Tag: dialogue national
Le Drian relance la médiation française face à l’impasse libanaise
En visite au Liban, Jean-Yves Le Drian tente de raviver le dialogue entre forces politiques. En mettant l’accent sur la réforme électorale et la transparence institutionnelle, l’émissaire français cherche à restaurer la confiance internationale. Tout en recevant un accueil mesuré, il alerte sur l’ambiguïté constitutionnelle et plaide pour un processus électoral crédible. La France affirme ainsi son rôle diplomatique, malgré la fragmentation persistante de la scène politique libanaise.
Les armes du Hezbollah dans le viseur : sanctions, pressions et silences d’État
Le Hezbollah est à nouveau ciblé par des sanctions américaines visant un député chiite. Entre pressions diplomatiques, silence du gouvernement libanais et tensions internes, le pays s’enfonce dans une ambiguïté stratégique. Le débat sur les armes de l’organisation reste verrouillé, tandis que les partenaires occidentaux réclament des garanties de souveraineté. Le Liban, pris entre fidélités internes et contraintes géopolitiques, peine à définir une position claire sans menacer son équilibre fragile.
2025 : vers le monopole des armes par l’État libanais, selon le président Aoun
Le président libanais Joseph Aoun a déclaré que 2025 marquera le début d’un processus visant à limiter les armes aux seules mains de l’État. Refusant toute confrontation directe avec le Hezbollah, il privilégie une intégration partielle de ses membres dans l’armée, à condition qu’ils remplissent des critères stricts. Cette stratégie, fondée sur le dialogue et la stabilité, s’inscrit dans une volonté de renforcer l’unité nationale et d’éviter un retour aux tensions communautaires. Le président écarte toute pression extérieure et appelle à une solution strictement libanaise.
Liban : le Hezbollah conditionne le dialogue sur son désarmement au retrait israélien
#ACTU: Le Hezbollah a affirmé qu'il ne participerait à aucun dialogue sur ses armes avec ceux qui ne considèrent pas Israël comme un ennemi. Cependant, le mouvement chiite se dit prêt à discuter avec le président Joseph Aoun dans le cadre d'une stratégie de défense nationale, à condition qu'Israël se retire du sud du Liban et cesse ses violations. Cette position intervient alors que le président Aoun appelle à un désarmement par le dialogue et que les États-Unis conditionnent l'aide à la reconstruction au désarmement du Hezbollah.
Morgan Ortagus à Beyrouth : négociations sous pression
#PRESSION: Morgan Ortagus a exigé à Beyrouth le désarmement du Hezbollah, liant l’aide américaine à des avancées (Al 3arabi Al Jadid, 5 avril 2025). Joseph Aoun et Nawaf Salam ont rejeté cette demande, insistant sur un dialogue national (Al Liwaa). Soutenant Israël, elle a averti d’un isolement (Al Liwaa). Beyrouth défend sa souveraineté tout en restant ouvert au dialogue (Asharq Al Awsat).
Paris, partenaire constant mais prudent : une relation franco-libanaise sous le signe de la...
#DIPLOMATIE: Le 28 mars 2025, Joseph Aoun rencontre Macron à Paris, défendant à France 24 la coopération avec Hezbollah au Sud et un dialogue national pour une défense globale. Paris y voit une ouverture, mais reste prudent, conditionnant son aide (200 millions d’euros) à des réformes. Soutien rural et militaire renforcé, la France mise sur Aoun comme stabilisateur, dans un Liban fragilisé par les crises et les rivalités régionales.
Crise libanaise : Joumblatt insiste sur l’urgence du compromis
Le 2 janvier 2025, Walid Joumblatt a appelé à un compromis politique urgent pour sortir le Liban de l’impasse actuelle. Insistant sur la nécessité d’un dialogue national, il a critiqué les blocages autour de l’élection présidentielle et les ingérences étrangères, tout en proposant des solutions pour relancer les réformes économiques. Il a également mis en garde contre les dangers de la polarisation excessive, affirmant que l’unité nationale est essentielle pour préserver la souveraineté et la stabilité du Liban.
Nabih Berri appelle au consensus pour sauver le Liban
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a souligné l’importance du dialogue pour renforcer la stabilité régionale et résoudre la crise présidentielle. Il a plaidé pour une coopération entre l’Arabie saoudite, l’Iran et les autres acteurs régionaux, tout en avertissant contre les ingérences étrangères. Sa proposition d’un forum régional pour traiter les défis sécuritaires et économiques illustre une volonté de positionner le Liban comme un acteur clé dans la stabilisation du Moyen-Orient.
Naïm Kassem : « L’agression israélienne visait à briser la résistance »
Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, a déclaré que l’agression israélienne contre le Liban avait échoué dans ses objectifs. La résistance a empêché l’avancée des forces israéliennes et renforcé l’unité nationale. Il a souligné que l’accord de cessation des hostilités dans le sud du Litani ne vise qu’à stopper l’agression, tout en réaffirmant la poursuite des efforts pour renforcer le Liban face aux menaces israéliennes.
Toujours aucune perspective pour la présidentielle libanaise
Le Liban endure une vacance présidentielle inédite depuis 774 jours, paralysant ses institutions et exacerbant une crise économique et sociale sans précédent. Cette situation reflète les divisions internes profondes et l’ingérence d’acteurs régionaux et internationaux. Alors que le pays peine à trouver un candidat de consensus, les conséquences se multiplient : dévaluation de la livre libanaise, instabilité sécuritaire et frustration populaire. Les efforts pour une solution passent par un dialogue national et une médiation extérieure accrue.
Bassil appelle à l’élection présidentielle et à la neutralité du Liban
Jebran Bassil appelle à un consensus libanais pour l'élection présidentielle et à la neutralité du Liban face aux conflits régionaux, soulignant l'importance du dialogue national.