Selon Global Financial Integrity, le Liban aurait bénéficié de 3 milliards de dollars de transferts illégaux annuels entre 2008 et 2017. Cette somme, qui amène le Liban au 12ème rang régional, serait bien inférieure à celle des Emirats Arabes Unis (27 milliards de dollars), de l’Arabie Saoudite (25 milliards de dollars)

La fausse facturation commerciale se produit lorsque les importateurs et les exportateurs falsifient délibérément les prix indiqués sur les factures de marchandises pour transférer de la valeur à travers les frontières internationales, éluder les droits de douane et / ou les impôts, blanchir l’argent, contourner les contrôles de capitaux, et cacher les profits à l’étranger.

Bien que le terme « flux financiers illicites » (FFI) ait tendance à inclure de nombreux types d’activités, telles que la fausse facturation commerciale, la contrebande, l’évasion fiscale, etc., ce rapport se concentre essentiellement sur la fausse facturation commerciale ou les aspects du commerce lié aux flux financiers illicites. Il ne traite pas toutes les formes de FFI.

Au niveau mondial, le Liban figure au 50ème rang sur 135 pays.

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