Le projet SWIM-H2020 SM, financé, par l’UE organise à Beyrouth une activité régionale de cinq jours (25-29 juin 2018) sur le renforcement des capacités qui comprend un tour des installations de traitement des lixiviats au Liban et le lancement d’un processus d’échange d’expériences au niveau de la gestion des lixiviats.

 Cette activité est mise en œuvre dans le cadre du volet Horizon2020 du projet dans le but de résoudre le problème aigu de l’élimination des substances dangereuses, comme le lixiviat. Elle est agencée avec une formation SWIM-H2020 SM nationale ciblant les parties concernées libanaises sur le même sujet. Jusqu’à présent, le projet a organisé plusieurs ateliers et consultations sur la participation du secteur privé aux infrastructures hydrauliques, tandis que d’autres activités suivront sur la gestion intégrée des ressources en eau, la réduction de la pollution industrielle et le coût de la dégradation de l’environnement.

L’objectif est de renforcer les capacités des décideurs et du personnel technique sur l’approche intégrée de la gestion durable des lixiviats basée sur les technologies de pointe et les meilleures pratiques et leçons apprises, y compris les options de planification, de financement et d’acquisition. Les personnes suivant la formation seront formées à mieux évaluer la situation existante au niveau juridique, institutionnel et technique dans leurs pays / régions et à les améliorer. La visite des sites difficiles du Liban (existants, en cours de construction et de nouvelles infrastructures) offre l’opportunité aux collègues des autres pays méditerranéens, confrontés à des situations très similaires, de bénéficier des leçons apprises et des technologies de pointe et autres options réalistes et réalisables.

Quarante (40) directeurs et personnels techniques y participent, venant d’Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie, des ministères nationaux ou des organismes publics chargés de la conception des stations de traitement des lixiviats et des autorités régionales ou locales en charge du suivi ou l’exploitation d’infrastructures de gestion des déchets solides et d’installations de gestion des lixiviats. Les libanais suivants la formation incluent les directeurs et le personnel technique du Ministère de l’Environnement, du Ministère de l’Energie et de l’Eau, des Municipalités, du Conseil pour le Développement et la Reconstruction (CDR), OMSAR, opérateurs, chercheurs, consultants, Organisations Non Gouvernementales et autres.

Les risques environnementaux de la production de lixiviats dans les sites d’enfouissement découlent de son évasion dans le milieu environnant, en particulier dans les cours d’eau et les eaux souterraines. En fin de compte, le lixiviat constitue une menace sérieuse pour la santé publique et la santé environnementale. Ces risques peuvent toutefois être atténués par des sites d’enfouissement bien conçus et par un traitement durable des lixiviats. Comme les pays de la région MENA commencent à adopter des pratiques modernes de gestion des déchets solides en créant de nouvelles installations ou en améliorant les décharges existantes et les décharges non salubres, la gestion des lixiviats nécessite une attention particulière aux technologies de traitement, aux procédures d’exploitation et aux options d’acquisition.

Cette activité aidera le Liban à mieux concevoir et choisir des technologies essayées et appropriées pour le traitement des lixiviats dans le cadre des plans de réhabilitation proposés. «Les stratégies et les plans doivent prendre en considération la minimisation et la prévention de la production des lixiviats dans les décharges contrôlées et les usines de gestion des déchets solides afin de minimiser le coût élevé de sa gestion efficace», a déclaré Bassam Sabbagh, chef du service de l’environnement urbain au Ministère de l’Environnement.

Nada N. Haddad
Independent Brand & Communications specialist

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