Vu des astres, la planète terre contient des individus, des projets en horizontal et à la verticale, des espaces verts épars et des territoires appelés, pays. Depuis la grâce de Dieu à Adam, Eve a été créée. Le bipède va passer au gigantesque projet de l’homme avec la femme pour transmettre le sens humain et construire l’humanité. Un premier jardin sera sacrifié pour une gourmandise et c’est ensuite la nature, que l’homme “civilisé” va domestiquer, pour son besoin d’abord. Il va la pourrir ensuite.
Il réussi à se convaincre de la priorité des besoins face aux nécessités de sa survie. Ainsi, au cours des siècles on répondra efficacement aux fléaux des maladies multiples, aux épidémies envahissantes et à l’ignorance des esprits grâce aux avancées remarquables de l’éducation et des sciences dans le monde. On se retrouve pourtant aujourd’hui en ce début de XXI siècle dans des choix forts difficiles sur une planète abusée, avec des alternatives réduites. Celles de penser plus qu’agir, de questionner plus qu’appliquer ce comment faire, de souhaiter plus que réaliser, de rêver plus que vivre le présent.
En observant souvent impuissants, les incohérences, les inhumanités et les extrémismes menacer les scènes extérieures; sociales, économiques, environnementales et politiques, le jardin intérieur du premier homme redevient un bijou rare qu’il pourrait encore chouchouter et cultiver délicatement.
Cependant, pour garder la note d’optimisme en ces jours moroses, avant la fin de cette année, on pourrait réfléchir au constat de nos réalisations subtiles comme des pas feutrés sur un sol neigeux. Ils nous feraient avancer à pas sûrs pour une déclaration d’indépendance qui préserverait ce qui nous reste, faute du meilleur, exposé, construit et détruit par nos mains.
Ce coin à nous, certes longtemps négligé faute de temps, nous servirait à observer de plus près notre aveugle désir de posséder tout ce qui va …
Joe Acoury