parmi les propos attendus, le chef de l’état devrait ainsi revenir sur les volets non appliqués par le Hezbollah concernant les accords de Mar Mikhael, document d’entente signé entre le Courant Patritique Libre et le Hezbollah en 2006, souligner que les armes du Hezbollah avaient été acceptés par le 14 mars, bien avant son retour au Liban, avec notamment les déclarations gouvernementales de l’ancien premier ministre Rafic Hariri assassiné en 2005 et ainsi considéré avoir été mis devant le fait accompli des forces de l’opposition actuelle mais aussi revenir sur le rôle du président de la chambre Nabih Berri dans le sabotage de son mandat présidentiel et son alliance visant à faire échouer les différentes réformes notamment dans le domaine de la lutte contre la corruption ou encore aujourd’hui la justice, allusion à la paralysie actuelle du gouvernement Mikati III suite à la mise en examen de plusieurs proches de Nabih Berri et au mandat d’arrêt à l’encontre d’un de ses proches, l’ancien ministre des finances Ali Hassan Khalil dans le cadre de l’enquête portant sur l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020.

Le chef de l’état devrait également évoquer le rôle dans la crise écononomique et financière du gouverneur de la Banque du Liban et ses liens avec les partis politiques.

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