Le Liban est censé être un message vivant de coexistence. Un héritage millénaire d’apports culturels et religieux qui persiste malgré la complexité des perceptions nationales entre les divers partenaires de la nation.

Les incohérences et la perplexité peu productives des tractations politiques en cours monopolisent la façade démocratique. Alors que les ministres et les politiciens s’affairent “nuit et jour” pour une loi électorale juste et équilibrée au plus tôt, très peu d’actes concrets  font prévaloir des dispositifs pour répondre au quotidien aberrant du citoyen.

Il est stupéfait de constater que sa sécurité vitale est jour après jour encore plus menacée par la loi de certains individus et groupes armés. Eux ne tolèrent un mot désobligeant, un désaccord répété , un conflit de voisinage ou une claire opposition. Pourraient-ils devenir ce risque permanent d’une terreur locale à 100% libanaise?!

Afin que subsistent ses meilleurs atouts  au Moyen Orient le Liban ne peut se suffire de clamer la tolérance et émettre  ponctuellement la crainte du retour de la guerre civile à chaque excès de tension! L’agression ou la violence individuelle gratuite devient le justicatif du recours à la loi cloisonnée et autoproclamée. La douceur du rythme de vie à la libanaise ne peut rester immuable face à la  provocation gratuite de certains et à l’adversité sournoise de ceux qui persistent à protéger des milieux particuliers. Le libanais ne peut considérer l’effort fait en son nom comme tangible quand on ne fait que lui promettre indéfiniment du meilleur.

A quand des actions qui le prémunissent dans l’ici et le maintenant et assurent sa sécurité physique ordinaire avec des mesures coercitives structurées et effectives.
Le dialogue est certes utile quand l’objectif principal est de discuter pour aboutir à une loi électorale proprement représentative. Cependant la norme, l’éthique et la morale perdent considérablement de leur sens.

Les souffrances psychologiques et psychiatriques se traduisent par des dérèglements criminels éparpillés et de plus en plus courants. Devrait-on envisager une task force psychologique,  un projet ultime tout terrain pour soutenir et rétablir la santé psychologique des rapports de l’état avec le citoyen? Il est épuisé ou blasé d’avoir tant attendu pour si peu de considération et de retour. A inviter la plus part des responsables et politiciens à faire un stage de 24 heures, jour et nuit sur le terrain des conditions réelles et intimes des gens. Veuillez bien observer le vécu des individus de diverses conditions, là où l’expérience révèle les douleurs matérielles et psychologiques insoutenables. Elles requièrent ce juste regard et ensuite, la répartition des efforts du gouvernement pour des actes variés, imminents et appropriés. Ceux qui rassurent la sécurité mentale et physique de notre population ainsi que la bonne marche de notre démocratie!!!

Joe Acoury.

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