Nicolas Sarkozy, Un Champ De Ruines

324

Nicolas Sarkozy, un champ de ruines diplomatique et Ă©conomique ; La dalle d’Argenteuil son vĂ©ritable test de crĂ©dibilitĂ©

RenĂ© Naba – Les Français ont jouĂ© Ă  la roulette russe Ă  l’élection prĂ©sidentielle de Mai 2007. Nicolas Sarkozy a gagnĂ©, la France a perdu.
PropulsĂ© au pouvoir sur fond d’un paysage international dĂ©vastĂ©, Ă  contretemps du momentum stratĂ©gique, en pleine dĂ©route des États Unis en Afghanistan et en Irak, et d’IsraĂ«l au Liban, Ă  la veille du collapsus de l’économie occidentale, l’idole des jeunes Ă©tait dĂ©jĂ  un prĂ©sident Ă  rebrousse chemin. En signant son ralliement aux thĂšses des nĂ©oconservateurs amĂ©ricains par la rĂ©intĂ©gration du giron atlantiste, il mettait ainsi fin Ă  la parenthĂšse gaulliste sur le plan diplomatique, et, sur le plan interne, avec l’adoption des lois sur l’exclusion sociale et le pistage gĂ©nĂ©tique, le prĂ©sident rĂ©trograde marquait le triomphe du nĂ©o-pĂ©tainisme.

Le dĂ©lire narcissique dans lequel a baignĂ© la France pendant un an a dĂ©bouchĂ© brutalement sur la plus grande mystification politique de l’Histoire de la V me RĂ©publique, avec un Ă©tat de grĂące le plus bref de l’Histoire, implosant le soir mĂȘme de son Ă©lection avec «la nuit du Fouquet’s», le dĂźner groupant les plus importantes fortunes du pays, la croisiĂšre Ă  bord du yacht de Vincent BollorĂ©, le vaudeville de son couple Ă  la Kennedy qui s’achĂšvera par son mariage avec un mannequin people fort apprĂ©ciĂ© du Paris intellectuel et artistique, enfin, son langage de charretier dĂ©gageant un entreprenant jeune homme par un langage chĂątiĂ© dont il a le secret. «Casse-toi pauvre con», est passĂ© Ă  la postĂ©ritĂ© comme le parfait contre-exemple du bon goĂ»t prĂ©sidentiel français.
Dans l’ordre symbolique, Nicolas Sarkozy a refait l’unitĂ© de la droite sur la base des thĂšses de l’extrĂȘme droite pĂ©tainiste et l’apparence de la droite gaulliste. Le sarkozysme a signĂ© ainsi la dĂ©faite du gaullisme et le triomphe du nĂ©o-pĂ©tainisme. Se rĂ©clamant du gaullisme tout en siphonnant les thĂšses de l’extrĂȘme droite xĂ©nophobe, le sarkozysme a purgĂ© en fait la querelle de lĂ©gitimitĂ© par le dĂ©passement syncrĂ©tique des deux grandes familles de la droite française, dont le point d’exacerbation avait Ă©tĂ© atteint lors de la prĂ©sidentielle de 2002.

Une compĂ©tition prĂ©sidentielle qui avait placĂ© les Français devant l’infamant dilemme de choisir entre un «escroc» et un «facho», deux septuagĂ©naires vĂ©tĂ©rans politiques de l’époque de la guerre froide occupant le devant de la scĂšne depuis prĂšs de quarante ans, les deux candidats les plus ĂągĂ©s, les plus fortunĂ©s et les plus dĂ©criĂ©s de la compĂ©tition, mutuellement confortĂ©s dans une campagne sĂ©curitaire, l’un, Jacques Chirac, hĂ©ritier d’un gaullisme dĂ©voyĂ© dans l’affairisme le plus dĂ©bridĂ©, l’autre, Jean Marie Le Pen, hĂ©ritier d’un vichysme sublimĂ© par un ancien tortionnaire de la Guerre d’AlgĂ©rie. Le premier, auteur d’une formule chauvine d’une dĂ©magogie achevĂ©e sur les «bruits et les odeurs» des familles immigrĂ©es qui ponctionnent la sĂ©curitĂ© sociale par leur prolificitĂ© gĂ©nĂ©sique, le second, auteur d’une formule d’une abomination absolue sur le «Durafour crĂ©matoire, point de dĂ©tail de l’Histoire».

Sujet MĂ©diatique Unique pendant les deux premiĂšres annĂ©es de sa mandature, l’homme glanera au passage le sobriquet d’«agitĂ© du bocal».

