Le secret bancaire, instauré au Liban en 1956, a joué un rôle crucial dans l’âge d’or économique du pays, attirant des capitaux étrangers et faisant de Beyrouth un centre financier majeur au Moyen-Orient. Ce cadre juridique, inspiré du modèle suisse, offrait une confidentialité totale aux détenteurs de comptes, favorisant la discrétion dans les affaires financières. Toutefois, cette opacité a également permis des activités de blanchiment d’argent à grande échelle, menant aujourd’hui à une remise en question internationale. Face aux pressions du Groupe d’action financière (GAFI), le Liban doit réformer son système pour éviter l’inclusion sur la liste grise.
