Sur la dernière décennie la faim dans le monde a augmenté affectant 815 million de personnes soit 11% de la population mondiale, selon les chiffres de la FAO.
Ceci sans compter les différentes formes de malnutrition qui menacent la santé de millions d’individus. Cette augmentation serait essentiellement due à la prolifération des conflits civils et aux chocs climatiques (1).
En parallèle, 1,3 milliards de tonnes de nourriture sont gaspillées, équivalent au tiers de la production alimentaire globale. Ce gaspillage plus important à l’Ouest que dans les pays en développement, est colossal au pays du Cèdre. Le nombre de repas récupérés par les associations et ONG qui visent à aider les plus démunis en atteste, comme par exemple les 200 000 repas dont fait état la Lebanese Food Bank récupérés durant la seule saison estivale des mariages en 2016. Pour parer à ce gaspillage et surtout à la pauvreté galopante dans le pays, des dizaines d’ONG et associations ont vu le jour ces cinq dernières années. Elles sont quelques 12 000 à viser les familles nécessiteuses à travers le pays. Et ça ne serait pas assez au vu des chiffres: entre un tiers et 37.5% de la population au Liban vit avec moins de USD 4 par jour; et 10% dans l’extrême pauvreté, avec moins de USD 2 par jour (2). En attendant un plan national, nécessaire pour une question de cette envergure et de cette nature, la société civile s’est organisée. L’aide est apolitique et a-confessionnelle comme l’est la pauvreté et le drame.
La création de la Lebanese Food Bank contribue à une structuration de l’aide et de ses acteurs clé.
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