L’ancien premier ministre Saad Hariri annonce la suspension de sa participation à la vie politique libanaise, après 17 ans de carrière dans le milieu politique, succédant ainsi la tête du Courant du Futur avec le tutorat de l’ancien premier ministre Fouad Saniora jusqu’en 2009.
Il lui succèdera ainsi comme premier ministre à l’issue d’élections législatives controversées sur fond d’achat massifs de voix ou encore de déplacements d’états civils afin de faire gagner au 14 Mars la circonscription de Zahlé sur fond d’ingérence de Jeffrey Feltman et d’un financement – déjà – saoudien.
Premier ministre une première fois, le mandat de Saad Hariri – considéré alors comme proche de l’Arabie saoudite – s’achèvera pas une crise politique induite par la démission de 11 ministres membres de l’opposition.
En 2014, de retour au grand sérail, il tentera une ouverture vers cette même opposition jusqu’à être contesté dans son propre camp par des personnalités locales plus liées au Royaume Saoudien.
Ce volte-face permettra l’arrivée à la présidence de la république du général Michel Aoun, qui le reconduira comme premier ministre.
En 2017, il se fera officieusement kidnapper par le prince héritier saoudien lors du rocambolesque épisode de sa démission. Obtenant sa libération suite à médiation française et l’organisation de la conférence CEDRE, Saad Hariri dirigera un 3ème gouvernement à l’issue des élections législatives de mai 2019. Il sera poussé à la démission le 29 octobre de la même année en raison des manifestations massives qui se déroulent alors au centre-ville de Beyrouth.
Voir la vidéo
Si vous avez trouvé une coquille ou une typo, veuillez nous en informer en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée . Cette fonctionnalité est disponible uniquement sur un ordinateur.