La Fédération Nationale des Syndicats et des Employés “FENASOL” a porté plainte devant la commission de contrôle bancaire et le parquet financier contre la Banque du Liban et ses dirigeants pour enrichissement illicite au sujet de la plateforme Sayrafa qui, selon l’organisation, est illégale et permet l’enrichissement illicite “des cartels des banques, grands commerçants et importateurs et du gouverneur de la Banque du Liban.

Selon le communiqué

Trois ans se sont écoulés depuis le début de l’effondrement de la livre libanaise et de son pouvoir d’achat, et elle continue de baisser, tandis que le dollar s’envole, et ce qui empire les choses maintenant, c’est le communiqué de la Banque du Liban, qui a été publié hier, mardi, avec un volume d’échanges sur la “plate-forme d’échange” s’élevant à 60 millions de dollars, au taux de 30 000 dollars, soit mille livres pour un dollar selon les taux de change mis en place par les banques et les établissements de change sur la plateforme.

C’est comme une nouvelle que nous remettons entre les mains du Parquet Financier et de la Commission de Contrôle Bancaire. Comme la Banque du Liban et son dirigeant seuls n’ont pas le droit de créer une «plate-forme électronique» et de la lancer en mai 2021 et qu’elle portait la circulaire n ° 157 et est toujours valide et approuvée en circulation malgré sa violation de la loi monétaire et de crédit et les articles sur lesquels la décision d’établissement était fondée, à savoir : 70, 75 et 83 ne permettent pas l’ordonnance Un texte clair était nécessaire pour confier à la Banque du Liban la mise en place d’une telle plate-forme électronique, similaire à l’article 80, qui stipule qu’il a pour mandat d’établir une « chambre de compensation ».

L’intérêt de tout cela et de ce qui se passe aujourd’hui, c’est la transformation de la plateforme en un nouveau réseau d’enrichissement illégal du cartel des baleines en argent bancaire, un groupe de spéculateurs, de grands commerçants, d’importateurs et d’avocats, l’ensemble des banques et le gouverneur de la Banque du Liban, car ils reçoivent le dollar au prix de la plate-forme, qui équivaut à 30 livres par dollar. Ils le revendent au taux de change du dollar sur le marché noir, ce qui équivaut à 40 000 livres Dans ce contexte, les citoyens libanais n’ont pas bénéficié du prix de la plate-forme pour le dollar, et la nourriture et d’autres produits sont toujours vendus selon le taux de change du dollar sur le marché noir, qui équivaut à 40 mille livres actuellement.

Le facteur le plus important et le plus évident de l’enrichissement illégal aux dépens des déposants est que les banques ferment leurs portes aux déposants pour retirer leur argent et ne comptent sur le guichet automatique que pour retirer les fonds limités et prédéterminés par la banque, ce que les banques considèrent comme éteignant leur les pertes pour les ramener à zéro, surtout pour ceux dont les comptes sont en devises étrangères, dont le dollar, Et si l’on ajoute à tout cela les circulaires n°151 et n°158, soit 8000 livres pour un dollar et 12000 livres pour un dollar, qui obligeait la Banque du Liban et son gouverneur à déposer de force le retour en livre libanaise à un taux de change bas, c’est-à-dire les hiérarchies les plus sévères qui s’élevaient à l’équivalent de 70% des fonds retirant le déposant de la banque. Les circulaires susmentionnées annoncent les deux outils imaginés par la Banque du Liban pour réaliser l’enrichissement illégal dans son intérêt et dans l’intérêt des banques auprès des déposants détenant des comptes en devises étrangères pour compenser leurs pertes.

Dès lors, nous interpellons la Commission de contrôle bancaire, le Parquet financier, toutes les parties concernées, et le ministre des Finances, qui est le partenaire non déclaré pour avoir permis à la Banque du Liban d’appliquer unilatéralement les circulaires que nous avons mentionnées ci-dessus, et rien ne le justifie si ce n’est le partenariat non déclaré entre la Triple Alliance, l’Association des Banques et les cartels des grands commerçants et importateurs dans le but de l’enrichissement illégal, l’appauvrissement et la famine des populations… Et une question qui demande : Où vont des dizaines de millions de dollars aller tous les jours à la lumière des banques qui ferment leurs portes ?

Au sein de l’Union nationale, nous appelons également toutes les forces syndicales, sociales et politiques engagées dans les dossiers populaires à élever haut et fort la voix face à la junte financière et politique au pouvoir et à porter des nouvelles au Parquet et au Parquet financier , et de suivre et de poursuivre tous les cartels et d’en finir avec les banques, en particulier les voleurs de la Banque du Liban.

Cette information intervient alors que de nombreux observateurs s’interrogent sur le volume anormal de devises échangées via la plateforme Sayrafa alors que la Banque du Liban a cessé de subventionner l’essentiel des produits de première nécessité comme les carburants, les médicaments ou encore a réduit de manière drastique ses subventions à l’achat de farine.

Selon certaines informations véhiculés par la presse étrangère, des commerçants locaux ont admis bénéficier de la parité de Sayrafa en vue d’obtenir des devises étrangères échangées dans les marchés parallèles puis rachètent des devises via Sayrafa, empochant des gains allant jusqu’à 15% par transaction effectuée au détriment des réserves monétaires obligatoires de la Banque du Liban, pourtant sensées être non mobilisables.

Un commentaire?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.