L’association des propriétaires des hôpitaux privés à demandé à la Banque du Liban d’assurer un minimum de 200 millards de livres libanaises par mois pour assurer un fonctionnement partiel de leurs établissements, alors que la banque centrale n’aurait proposé que 90 milliards de livres libanaises, une somme jugée insuffisante.

Les hôpitaux précisent que les importateurs les obligent à assurer le versement des sommes nécessaires aux médicaments en espèce, refusant les chèques bancaires. Par ailleurs, les banques libanaises refusent toujours de fournir les liquidités nécessaires, les amenant à ne plus disposer des espèces nécessaires au paiement des salaires du personnel médical et administratif en plus de l’incapacité à assurer l’achat des médicaments nécessaires.

Pour l’heure, ils indiquent “ne pas avoir reçu la réponse requise”, allusion au refus de la Banque du Liban de libérer les sommes suffisantes pour le fonctionnement du système hospitalier.

Si ce refus persiste, “les hôpitaux ne sont pas en mesure, dans ce cas, de sécuriser les médicaments pour les patients qui devront les acheter à leurs frais, quel que soit le garant qui prend en charge les frais de leur hospitalisation”, indique le communiqué qui conclut en appelant le premier ministre Najib Mikati, le ministre de la santé, Firas Abiad et le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé à sécuriser les sommes nécessaires à la poursuite du fonctionnement des hôpitaux faute de quoi, une grave crise sanitaire pourrait se produire.

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