Sous Nicolas Sarkozy, la France a vu sa notation Ă©conomique dĂ©gradĂ©e, son taux de chĂŽmage explosĂ© Ă  10 pour cent de la population, parallĂšlement Ă  l’inflation des lois rĂ©pressives (13 en cinq ans), alors que sur le plan interne, son parti, l’Union Pour la MajoritĂ© (UMP), a sombrĂ© dans une gigantesque farce avec le duel fratricide des deux prĂ©tendants François Fillon et Jean François CopĂ© et le scandale de son Bygmalion sarkozyste.

Sous son mandat, la dette publique a explosĂ© de 600 milliards d’euros, alors que, parallĂšlement, les cadeaux fiscaux se sont Ă©levĂ©s Ă  75 milliards d’euros et que 350.000 emplois industriels ont Ă©tĂ© dĂ©truits, gĂ©nĂ©rant 337.000 pauvres supplĂ©mentaires. Recordman de la hausse la plus brutale du taux de chĂŽmage depuis trente ans, sous Sarkozy, Ă  8,1% en 2007, le taux devrait ĂȘtre autour de 10% en 2012, selon les derniĂšres prĂ©visions de l’Insee. La baisse des moyens consacrĂ©s Ă  la lutte contre le chĂŽmage s’est accĂ©lĂ©rĂ©e depuis 2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et -11,3% entre 2011 et 2012) et certaines mesures, comme la dĂ©fiscalisation des heures supplĂ©mentaires, ont eu des effets nĂ©fastes sur l’emploi en pĂ©riode de crise.

Sur le plan diplomatique, le projet phare de sa mandature, l’Union Pour la MĂ©diterranĂ©e (UPM), a sombrĂ© corps et Ăąmes du fait de la destitution de ses deux piliers sud, le tunisien Zine El Abidine Ben Ali et l’égyptien Hosni Moubarak, emportĂ©s par le vent d’est du changement et sa libĂ©ration de la Libye a fait de ce pays un «incubateur de dictateurs», une zone de non droit absolu, dĂ©bouchant sur l’instauration de la charia dans le pays et la talibanisation du Nord Mali, le prĂ© carrĂ© africain de la France.

Ce prĂ©sident qui a fantasmĂ© sur «les moutons que l’on Ă©gorge dans les baignoires» a nĂ©anmoins constamment quĂȘtĂ© l’hospitalitĂ© des baignoires des palais royaux arabes, de Doha Ă  Rabat, prenant l’initiative de stigmatiser une composante de la population pour des motifs inavouĂ©s bassement Ă©lectoralistes. A ce titre “les moutons que l’on Ă©gorge dans les baignoires” (Nicolas Sarkozy), tout comme «les bruits et les odeurs des familles immigrĂ©es» prolifiques (Jacques Chirac) demeureront une tache indĂ©lĂ©bile du discours politique français et dĂ©shonorent leurs auteurs. A n’y prendre garde, elles ouvriraient la voie Ă  des dĂ©rives fascisantes du comportement politique français.

Bouclier fiscal, dĂźner au Fouquet’s avec le CAC 40 et tutti quanti. Travaillez plus pour gagner moins. Pour rĂ©flĂ©chir moins? Le mĂ©pris du peuple. Le mĂ©pris de la souffrance du peuple. Le populisme n’est pas populaire.

Nicolas Sarkozy, dĂ©gradĂ©, les symboles de la diversitĂ© en quenouille. Plagiaire, Rama Yade, rayĂ©e des listes Ă©lectorales de Colombes. La banlieue n’aime pas les frimeurs et les tricheurs. Rachida Dati, punie par lĂ  oĂč elle a pĂȘchĂ©. Squatteuse de luxe, dĂ©gagĂ©e par un parachutĂ© comme elle. Fadela Amara, dĂ©logĂ©e de son appartement de fonction et Abdel Rahman Dahmane, des palais de la RĂ©publique. Faudel renvoyĂ© Ă  ses fourneaux et Doc GynĂ©co Ă  ses vapeurs. Et si la diversitĂ© Ă  la Sarkozy n’était qu’un «piĂšge Ă  c » et Sarkozy piĂ©gĂ© par lui-mĂȘme ?

L’allĂ©geance aux armes et le fichier de la double nationalitĂ©, deux aspects d’un mĂȘme piĂšge dĂ©magogique.

L’allĂ©geance aux armes, -la proposition de Jean François CopĂ©, le chef de l’UMP, qui consiste pour tout candidat Ă  la nationalitĂ© française ou tout français accĂ©dant Ă  la majoritĂ©, de prĂȘter un serment de loyautĂ© Ă  la France-, comme le fichier de la double nationalitĂ©, la proposition de Claude Goasguen, sont les deux aspects d’un mĂȘme piĂšge de la dĂ©magogie qui se referme contre ses auteurs. L’allĂ©geance aux armes, soit. Mais que faire des objecteurs de conscience? Des pacifistes?

