L'ancien Premier Ministre Fouad Saniora
L'ancien Premier Ministre Fouad Saniora

L’ancien premier ministre Fouad Saniora a salué la conclusion de négociation en vue de délimiter les zones maritimes exclusives entre le Liban et Israël, “que le Liban avait accompli et approuvé en 2009, ceci sans diminuer le rôle du président Michel Aoun et le gouvernement libanais.”

Il a également dénoncé la polémique et la politisation du texte, mettant en cause le président de la république.

“Cet accord est entré dans l’arène du conflit politique et électoral en Israël. Il est également entré dans l’arène de la lutte politique et électorale aux États-Unis. Il en va de même au Liban, où cet accord faisait partie du conflit politique interne parce que le président Aoun veut faire apparaître au Liban que c’est lui qui a réalisé cet exploit, ignorant le rôle que le gouvernement libanais avait joué dans la détermination de ce point triple 23 dans la zone économique exclusive du Liban en 2009”.

Fouad Saniora “considère cet accord comme un accord de trêve dans la zone économique exclusive maritime entre le Liban et Israël, qui est similaire et conduit en fait à un accord d’arrêt des hostilités. Pratiquement, il est devenu interdit au Liban et à Israël de transporter toute action militaire dans cette zone. Ainsi que l’engagement de ne pas y commettre d’erreurs militaires. À cet égard, cet accord, qui a été réalisé sous les auspices des États-Unis, est similaire à ce qui s’est passé dans la résolution internationale 1701 qui a été approuvé le 14 août 2006.”

Le traité, poursuit-il, conduit pratiquement à ce que cette zone devienne une zone de sécurité dans laquelle aucune action hostile ne peut avoir lieu car il sera dans l’intérêt des deux parties qu’il n’y ait pas d’actions militaires.

Par conséquent, cette nouvelle situation permettra des investissements pour ce qui est de ce qui est dit qu’il s’agit d’un processus de normalisation, j’ai tendance à croire que cet accord est similaire à ce qui s’est passé lors de l’accord d’armistice entre le Liban et Israël en 1949, bien qu’il comporte les natures de continuité et de stabilité dues aux grands intérêts économiques des deux parties De plus, cet accord – dans une certaine mesure – est similaire à ce qui s’est passé en 2006 lorsque la résolution internationale 1701 a été adoptée.

L’ancien premier ministre s’en est également pris comme à son habitude au Hezbollah qui aurait contribué à l’aggravation de la situation politique et nationale au Liban.

“”Sans aucun doute, c’est le nœud du problème maintenant. Comme vous le savez, il existe une division politique nette au Liban. Il y a ceux qui soutiennent le Hezbollah, qui est soutenu par l’Iran, ainsi que ceux qui sont aussi avec le régime syrien, et qui s’accrocheront à cette arme afin de leur permettre de continuer leur contrôle sur l’État libanais, et de continuer leur contrôle sur la libre décision du l’État libanais, alors que, d’un autre côté, il y a un groupe beaucoup plus important de Libanais qui souffrent du contrôle du Hezbollah sur l’État libanais et qui s’interrogent sur le sens”

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