Beyrouth 2019. Au cœur du quartier Mar Mikhaël, l’ancienne gare ferroviaire de Beyrouth n’est plus un vaste terrain laissé en friche avec des carcasses de wagons s’étiolant depuis plus d’un siècle, mais elle est reconvertie en un Musée des Arts et de l’Histoire Libanaise abrité dans une locomotive titanesque dont chaque wagon héberge une décennie ou un demi-siècle d’Histoire raconté par une série de toiles.
Le rêve de fonder un Musée des Arts et de l’Histoire au Liban a finalement vu le jour : ainsi, le grand public libanais et étranger pourrait apprendre l’Histoire du pays par le moyen de l’Art, puisque nos politicards, avant la révolution des ordures, ne s’étaient toujours pas mis d’accord sur un manuel scolaire d’Histoire.
En raison des circonstances présentes marinant le pays dans une crise d’ordures, nous allons monter dans la voiture consacrée aux décennies 1990-2015, réservée à la classe politique d’alors, la même pendant un quart de siècle, et responsable directement et indirectement de décennies de corruptions et de délits à la pelle. Ce wagon est désignée par Poubelle de l’Histoire – actualités obligent, c’est en fin de compte les ordures qui ont engendré une révolution au pays des cèdres. Il est agrémenté de tableaux exécutés par le moyen de la peinture à l’huile sur toile, affichant les portraits de ceux qui ne font désormais plus l’actualité en 2019, mais l’Histoire.
Avant de partir à la découverte de ces personnages, il est utile de rappeler que ceci n’est pas un article de presse ou de blog ; ceci est un petit souhait formulé mêlée à un brin de légèreté, une petite bouteille d’eau jetée à la mer avec un sourire…
(P.S. un peu d’humour et de rêveries ne font pas de mal dans ces circonstances ; nous comptons sur votre largesse d’esprit.)
Il est où Hassan.