Une allĂ©geance n’immunise pas contre la trahison. La collaboration avec l’ennemi de la France, l’Allemagne nazie, a Ă©tĂ© institutionnalisĂ©e par un MarĂ©chal de France, lors de la DeuxiĂšme guerre mondiale. Les lĂ©gislateurs UMP e France se devraient, au prĂ©alable, de rĂ©viser leurs cours sur l’histoire de France avant de se lancer dans une entreprise si chauvine. Tant qu’à faire commençons par mettre de l’ordre chez soi: La dĂ©fense du caporal binational franco israĂ©lien Gilad Shalit par la France devient dĂšs lors caduque et, non avenue, de mĂȘme que la promotion du rĂ©serviste israĂ©lien Arno Klarsfeld au poste de directeur de l’office de immigration et de l’intĂ©gration. Pour en finir avec le double standard
 et dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, faire intervenir l’Otan en Libye et apposer son veto Ă  l’admission de la Palestine, relĂšve de la duplicitĂ©, une forme de dĂ©loyautĂ© Ă  l’égard de ses propres principes fondamentaux. A force de jouer avec le feu on finit par s’y brĂ»ler.

La Françafrique, une France à fric: Honte à l’Afrique

Honte Ă  l’Afrique. Honte Ă  l’Afrique de nourrir ses bourreaux. Jamais la Françafrique, le plus extraordinaire pacte de corruption des Ă©lites françaises et africaines Ă  l’échelle continental, n’a autant mĂ©ritĂ© son nom de «France Ă  fric», une structure ad hoc pour pomper le fric par la vampirisation des Africains pour la satisfaction de la veulerie française. Aberrant et Odieux.
Honte Ă  l’Afrique. Cinq siĂšcles d’esclavage pour un tel rĂ©sultat. Pour continuer Ă  entretenir Ă  grands frais l’un de ses colonisateurs les plus implacables, la France, l’un de ses tortionnaires les plus effrontĂ©s, Jean Marie Le Pen. Sans la moindre pudeur pour les victimes de la traite nĂ©griĂšre, de l’esclavage, des zoos ethnologiques
 les bougnoules, les dogues noirs de la RĂ©publique?
Gabon, Congo, Cote d’Ivoire, SĂ©nĂ©gal, GuinĂ©e Ă©quatoriale. DrĂŽle de riposte que de cracher au bassinet lorsqu’on vous crache sur la gueule. Qu’il est loin le temps bĂ©ni des Mau Mau du Kenya. Vivement son retour. A vomir ces rois fainĂ©ants, dictateurs de pacotille de pays de cocagne.

La honte. Vénalité française et corruption africaine, combinaison corrosive, dégradante pour le donateur, avilissante pour le bénéficiaire: Quatre cent milliards de dollars (400 milliards) évaporés en 35 ans du continent africain vers des lieux paradisiaques, de 1970 à 2005, selon les estimations de la CNUCED (2).
Et Pourquoi ne pas dĂ©duire ces gracieusetĂ©s de la dette; la dette, cette nouvelle forme de traite nĂ©griĂšre, qui saigne l’Afrique, autant que la prĂ©cĂ©dente? Et pourquoi ne pas compenser par des infrastructures Ă  l’effet de rĂ©duire la dĂ©pendance?

Qu’attendent donc les Africains pour dĂ©gager leurs dirigeants fantoches, pourris parmi les plus pourris. Pas plus difficile Ă  dĂ©gommer que Moubarak et Ben Ali. Surtout pas Ă  l’aide de l’Otan, la coalition de leurs anciens bourreaux, mais Ă  la sueur de leur front, avec les larmes des patriotes et leur sang, pour sceller dĂ©finitivement la reconquĂȘte de la dignitĂ© de l’Afrique.
Et la classe politique française
Quelle strate parasitaire et obsĂ©quieuse. Tunisie, Maroc, Mammounia et Hammamet. DjembĂ© et mallettes. Karachi et Clearstream. RĂ©tro commissions et TaĂŻwan. Alexandre Djhouri et Robert Bourgi. Ziad Takieddine et consorts (2). «RĂ©publique irrĂ©prochable», claironne le malaise vagal, «état exemplaire d’un siĂšcle de l’éthique», tambourine l’anosognosie.

Posture et imposture.

AllĂ©geance aux armes ? Chiche Jean François CopĂ© en contrepartie d’un serment d’intĂ©gritĂ© de la classe politique française. Mais qui trahira sa parole en premier? Le postulant ou le moralisateur?
Exception française et Pays des Droits de l’homme. Du pipeau. Ventouses et vampires plus vrais que nature, plus conformes Ă  la rĂ©alitĂ©. En toute impunitĂ©. Aucune pudeur. Travailler plus pour gagner qu’ils redisent. L’imposture absolue. Un ridicule qui tue, le signe indiscutable du dĂ©clin. Tant pis pour les fossoyeurs de la douce France. Que l’on ne compte pas cette fois sur l’Afrique pour relever leur pays. Du balai, Erhal (dĂ©gage). Pour renvoyer Ă  ses fadaises l’homme du discours de Dakar, spĂ©cialiste de la rĂ©pĂ©tition, pas encore entrĂ© dans l’histoire.

