Depuis trois semaines, notre monde baigne dans un silence pesant, ponctué par les hurlements assourdissants des sirènes d’ambulances et des couvre-feux.
L’humanité, impuissante, est confinée.
Quelles seront la durée et le coût de cet enfermement?
Quelle sera son issue?
Comment sera la vie après la claustration?
Dans l’attente des réponses aux nombreuses questions soulevées par la pandémie, les notions de temps, de liberté et d’espoir semblent nous échapper laissant la place à la précarité.
Gérer l’incertitude est pourtant l’exercice quotidien de ces êtres jetés sur les routes du monde, enfermés dans des camps, appelés réfugiés et migrants.
En cette période de confinement général et de réflexion, vous êtes invités à visiter l’exposition en ligne
Les camps de réfugiés au Liban, l’insoutenable précarité
Photographies de
Houda Kassatly
Du 14 avril au 23 mai 2020 sur le site, www.alicemogabgab.com
Et à suivre les débats organisés en ligne.
Les rendez-vous seront annoncés sur le site et sur les réseaux sociaux de la galerie.
Cette exposition, prévue initialement dans la galerie de Beyrouth et dans le cadre de l’année consacrée à l’artiste libanaise Houda Kassatly, présente un ensemble de cent photographies réalisées entre 2012 et 2019 dans les camps de réfugiés palestiniens, à Borj el Brajneh (près de Beyrouth) et à Nahr el Bared (près de Tripoli) et de migrants syriens dans la Bekaa.
A travers paysages, scènes d’intérieurs, natures mortes et portraits, l’exposition aborde les thèmes majeurs de la vie dans les camps: l’architecture des lieux, le quotidien des réfugiés, l’identité des habitants et leur avenir incertain. Houda Kassatly dénonce l’infâme, interroge les consciences tout en magnifiant l’humain. |
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