Je parle d’un coin de ciel où les dirigeants politiques pourris, corrompus, soudoyés et vendus font leur paradis de l’enfer des pauvres citoyens.
Je parle d’un coin de ciel où les dirigeants prétentieux voire présomptueux vivent tranquillement et luxueusement dans leurs palais au détriment des droits vitaux des citoyens qui en ont vainement ras-le-bol.
Je parle d’un coin de ciel où les dirigeants indignes , l’un indéboulonnable, l’autre criminel, un autre courtier commissaire et nabot… ne font que, encouragés par leurs corniauds parfaitement soupes au lait qui se laissent dépérir dans la misère pour veiller sur le sourire de leurs héros singés, lancer des promesses et des discours pétards mouillés.
Je parle d’un coin de ciel où les citoyens, en agonie, déprimés, vivant dans une misère et un malheur inégalable et basculant dans une pauvreté- situation catastrophique voire une débâcle- n’ont connu que la poisse depuis des décades au moment où leurs dirigeants ne s’attardent à saisir la moindre opportunité d’amasser des fortunes frauduleuses.
Je parle d’un coin de ciel, le pays du cèdre, le Liban où Noël et le nouvel an n’ont pas eu le goût d’un jour de fête.
Georges Milad Al Maalouf.