La dalle d’Argenteuil, le test de crĂ©dibilitĂ© de Nicolas Sarkozy

Quelle inversion des valeurs que de voir l’homme de la stigmatisation africaine bombait le torse, ivre de sa victoire en Libye. Une victoire Ă  la Pyrrhus d’ailleurs qui propulse la Charia comme la principale source de lĂ©gislation en Libye de par la volontĂ© de Moustapha Abdel Jalil, le protĂ©gĂ© du philosophe mĂ©diatique Bernard Henry LĂ©vy. Il se raconte que dans la griserie de sa victoire le nouveau Scipion l’africain se serait vantĂ© de nouveaux exploits devant le commandant Massoud de la CyrĂ©naĂŻque et de la Tripolitaine: «Dans un an l’AlgĂ©rie, dans trois ans l’Iran».

StratĂšge d’opĂ©rette promoteur, Ă  grand fracas, l’Union Pour la MĂ©diterranĂ©e, une merveille de diplomatie au rĂ©sultat piteux. Ses deux piliers sud, Moubarak et Ben Ali, gisant au fond de la MĂ©diterranĂ©e.

«Dans un an l’Iran»..? «Bomber Sarko» a serinĂ© cette menace pendant cinq ans avec sa formule passĂ©e Ă  la postĂ©ritĂ©: «la bombe ou le bombardement». Bravant ses foudres, l’Iran est parvenu, entre temps, au statut de puissance du seuil nuclĂ©aire, la centrale de Bouchehr raccordĂ©e au rĂ©seau Ă©lectrique iranien
..et sarko galopant Ă  la recherche de sa gloire passĂ©e.
Le matamore de Libye est une mĂ©taphore. ComplĂštement Ă  l’Ouest: un prĂ©sident Ă  contretemps, Ă  contresens de l’histoire, le pire sinistre industriel de la France depuis l’avĂšnement de la VĂšme RĂ©publique. Ce stratĂšge en chambre confond le principe du dĂ©sir et le principe de rĂ©alitĂ©.
Que pouvez-vous espĂ©rer d’un prĂ©sident d’un pays qui n’a pas le courage de franchir le pĂ©riphĂ©rique de sa capitale?
«Casse-toi pauv’con: La dalle d’Argenteuil, c’est le vĂ©ritable test de la crĂ©dibilitĂ© de «Bomber Sarko».

Références
  1. Nicolas Sarkozy, un champ de ruines diplomatique et Ă©conomique: Extraits du Livre «De Nicolas I Ă  François III, chronique d’une relĂ©gation annoncĂ©e» par RenĂ© Naba (Dictus publishing) – Disponible ici
  2. Se rĂ©fĂ©rant aux estimations de la CNUCED, Me Fabrice Marchisio, avocat spĂ©cialisĂ© dans le recouvrement d’actifs frauduleux, prĂ©cise que 400 milliards de dollars ont fui l’Afrique entre 1970 et 2005 vers d’autres continents et se fondant sur les estimations de la banque Mondiale, il indique que le montant des dĂ©tournements des dictateurs arabes dĂ©chus lors du «printemps arabe», Hosni Moubarak (Égypte), Zine El Abidine Ben Ali (Tunisie) et Mouammar Kadhafi (Libye) serait d’une ampleur oscillant entre 100 milliards et 200 milliards, une variation qui intĂšgre dans ses estimations des actifs dissimulĂ©s. Me Fabrice Marchisio est membre du cabinet Asset Tracing and Recovering / Cabinet Cotti, Vivant, Marchisio and Lazurel. Interview au journal Le Figaro 12 septembre 2011.
  3. Pour le bilan de François Hollande à mi mandat,
    http://www.renenaba.com/l-homme-de-l-annee-2013/
ReneNaba
RenĂ© Naba | Journaliste, Ecrivain, En partenariat avec https;//www.Madaniya.info Français d’origine libanaise, jouissant d’une double culture franco arabe, natif d’Afrique, juriste de formation et journaliste de profession ayant opĂ©rĂ© pendant 40 ans au Moyen Orient, en Afrique du Nord et en Europe, l’auteur dont l’expĂ©rience internationale s’articule sur trois continents (Afrique Europe Asie) a Ă©tĂ© la premiĂšre personne d’origine arabe Ă  exercer, bien avant la diversitĂ©, des responsabilitĂ©s journalistiques sur le Monde arabo-musulman au sein d’une grande entreprise de presse française de dimension mondiale.

Un commentaire?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.