La parité de la livre libanaise a franchi un nouveau seuil, l’amenant à un nouveau plus-bas historique sans aucune perspective positive pour le moment sur le marché noir. La parité à l’achat est de 64 000 LL/USD et de 64 500 LL/USD à la vente, une dégradation attendue en raison de la hausse à la fois de la parité officielle à 15 000 LL/USD au lieu de 1507 LL/USD et de la parité de la plateforme électronique Sayrafa qui est passé 38 000 LL/USD à 42 000 LL/USD ce 1er février.

Par ailleurs, les perspectives d’un accord final avec le FMI semblent s’éloigner avec la visite du vice-président de la chambre Elias Bou Saab accompagné par les députés Mark Daou et Neemat Frem au siège du FMI à Washington. Ce dernier aurait formulé le voeux de voir le plan du FMI comprendre la vente de biens publics, une solution déjà proposée par l’association des banques du Liban et rejetée par le passé par l’institution internationale qui juge qu’elle retardera d’autant la période de recouvrement face à la crise financière, ces biens n’étant pas rentables et d’autres part, induisant des pertes importantes aux petits et moyens déposants. Cette mesure est en effet considérée comme en faveur des actionnaires des banques et des grands déposants, ce que refuse l’institution internationale qui se prononce pour une répartition équitable des pertes financières aujourd’hui estimées à plus de 100 milliards de dollars.

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