Le Syndicat des Hôpitaux privés a, une nouvelle fois, mis en garde contre la crise financière qui touche les établissements hospitaliers. Ainsi, selon le président de ce syndicat, la dette publique de l’état vis-à-vis de ses institutions augmenterait de 3 milliards de livres libanaises soit 2 millions de dollars, quotidiennement.

À ces 2 millions de dollars de dette supplémentaire, s’ajoutent les dettes encourues parfois depuis 2011, du Ministère de la Santé, de la Sécurité Sociale et de diverses institutions publiques, pour la somme de 1.3 milliards de dollars, parfois impayées depuis 2011.


Les hôpitaux s’étouffent et il n’y a pas de solution dans les circonstances actuelles, déplore Sleiman Haroun qui estime que seule la formation rapide d’un gouvernement pourrait être capable de mettre en place un calendrier de rééchelonnement de la dette publique vis-à-vis des hôpitaux.

Ces propos interviennent alors que de nombreuses sources hospitalières disent craindre une situation chaotique au niveau du système sanitaire, certains médicaments et équipements médicaux manquant déjà sur le marché libanais en raison de la crise du dollar. Il s’agit déjà du cas des stents ou des poches de sang.

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