Il y a dix ans, l’artiste libanaise Nayla lance un cri, à la sortie du film libanais Bosta de Philippe Aractingi à Paris, pour soutenir le cinéma libanais.
J’étais à Paris le 21 février, et j’ai été à la première séance de BOSTA, film libanais, à 100%, à l’affiche dans une des salles de Publicis, sur les Champs Élysées.
Il était 17h45 ce jour-là quand toute excitée, je rentrai dans la salle de 400 personnes où se projetait le film.
Quelle fût ma déception de voir seulement, une quarantaine de personnes, mi libanaises, mi françaises, installées dans leurs fauteuils.
“OÙ SONT LES LIBANAIS LORSQU’IL S’AGIT D’APPUYER UN ACTE CULTUREL?? POURQUOI CET INDIVIDUALISME???” m’a demandé une cinéphile française qui était là-bas ce soir-là.
À mon tour, je pose la question : Libanais, où êtes-vous, lorsqu’il s’agit d’appuyer un acte culturel qui fait parler du Liban en bien ???
Pourquoi, sur une salle de 400 personnes, seulement 40 sièges étaient occupés??
Comme on le dit bien dans le film, la révolution doit venir de dehors, et non pas de dedans.
Les Libanais de la diaspora ont un grand rôle à jouer, mais individualistes et désunis comme ils sont, ils n’arriveront à rien.
À tous les Libanais de Paris : s’il vous plaît, faites l’effort d’aller voir Bosta. Ça vaut le coup, pour le film, et pour le Liban.
Le succès de Bosta n’est pas un succès individuel, c’est un succès LIBANAIS.
Merci